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A M I R A |
Toulouse

Je relis une dizaine de fois sa réponse, me demandant pourquoi je suis si bête.
J'aurais pu faire attention, mais en ce moment mon cerveau ne réfléchit plus mais agit.

Saber - Il faudrait retrouver Kassim. Il va faire une connerie.

Esma - L'a venger.

Ma mère passe ses mains sur sa tête et se dirige dans la cuisine.
J'étais sur le point de l'a rejoindre mais Esma me devance et me chuchote à l'oreille.

Esma - C'est de ta faute tout ça.

Je sais qu'elle a raison, mais pourquoi agit-elle ainsi avec moi ?
Je ne lui ai rien fais. Et puis, c'est ma cousine.

Saber - à moi Désolé hbiba on aurait préféré que les présentations se fassent d'une autre façon mais on doit le retrouver.

Moi - Je participe.

Saber - C'est dangereux.

Moi - S'il vous plaît, je vous dois bien ça...

Fahim - Ont pars chacun à 2

Ils ont tout les trois dis en même temps dis «Avec Amira.»
Ça m'a fait sourire et plaisir.

Saber - C'est bon Zûhir tu vas avec elle. Et Fahim avec moi. C'est bon ?

Ils hochent la tête et Saber et Fahim enfilent leurs vestes.
Ils passent chacun à leur tout embrasser ma tempe et s'en vont.

Moi - à Zûhir Je passe vite fais un coup de tel et j'arrive.

Il hoche la tête et je m'isole sur le balcon pour appeler ma soeur de coeur ; Sonia.

Je lui explique la situation et m'excuse.
Je lui propose d'aller m'attendre chez Âbha, mais elle fait les boutiques pour son mariage. Je l'avais même oublié...

Une fois la conversation finis, je re-rentre dans l'appartement et met mes chaussures.
Je passe vers Âbha et pose ma main sur son épaule.

Moi - On va le retrouver Âbha...

Âbha - Appelle moi Maman, Yemma ou Oummi mais pas Âbha benthi. J'ai retrouvé ma fille, je ne veux pas perdre mon fils.

J'hoche la tête et sors sous les regards foudroyant de ma cousine Esma.
Je sens que je ne vais jamais réussir à m'entendre avec celle-là.

Je descends en compagnie de Zûhir, ont passent dans le hall et biensûre îl y avait les TDM.

Je sentais quelques regards et certain sifflaient même.

Zûhir - Eh j'vous jure la vie D'ma mère posés même pas un oeil sur elle ou j'vous l'arrache wAllah !

Il a attrapé ma main et a demandé s'ils n'avaient pas vu Kassim.
Certains lui ont dis que si, quelques minutes avant avec un certain Rahim.

J'ai vu les sourcils de mon frère se froncer et il a murmuré un putain.

Ont est montés dans sa voiture et ont a pris la route je n'sais où.

Je voyais à quel point Zûhir était en colère. Je me sentais mal.
Je suis rentré dans leur vie et j'ai commencée les problèmes.

Zûhir - Tu m'as manqué Oukthy....

Je lui souris et il me le rend.
C'est tellement bizarre.
J'ai grandit sans amour, aucune affection et aujourd'hui, je remarque qu'énormément de gens m'aiment.
Et j'adore ça.

Nous arrivons devant un bâtiment et Zûhir stop la voiture.

Zûhir - Tu fermes les portes et tu m'attends là. Si quelqu'un te regarde ou heja tu m'appelles ?

J'hoche la tête et le regarde partir.
C'est vrai qu'il me ressemble énormément mon frère.

Je ne vais pas vous faire une description pour chacun d'entre eux, vu que niveaux traits ils sont pareil ; brun, yeux marrons qui tirent vers le vert, un visage fin et de grosses lèvres.
Ils sont tous stock, sauf Fahim qui est un peu plus sec.

Mais avec Zûhir nos traits sont semblables au millimètre près. C'est étrange.

Une vingtaine de minutes plus tard, mon frère revient. Seul.

Zûhir - Il est partit sur Lyon. Ont y vas.

Je le regarde bizarrement. Lyon est à 5heures de route minimum de Toulouse.

Je ne préfère rien dire.

Zûhir - Il est partit avec cinq mecs. J'sais ce qu'il veut faire mais j'sais ce qu'il l'attend. La prison.

Mon sang se glace. Je ne veux pas qu'il fasse ça pour moi.

Zûhir - Putain les autres répondent pas. Faut qu'ont les stops. J'connais personne sur Lyon.

Une idée me vient, mais je ne sais pas.
Yassar pourrait s'en occuper mais je n'ose pas lui demander.
Et merde, on parle de l'avenir de mon frère.

Moi - Arrête toi là, je passe un coup de fils.

Zûhir - Mais quoi? À qui ?

Je lui montre du regard d'exécuté ma demande et il le fait.
Je le remercie et sors de la voiture.

Les mains tremblantes, je compose le numéro de Yassar...

Ça sonne, une, trois, et c'est au bout de la quatrième sonnerie qu'il répond.

Voie de meuf - Allooooo?
Moi - Je veux parler à Yassar.

Normal, c'est son numéro que j'ai fais.
Je l'entend crier son prénom.

Yassar - Ouais ?
Moi - C'est Amira.
Yassar - Une revenante. Qu'est-ce tu veux ?
Moi - Écoute si je t'appelle c'est que j'ai pas le choix. J'ai un problème sur Lyon.

Il ne répond pas, attendant surement que je continu.

Moi - C'est une longue histoire mais j'ai retrouvé ma famille et... un de mes frères s'apprête à faire une grosse connerie chez.. chez Hakim.
Yassar - Et ?
Moi - Je viens de le retrouver et je ne veux pas qu'il finisse en prison de ma faute.
Yassar - Ton père mérite de crever une balle entre les deux yeux.
Moi - S'il te plait.
Yassar - Ok, je m'en occupe.
Moi - Merci...

Il ne me répond pas et raccroche.
Je souffle de joie et remercie Yassar dans ma tête un million de fois.
Je préviens Zûhir qui, à moitié rassuré me remercie.

Point de vue Yassar.

Coucouuuuu tout le monde !
J'espère que ça va !

Je vous souhaite un excellent Ramadan, que ce mois sacré vous apporte la santé, la joie et la prospérité.

Qu'Allah agrée notre jeûne, renforce notre foi et qu'il fasse de nous et notre descendance de pieux musulmans.
🙌🏾

La suite à 280 ⭐️ Inch'Allah

Poussée sur les trottoirs par mon pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant