Partie 11

10.9K 1.2K 10
                                    

On monta dans la voiture où le silence régnait. Je n'en revenait pas que Moussa ai pu dire ça. Je suis juste sidérée. Je me tourne vers Ibrahima qui démarrait la voiture, il n'avait aucune expression sur le visage il était complètement détaché.
- Je te dépose?
Il me faisait pitié. Il m'a invité à dîner et j'ai refusé le mieux que je puisse faire est de passer un peu plus de temps avec lui.
- Non j'ai pas envie de rentrer.
Il me lança un regards surpris. On dirait qu'il ne me croit pas.
- Toute la semaine je vais réviser, j'aurais pas de temps pour sortir en plus tu m'as beaucoup manqué. Il n'y a pas de mal à vouloir profité de son petit ami. N'est-ce pas ?
Il semblait satisfait de ma réponse car il souriait de son habituel sourire qui me fait fondre comme du beurre au soleil. Je lui rendis mon plus beau sourire. Je me concentrais sur la route je vis qu'il a pris la route menant à Terrou Bi. J'ai remarqué qu'il aimait vraiment la plage. Une fois garée nous descendons du mobile. Il prit ma main dans les siennes. Nous nous installions sur un grand rocher. Il y avait quelques couple par ci par là. Ibrahima fixait la mer il a toujours l'expression de tout à l'heure.
- Tu sais je ne suis jamais sortie avec lui. Commençais je.
- Je t'en veux pas princesse. En plus ce mec est trop con pour être avec toi.
Je souriais en guise de réponse. Je n'avais jamais entendu Ibrahima proférait pareil terme. Je posais ma tête sur son épaule et contempla la mer. Aucun de nous deux ne pipa mot. Le silence était apaisant, on entendait que les bruits des vagues et des rires appartenant sûrement à ces couples. Je me suis beaucoup attaché à Ibrahima , il était tout ce que j'espérais chez un homme, mature, drôle, élégant et j'en passe. Je remarquais que l'heure passé à une vitesse folle, et que je devrais rentrer.
- On y va. Dit il C'était plus qu'une affirmation qu'une question.
Je me levai doucement par peur de tomber, à un moment j'ai failli tomber et il m'a rattrapé de justesse. Je me retrouvais coller à son torse nos visages étaient proche trop proche. On se fixait du regards il avait la bouche légèrement ouverte. Ce genre de scène est connu du grand public du cinéma. On sait tous ce qui va se passer. Mais je me suis redressée rapidement.
- Merci. Dis je dans un murmure
- C'est normal princesses.
Le trajet jusqu'à ma maison fut de courte durée. Il m'a embrassé la joue et s'en est allé. Je rentrais dans la maison et je vois que mon père n'est pas encore coucher, il était sur sa natte de prière et lisait le Saint Coran.
- Papa! Pourquoi t'es debout à cet heure ci? Dis je en chuchotant.
- Ça se voit pas! Dit il de manière à dire que c'est évidant.
J'abandonne toute poursuite contre lui de toute façon je suis fatiguée. Je sais qu'il m'attendais pour se coucher.
- Bonne nuit papa. Lançais je avant de m'engouffrer dans ma chambre. Je dormis tout de suite d'un sommeil paisible.
La journée du Dimanche se passa sans encombre. Ma mère et Dieynaba sont sortie tôt le matin ce qui était une partie de joie.
Après ma prière du Takussan je vois Sokhna et Astou se dirigeait vers moi. Je courus vers eux et on s'élançaient longuement. Elles m'avaient manqué on se parlait que sur téléphone. On s'installa au salon après des salamecs en a plus finir.
- Alors tu nous raconte. Dit Sokhna
Je leur racontait tout allant de nos petits rendez-vous à notre dîner d'hier.
- T'as une photo de lui. Me demande Astou
- Bien sûr attends que je trouve mon téléphone.
Je leur montre la photo.
- Il est pas beau dé! S'exclame Astou
- Il est pas moche non plus. Renchérit Sokhna.
- La beauté ne fait pas tout. Repliquais je
- La beauté c'est de l'intérieur pas de l'extérieur. En plus il est charmant et rends notre Dija heureuse alors tant mieux.
- Merci Sokhna.
- De rien ma Dija. Elle me souriait de manière bien veillant.
- Yaléne soff ish.
- T'es jalouse Astou. Dis Sokhna en lui tirant la langue.
On discutait encore longtemps jusqu'à ce qu'elles prennent congé. Alioune est passé à la maison et je lui est donné son cadeau. Il est resté discuter avec mon père à propos de son stage. Je suis contente que ces deux là s'entendent bien.
Je passais toute la semaine à réviser. Ibrahima me soutenait comme il pouvait mais je sentais qu'il voudrait se rapprocher plus de moi. Je dois faire plus d'effort pour que notre couple dure. Je me fait la promesse d'être plus présente après mon examen. Je n'avais rien dis à propos de notre relation à personne à part mon frère et ma mère se doutait sûrement de quelque chose. Même si on est restée discret tout les deux.
Les jours passaient et se ressemblaient. J'avais hâte que mes résultats sortent.
La journée était chaude et longue. Ma mère ne cessait de se plaindre de la chaleur et ça devenait énervant à la fin. Mon père arrive tard dans la soirée. Il m'appela dans sa chambre.
Je me plaçait sur une chaise il ne disait rien et se contentait de me donner une feuille. Je l'ouvre et je vois l'inscription de mon université. C'est les résultats de mon examen et j'ai réussi, j'ai obtenu mon diplôme. Je me jetai dans les bras de mon père.
- Je suis fier de toi ma fille.
J'étais tellement contente que je me mettait à pleurer.
Je sautillais de joie, mon frère me souriait à la vue de ce spectacle. Je l'embrassait et envoya un texto à Alioune et à Ibrahima. Ce dernier m'appela de suite.
- Félicitations mon amour !
- Merci beaucoup.
- Je t'invite à dîner demain, pour fêter ça.
- Ce serait avec plaisir.
- J'ai quelque chose de très important à te dire.
- C'est quoi? Demandais je surexcité.
- Patience mon coeur.
- Si tu le dis.
- A demain. Je viendrai te chercher vers 20h.
- Ok à demain.
La journée du lendemain était riche en émotion mon père a prévenu toute la famille et les amis de la famille. Mon portable ne cessait de sonner si c'est pas la famille ces les amis. J'ai appris par la suite qu'Astou à aussi réussi. On était hyper contente. Ma mère ne pipa mot, j'espérais qu'elle me dise qu'elle est fière de moi, mais c'est la réalité elle ne me le dira jamais.
Ibrahima vient me chercher et nous nous en allons sous le regard satisfait de ma mère.
Il m'invita dans l'un des restaurants huppés de Dakar.
Nous parlions de sa famille. Je sus qu'il a un grand frère qui se nomme Alassane. Il est marié sans enfant et il est professeur dans une université privée. À l'entendre parlé ainsi de son aîné je crus comprendre que la situation était assez tendu entre eux mais je ne disais rien s'il a envie de m'en parlé il le fera. Il a aussi une petite sœur qui a son bac et ne veux pas poursuivre ces études. Quand je lui est demandé le pourquoi il m'a juste répondu qu'Alima est pourrie gâté depuis la mort de leur père. Leur mère a tout essayé pour lui faire entendre raison sans succès. Il est pas tellement proche de sa famille.
- Hier tu m'a dit que tu avais quelque chose de très important à me dire. Commençai je
- Khadija je t'aime vraiment, je ne suis pas doué pour les longues déclarations d'amour. Mais je sais une chose j'aimerais passer le restant de ma vie à tes cotés.
Je m'apprête à parler mais il me stoppa net.
- Je veux t'épouser si tu dis oui tu feras de moi l'homme le plus heureux sur terre. Alors ?
Son regard était insistant il avait l'air vraiment sincère.
Je ne disais toujours rien, j'ai 21ans je suis en âge de me marier et avant que l'irréparable se produise vaut mieux se marier.
-Et mes études je fais comment moi.
- Je te laisserai continuer tes études. Réponds moi s'il te plait.
- Oui, je le veux!

Khadija Ou la DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant