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quinzième chapitres-

AMIRA|

Mon sang se glace, je n'ai même pas le courage de relever la tête et de l'affronter.

Mes membres tremblent et je peine à rester debout.

Je sens son regard insistant sur moi, mais je n'y arrive pas, c'est trop fort.

Lina - Eh Asma, ça va pas ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Vient t'asseoir. J'arrive monsieur, bougez pas.

Yassar - Tu vas nul part. Laisse-moi donc avec ASMA.

Asma. Il m'a appelé Asma. S'amuse t-il de moi? Je n'ai toujours pas eu le courage de relever mon regard.

Moi - Lina, retourne là-bas, c'est bon.

Lina - T'es sûre hbiba ?

Yassar - Fais ce qu'elle t'a dit.

Je l'entends partir, je décide enfin d'affronter son regard que je pense remplit de dégou et de haine.

Je relève la tête, la première chose que je vois, c'est ses magnifiques lèvres pulpeuses et rosie, son teint magnifiquement bronzé et ses yeux éclatant.

Je ne trouves pas les mots, et je décide de lui demander quelle chambre il veut, même si je sais que notre discussion ne s'arrêtera pas là.

Yassar - Tu as fuis ?

Moi - Non, j'ai juste déménagé et trouvé un travail.

Yassar - Ah psateck c'est mieux que de vendre ses fesses.

Moi - La chambre 251 est libre, une nuit ou plusieurs ?

Yassar - Ça dépend, tu fais des extras?

Pauvre con. Je retiens mes nerfs et me retourne pour être sûre que mon amie n'entend rien de tout ça.

Moi - S'il te plait ne me fait pas des histoires ici.

Yassar - Personne ne connaît ton passé c'est ça ?

Une fois sa phrase terminé, je remarque que Lina vient de sortir de notre salle.

Moi - Je vais montrer sa chambre au Monsieur Li ' je reviens.

J'arrache la carte de la chambre 251 et je me dirige dans l'ascenseur suivit par Yassar.

Je ne suis pas rassuré et mes mains tremblent à une allure impressionnante.
Mon passé refait surface.

Je fais glisser la carte et la porte s'ouvre, je l'a pousse et fais rentrer Yassar.

Yassar - Alors ASMA, que fais-tu là ?

Moi - Je te l'ai déjà dit, j'ai voulu changer.

Yassar - Ouais c'est sa, en attendant y en a un qui te recherche.

J'ai avalé ma salive en lui faisant croire que je ne savais pas de quoi il voulait parler.

Yassar - Un certain Hakim, pas content que tu te sois barré avec son fric.

Poussée sur les trottoirs par mon pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant