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neuvième chapitres-

Le lendemain
10heures 30 🕥

Lorsque je me réveille, je suis étonnamment seule dans le lit.
Yassar s'est réveillé avant-moi ? Comment c'est possible ?

Je me suis étirée et je suis sortie du lit.
J'ai enfilée un legging et un débardeur et je suis descendu.

Khalis - Salem !

Moi - Euhh... salut

Ibrahim - Comment ça va la grosse ?

Moi - Bien bien et toi ?

Ibrahim - El Hamdoullilah.

Moi - Yassar est debout ?

Nabil - On va commencer à croire que tu le kiff Yassar.

Bêtement, j'ai rougis.
Ce n'était pas vrai mais je n'aimais pas qu'on me charrie sur des choses pareil.

Yassar - J'ai entendu mon prénom ?

Khalis - La p'tite te cherchait.

Il m'a fixé longuement.

Yassar - Qu'est-ce tu veux ?

Moi - Je... ton ventre ?

Yassar - Eh reste à ta place Amira j'tai dis ! T'es ma kheba, pas mon infirmière !

J'étais choquée de sa réaction. Franchement, il est pas net ce garçon.
Il était resté à peu près calme ces derniers jours mais là..
J'lai vu dans ses yeux.Il avait la haine et bien sûre j'en subirais les conséquences. Sans le vouloir.

Je l'ai regardée et je suis partie en furie dans la salle de bain. Quel connard !

Je me passe de l'eau sur la figure et m'accoude à l'évier.
Respire Amira, c'est rien. Demain, tu seras loin d'ici, de lui.

Tu repartiras avec ton chèque et tout le monde sera content.

J'ai commencée à faire mes valises, comme ça demain je pars directement.
Pas envie de voir sa tête plus longtemps.
Oui, je me contredis mais je me rend compte qu' enfaite Yassar n'est qu'un pauvre connard et qu'il ne vaut pas un sous. Il finira sans doute comme mon père.

Lola - Hey qu'est-ce tu fous ?

Moi - Je prépare mes affaires pour demain.

Lola - Ah ok, mais tu sais ils restent plus longtemps du coup et..

Moi - Non Lola, je m'en fou. J'ai fais les jours que je devais faire et je ne resterais pas plus longtemps.

Lola - Même pour moi ?

Moi - Tu parles Lola, tu m'as pas calculée ses deux semaines. C'est mieux je te laisse.

Lola - Hmmm... merci

J'ai souris et j'ai finis ce que j'avais à faire.
Le soir, j'ai cuisinée un petit peu, vu que, personne ici ne savait faire.
Nous avons tous mangés ensemble, ils riaient. Même Yassar qui devait avoir vachement mal. Bien fait, rigole, rigole.

Une fois finie, j'ai tout mis dans le lave vaisselle. J'suis la kheba, pas la boniche.

Khalis - C'était grave bon Amira, t'es une femme à mariée... Euh, enfin..

Il avait compris sa gourde, il s'est tout de suite sentis mal à l'aise et Yassar et Ilyes ont éclatés de rire.
J'avais honte. Une fois de plus mais... Eux riaient.

J'ai rien dis et je suis montée en haut. Pour l'instant je ne veux voir personne.

Même Lola je l'ai envoyée chier avec ses «mais c'est ce qu'ont cherchent bébé» Non, ce n'est pas le but de ma vie et au grand jamais je n'aurais cherché à vivre de mon pauvre corps.
Quelle conne celle-là.

Je suis restée super longtemps allongée sur le lit jusqu'à ce que la voie de Yassar m'a fait sursauter.

Yassar - Eh t'ouvres c'te porte ?

Moi - Je... oui.

J'ai donc fais ce qu'il m'a demandé et il est partit se doucher. Moi, je rassemblais des choses futiles que j'aurais pu oublier de laisser dans mon sac.

J'ai allumé mon téléphone et j'ai regardée les messages d'Hakim qui m'insultait limite. Juste parce que je n'avais pas répondu.

C'est normal, c'est ton père :mdr:

J'ai pris une nuisette et j'ai filée sous la couette.
Yassar m'a rejoint pas longtemps après.

Yassar - Alors tu rentres demain ?

Moi - Oui.

Yassar - Tu ne veux pas rester plus ? Comme Lola ?

Moi - Non j'ai.... beaucoup de chose à faire.

Yassar - Dac, t'as pas zehma une copine pour prendre ta place ?

Je sais pas pourquoi mais la haine m'est montée à la tête. J'avais envie de l'insulter de tous les noms.
Pourquoi ? J'en sais strictement rien mais je pense que malgré tout, je me suis attachée à lui. À peine, mais quand même.

J'ai pas répondu et il n'a pas insisté, il a collé ses mains à mon corps et je l'ai laissée faire.
Nous avons couchés ensemble et nous nous sommes endormis.

Le lendemain-

Je me réveille il est 10H, je me choque d'avoir dormis autant. Ça va me manquer.

Je m'habille rapidement et sors de la chambre.
Personne n'est levé et je pars dans trente minutes pour mon train.

Je suis déçu, bon, je ne m'attendais pas à une fête d'au revoir mais quand même.
Il faut que je réveil Yassar, pour mon argent.

J'avance doucement jusqu'à la porte et fais des bruits de gorge.

Moi - Euh... Salam, est-ce que tu pourrais donner mon argent, je vais y aller.

Yassar - L'enveloppe dans le meuble tv.

Moi - D'accord, hm merci?

Il n'a pas répondu et je suis partis. J'ai pris ma veste et l'enveloppe.
J'ai ouvert la grande porte et je suis sortis.

J'ai vérifiée rapidement la somme mais il n'y avais que des billets de 500€ et 200€

Je me suis rendu à la gare et je me suis assise, rangeant ma somme dans une poche de mon sac.

Il faisait froid, ma veste ne me couvrait pas assez.

Je regardais les gens passer quand mon regard se bloqua sur une personne. Que je connaissais très bien.

Poussée sur les trottoirs par mon pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant