Partie 14

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Assise sur le transat je buvais mon lait à petite gorgée.
Mon mari me rejoignit et m'embrassa longuement sur le front et son regard qui voulait dire "je suis désolé".
- Bien dormi? Demandais je
- Oui je suis désolé pour hier mais je me rattraperai ce soir.
- J'avoue que c'est pas la lune de miel que j'avais rêver mais rien que pour l'endroit je t'excuse. Dis je avec le sourire aux lèvres.
- De toute façon j'ai toute la vie pour profiter de toi n'aie pas hâte tu va me supplier d'arrêter. Il termina en me faisant un clin d'œil.
Je crois qu'à ce moment là si j'étais blanche je rougirai, j'avais tellement honte. En plus il me fixait du regard avec un air pervers que j'en ai détourné mes yeux.
Ça ne m'a pas dérangé de partager ma couche pour la première fois avec un homme. J'ai jamais eu peur de l'acte sexuelle. Dans ma tête je me dis que l'homme qui me touchera sera mon mari et il m'aimera tellement qu'il sera doux avec moi. Et que ce sera pas dur comme on me le dit souvent.
Après avoir fini de manger nous allons faire du tourisme ce que j'ai adoré. A la tombée de la nuit nous dînons dans un des restaurants situés au bord de la plage. Je rentre dans la chambre  nuptiale et me dirige vers les toilettes. Il faut que je me prépare pour ma première fois, je me sens confiante et très excitée, mon cœur bat à 90kilomètres heures. Ce sera la première fois qu'il me verrait sans mon voile, sans mes habits. Plus je pense à ce qui m'attend plus je  stresse et plus loin même à avoir peur.
J'ai les cheveux long qui m'arrive juste au niveau des épaules elles sont très crépus  alors juste avant le mariage je me suis défrisé les cheveux. Je les laisse tomber au naturelle et je porte une des lingeries que j'ai trouvé dans ma valise. Elle est composée de soutien gorge en dentelle blanc et un slip de même couleur ce dernier ne cacha pas grande partie de mon anatomie. Le tout complété  d'une couverture en soie blanche qui s'arrêtait de justesse sous mes fesses. Je mis un peu de poudre et du rouge à lèvres rouge et sortit de la salle de bain en s'armant de courage.
Je trouvais mon mari en caleçon et étendu sur le lit. Il me fixa longuement comme un lion qui se prépare à se jeter sur sa proie.
Il s'assoit sur le rebord du baldaquin et me tira vers lui. Je m'assis sur ses genoux et il m'embrassa fiévreusement. S'en est suivi de long baiser qui me donnait des frissons. Quand il fît de moi une femme à part entière j'en pleurais. C'était si brusque qu'un cri  m'a échappé. Il s'est arrêté m'a regardé un moment et recommença ses vas et vient. Ça me faisait mal mais je ne disait rien pleurant de chaudes larmes. Quand il finit il me remercia de lui avoir donné ma virginité en parsemant de petit baiser sur mon visage inondé de larmes. Il s'endort rapidement, après s'être s'assurer que j'allais bien j'ai menti bien sur. J'essaye de me lever tant bien que mal la douleur qui me lacère les cuisses ne me permet aucun mouvement. Une fois levée je m'aperçus qu'il y avait une grande tâche rouge qui était du sang bien sûr. Quand je voulus uriner je sanglotais de douleur c'était horrible. Ma démarche était nonchalente. Je trainais paresseusement jusqu'au lit ou j'enlevais le drap taché je le retiré avec précaution pour ne pas déranger mon cher mari. Je le lançais au dessus du lit et je tombe lasse sur le lit. J'avais besoin d'une bonne massage en profondeur comme sait le faire nos mères sénégalaises. Moi qui imaginait que j'aurai pas mal bah je me suis trompée. Quelle sotte!
Peu à peu je tombais dans les bras de Morphée.
Les jours qui passaient furent magiques. Je m'étais habituée peu à peu à l'acte sexuelle et ça me fait même plus mal après plusieurs jours d'essais maintenant j'y prends plaisir. Ibrahima est très doux et gentil avec moi. Je suis une femme comblée et heureuse.
Malheureusement le séjour tire à sa fin et nous devons rentrer. La réalité nous attrapera tôt ou tard le mariage n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il y aura sûrement des hauts et des bas j'en ai conscience. Je ferai tout pour rendre mon homme heureux car il a beaucoup fait pour moi en plus c'est mon devoir de femme, je serai capable de tout. Je serai toujours là pour lui quoi qu'il en soit quoi qu'il m'en coûte. Après la prière de Takussan nous prenons la route menant vers Dakar. Je chantonnais une des tube de Youssou Ndour.
Après une heure de route nous arrivons enfin à notre destination. Notre demeure!
J'ai entendu beaucoup de chose sur les maisons familiales mais je sais que dans celle ci ce sera pas le cas. Grâce à Dieu ma belle-mère et ma belle sœur sont des femmes gentilles et compatissante d'après ce que j'ai pu voir. Je montais directement dans la chambre de belle maman.
Elle m'a accueilli chaleureusement et la discussion s'est vite animée quand son fils nous a rejoint. Je verrais Amina plus tard elle était sortie acheter quelques denrées.
Je rejoignis ma chambre toute seule. Ibrahima tenait à rendre les clés de la maison. Je défis les bagages, me douchait et troquait mon jogging contre une robe en wax. Quelques instants plus tard ma belle soeur entra dans la chambre.
- Hey!
- Salut toi. Dis je enjouée
- Hum je voulais te dire qu'Alassane viendra dîner avec sa femme.
- D'accord! Je peux faire quelques chose pour aider?
- Non j'ai tout préparer merci quand même.
Elle avait toujours cet air timide avec moi. On a presque le même âge elle ne doit pas l'être.
- Ah je vois. Viens t'asseoir près de moi. Dis je en tapotant le lit.
Elle s'assit docilement.
- J'aimerais beaucoup que nos rapport soit moins tendu. On a presque le même âge et je te considère comme ma petite soeur. Alors s'il te plaît arrête de faire ta timide. Je suis sûr que t'a beaucoup à montrer.
- Ok. Si tu veux. Elle me gratifie de son plus beau sourire. Que je le lui rendis.
Je l'adore!
- Bon je te laisse je dois préparer mon Athiéké.
- J'ai hâte d'y goûter!
- Tu sera pas déçu. A plus.
Je me fait une petite beauté et descendis.


Désolé pour le retard mais ce que j'avais écrit a été supprimé.

C'est un peu court mais il fallait que je publie.
 
Bonne lecture!

Khadija Ou la DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant