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A M I R A   |
toulouse

Nous venons de passer le panneau Toulouse et je ne peux pas vous expliquez à quel point mon coeur se serre.
Heureusement que Sonia est là pour moi. Je ne sais pas dans quel état je serais sans elle.

Ont s'arrêtent dans un hôtel, une bonne douche s'impose 🚿
Je redoute notre rencontre, alors je prends tout mon temps. Même si je suis vraiment pressé.

Une fois propre et changée, j'attends mon amie devant la télévision.
Je regarde mon téléphone et relis le message de Yassar.

Je décide de lui répondre, sachant pertinemment qu'il pourrait me retrouver et me faire la misère.
Même si je ne le sens plus vraiment capable de ça. C'est bête mais, je l'ai sentis doux à sa manière avec moi.

« J'ai dût partir tôt. Rien à voir avec toi, même si ce qu'il s'est passé ne se reproduira plus Yassar. Je ne suis plus la Amira d'avant. Bonne continuation à toi.»

Je l'envoie avec un pincement au cœur mais je n'ai pas d'autres solution.
Une quelconque amitié avec lui est impossible. Il me voit comme la fille que j'étais. Et puis je n'oublie pas le con qu'il a été avec moi.

Nous sommes deux opposés et tout ce qui nous a lié auparavant n'était que du sexe.

Sonia - Je suis prête.

Moi - Je pense que je ne le suis pas.

Sonia - Ça va bien se passer hbiba, t'inquiète pas.

J'hoche la tête et lui souris.
Ont ferment notre chambre et direction un quartier de Toulouse.

Le trajet se fait en silence, j'ai beaucoup trop de crampes au ventre pour pouvoir parler.

Sonia se gare dans une grande 6-T et je sors de la voiture.

Plusieurs personnes nous regardent de loin et je me sens mal à l'aise.

Sonia - Bâtiment C, c'est ça ?

Moi - Oui, là-bas.

Sonia - Je t'accompagne jusqu'à là bas mais après, c'est ton moment hbiba, tu dois y aller seule.

Moi - Fais-moi pas ça....

Elle hoche la tête et attrape ma main.

Sonia - T'inquiète, je suis pas loin...

Je commence à accepter le fait d'y aller seule et ont se dirigent vers le bâtiment.
La porte de l'allée est déjà ouverte, du coup pas besoin de sonner.

Ont regarde juste le prénom plus le nom de ma maternelle et ont montent au 6 ème étages.

Une fois devant la porte, je touche de mes doigts la plaque ; Âbha E***

Sonia me fait un signe et s'en vas.
Je ne dis rien et me re concentre sur la porte.

J'ai du rester comme ça cinq minutes, me demandant si je devais frapper ou les laisser tranquille.

Mais la porte s'est ouverte et je suis tombé nez à nez avec une fille d'à peu près mon âge.

Fille - J'vais chercher le pain khalti ! Tu....

Elle m'a fixée et regardé bizarrement.

Fille - Oui ?

J'ai beugué une dizaine de seconde et elle a reprit la parole.

Fille - Vous êtes qui? TATAAAA Y A QUELQU'UN LÀ !

Moi - Je.... excusez-moi, je me suis tromp...

Une femme est apparue derrière la jeune fille. Et là, je peux vous dire que mon cerveau s'est déconnecté.
J'étais certaine. Âbha était bel et bien ma mère. Je l'ai ressentis.

Âbha - Salam Aleykoum benthi

Moi - Euh... bonjour...

Je n'arrivais plus à l'a regarder dans les yeux.

Un mec est passé devant elle, lui embrassant le front.

Homme - À taleur Yemma.

Il m'a regardé bizarrement et est partit en courant dans les escaliers.
Je pense que ma maternelle attendait un signe de vie de ma part.

Âbha - Rentres.

Femme - Tata laisse pas rentrer n'importe qui chez toi !

Âbha - Ssoukti va acheter le pain toi.

Elle a tournée la tête en lui glissant un «je reste»
Je suis donc rentrée et elle m'a demandé de m'asseoir au salon.

Femme - Dis nous pas que Zûhir t'as mise enceinte ? Fahim ? Jess.....

Âbha - Esma hmara laisse là tranquille !

Je n'arrivais pas à sortir un mot.
Mais je voyais qu'elles attendaient de ma part que je parle.

Moi - Je suis désolée de vous embêter...

Ma mère me sourit.

Moi - Je... je ne sais pas par où commencer enfaite.

Esma - Par le début, nan ?

J'ai entendu un coup, Âbha venait de lui mettre un coup de pied sous la table.

Moi - Je... vous avez été marié avec un Hakim...

Esma - Mais c'est qui cette fille ? Une kehba de ce kleb c'est ça ? Tu crois que...

Âbha - Cet homme est de l'histoire ancienne, je ne veux pas entendre parler de lui. Je suis désolé je ne peux pas t'aider.

Elle a commencé à se lever et mes yeux à se remplir.

Moi - Je... s'il vous plaît...

Âbha - Il faut que tu rentres chez toi maintenant, je suis désolé.

Moi - Je ne suis pas sa copine ou sa femme. Je... je suis sa fille...

Elle m'a regardé bizarrement.

Moi - Et je m'appelle Amira.

Je m'attendais à tout, vraiment, mais pas à ça !

Âbha - Comment tu peux ! Ma fille est morte Allah y Rahmo !


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Petite pub : CameeliaAlg 🔝 elle débute 😘😘

La suite à 170 ⭐️

Poussée sur les trottoirs par mon pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant