Khadija Ou la Destinée

Partie 26

-Qu'est ce que vous faite chez moi?
Lançais Ibrahima d'une voix glaciale.
Cela se voyait qu'il était en colère. Je crois que mon heure a sonné. Peut être si je lui explique la situation il va comprendre. Le connaissant il va péter une crise. Là maintenant j'ai vraiment peur pour ma vie. Et d'abord qu' est ce qu'il fait là? Il était pas censé être à Thies en ce moment?
-Je suis Monsieur Seck son professeur d'économie. Elle se sentait mal et je l'ai raccompagné. Je n'ai fait que mon devoir. Monsieur?
-Gaye son mari. Vous pouvez rentrez je suis là maintenant.

J'étais gênée mais pas aussi gênée que Seck. La rage de mon mari se sentait à des kilomètres.
-Prenez  soin de vous.  Si vous aviez besoin de parler je suis là.

Monsieur Seck s'adressait visiblement à moi. Merde pourquoi il a dit ça il  veut ma mort ou quoi! Il sortait rapidement de l'appartement. Je le comprenais Ibrahima pouvait avoir des airs menaçantes qui me faisais même peur parfois.
Depuis que mon mari est rentré je n'ai pipé mot. La surprise,la peur je ne saurais quel sentiment m'anime là maintenant. Peut-être même c'est les deux.
Ibrahima me fixait, il clignait même pas des yeux.
Moi je ne savais plus où me mettre. Brique de jus de pomme dans une main, un verre dans l'autre j'avais l'air complètement ridicule. La situation était assez tendue et ridicule. Mon cœur battait fort très fort. J'avais l'impression qu'il va sortir de ma cage thoracique.
Je parle ou je me tais?
Je lui saute dessus ou je reste planter là??
-Ahhhhh
Il est entrain de m'étrangler légèrement mais je sens quand même la pression de ses mains sur mon coup.
-Ibrahima......arrête. Essaiyais je d'articuler.
- Tu couche avec tes professeurs??
Tu ose les ramener à la maison??
Il est entrain de m'accuser d'adultère là??
Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Le fait qu'il est entrain de me tuer ou le fait qu'il m'accuse injustement.
- Je t'interdis d'y retourner.
Il continue d'augmenter la pression. Ma vue se brouillait, j'avais de plus en plus mal à respirer. Ma cage thoracique se soulevait et se reposait à un rythme impressionnant. Je luttait en  vain j'ai essayé de le griffer de le frapper mais il faut se rendre à l'évidence:il était plus fort que moi.
Ma triste vie s'est donc résumée à celà.
Me marier avec un monstre.
J'aurais dû écouter mon père et suivre son conseil.
On m'avait prévenu mais j'en ai fait qu'à ma tête.
Le premier et le dernier homme que j'ai aimé essaie de me tuer.
Pardon papa.
J'ai une rapide pensée pour mon frère, ma mère, ma sœur, les amies que j'ai perdue et que j'ai lâchement abandonnée.
Alioune tu me manque.
Je suffoquais. Je manquais carrément d'air. Je regardais celui qui me servait de mari.
Et lui dit difficilement
-Je te déteste.
Puis troue noir.
 

Fin.

Mdrr je plaisante la suite dans quelques heures.