Partie 26.2

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J'emergais de mon sommeil difficile. J'avais la gorge affreusement sèche. J'avais besoin d'eau. Je me levais difficilement. Je sentais plus mes muscles. Je venais de me rendre compte de la cause de ce mal j'étais endormie sur le parquet près de la cuisine. Je trainais mon corps et tatoner à la recherche du robinet. La maison était plongée dans l'obscurité. Je n'en fait pas cas. Je trébuchais et résultat; je m'exploses la tête. Ça fait un mal de chien. Une fois rassasiée je me laisse tomber.
Les souvenirs me revenaient de plus en plus vite. J'avais mal à tête, je me sentais faible.
Je n'en pouvais plus de souffrir comme pas permis.
Qu'est ce qui me retient ici?
J'arrive toujours pas à croire qu'il a voulu me tuer.
J'ai extrêmement mal à la poitrine.
Je pleurais encore et encore.
Je m'en voulais d'être si faible.
Il faut que cela cesse et pour de bon.
Je me mis à la recherche de mon téléphone. Mais on dirait qu'il s'est volatilisé. Je ne le trouvé nulle part. Je pleurais de rage, je criais, tapais sur tout ce qui bougeait pour évacuer ma rage.
Il faut se rendre il m'aimait pas.
Il me haïssait littéralement.
Je me jetais sur le canapé redoublant mes cris pour ce que j'ai dans le coeur disparaît.
Lasse je me levais pour prendre une douche. Il faisait nuit et le temps était frais. En ce temps c'est déconseillé de prendre une douche froide. Mais j'en ai cure.
Sortie de la douche avec mon peignoir, je vais me poser au balcon. L'air frais me caresser les cheveux et me procure un bien.
Je faisais un bilan dans ma tête.
Que m'a apporté ce mariage de positif?
Une situation financière confortable.
La fierté de ma maman.
Quelques rares moments de bonheur.
Je crois que c'est tout.
Il y a eu plus de mauvais que de bon.
Je rends grâce à Dieu de ne pas m'avoir donné d'enfant.
Je ne voudrai pas qu'un être innocent puisse avoir un père comme ce monstre.
Que Dieu me pardonne.
Je veux rentrer chez moi sans plus tarder.
C'est fini la souffrance gratuite. Je dois me résigner à partir. Certes je l'aime mais ça ne suffit pas.

Une forte odeur de poulet vient me titiller les narines et interromps ma méditation . Mon ventre criait famine. J'ai rien mangé depuis ce matin et je l'ai regurgité.
Je m'habille rapidement et va dans le restaurant qui se trouve au coin de la rue et commande du poulet.
Malgré ma souffrance je pense à manger. Qu'elle genre de personne suis je?
Mais bon puisque j'ai pris la ferme décision de demander le divorce je ne sais pas ce qui va m'empêcher de manger.
Le ventre plein, je rattrape mes prières et prie le bon Dieu de m'aider.
Toujours assise sur ma natte de prière. J'entends les pas d'une personne. Qui n'est autre que mon futur ex mari.
Je le déteste!
- Ton père veut nous voir demain. Je crois que tu as une petite idée de ce qu'on pourrait parler. Dit-il d'un ton non chaland. Comme s'il parlait du pluie et du beau temps.
Il va me répudier! C'est sûr!
Au moins devant mon père il sera pas méchant. Et j'espère que ce dernier prendra ma défense.

Il me rendit mon téléphone.
- Ma mère m'a appelé elle s'inquiétait. Rassure toi je lui est pas parlé de ton infidélité.

Comment j'ai pu être aussi naïve pour ne pas voir sa vraie nature? Il me répugne!
Comment il peut penser ça de moi?
J'en avais marre de réfléchir, ma tête me faisais toujours mal.
Je prends un somnifère et sans un regards pour cette créature.
Je m'en vais dans la chambre d'amie.
Le lendemain, le trajet, jusqu'à chez moi, c'est fait dans le silence.
J'avais tellement envie de le mordre, de le griffer, de le frapper jusqu'à l'agonie. Malheureusement ou heureusement j'avais pas de force j'étais maigre comme une brindille.
Mes yeux étaient cernés et bouffis. Même avec de l'anti-cerne, c'était visible.
Après les salamalecs d'usages mon père en vient au fait. Il est pas du genre à tourner autour du pot. La preuve il a demandé à mon frère et à ma soeur d'aller chez ma tante. Ce sont des histoires de grands avait-il dit.
Je sentais pas cette réunion. J'avais un mauvais pressentiment.

- Mon fils tu m'a appelé hier pour qu'on se réunissent urgemment. Nous y voilà. On t'écoute.

- Mon père en un an et demie de mariage avec votre fille je me suis jamais plaind de son comportement. Et Dieu m'est témoin qu'elle me cause beaucoup de tracas.

What the fuck!
J'ai bien entendu qu'il vient de dire que je lui cause des problèmes. L'hypocrite! Je suis choquée!

- Elle est irresponsable, désobeissante, elle prépare pas à manger, ne s'occupe pas de moi. Mais je supporte car je l'aime de tout mon cœur.

Ki mounoul fenn rek iow ( Il raconte que des mensonges).

- Ibrahima Yalla mola timm ( Dieu t'entends). Dis je fatiguée d'entendre ses balivernes.
Bammm

Ma mère vient de me gifler. C'est quoi son problème à elle. On était tous choquée mon père a écarquillé les yeux.

Mon mari avait un petit sourire au coin.
Domeram! (Bâtard)
Quant a ma mère elle avait le visage serré.
- Nopil. Louniou la wakhal rek iow la. Tekk ma guathie rek ngua fi nekkei. ( Tais toi. Tout ce qu'on dit c'est toi qui l'a fait. Tu me mets la honte).
-Maguette! Vocifera mon père.
-Inutile de s'emporter maman. Dis mon mari.
-Malgré tout ce qu'elle me fait vivre je l'aime. Mais hier elle m'a fait douté de mon amour.
Il versait des larmes. Il est hypocrite.
Je n'en revenais pas.
- Je l'ai surprise avec son professeur dans notre maison.

Et bien sûr il va pas préciser qu'il ne s'est rien passé et qu' il a failli me tuer. C'est un menteur de la pire espèce!

- Je comprends votre silence. Mais comme je l'ai dis tantôt je l'aime et je vais tout supporter de sa part. Je voudrais juste que vous lui parliez puisque vous êtes ses parents. Et j'aimerais aussi qu' elle arrête d'aller à l'école je ne veux pas qu'elle est une réputation de dévergonder.

Dis plutôt que tu n'à jamais voulu que je termine mes études. Me dis je intérieurement.

-Jamais! Criais je.

Et là ma mère me frappe avec force. On dirait un catcheur. Elle me frappait je me debattais mais je ne pouvais rien. Elle était sur mon corps. Elle me faisait mal. Je criais, pleurer pour qu' elle arrête.

Et pour la deuxième fois en 24h je tombais dans les pommes.

Khadija Ou la DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant