Chapitre 4

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Leona était à peine levée, qu'elle se doucha et s'habilla. Elle sortit de sa suite et alla toquer à celle de Louis. Elle voulait aller voir quelques personnes avant de s'attaquer au producteur. La porte s'ouvrit sur un Louis, à moitié endormi. Leona le poussa à l'intérieur et referma la porte.

— Qu'est-ce qui se passe ?

— Qu'est-ce que vous vous souvenez d'hier soir ?

— On a gagné deux..., commença-t-il avec un grand sourire.

— M'en fous. Ensuite ?

— Euh..., dit-il en regardant la jeune femme perdu. On a fêté ça au bar de l'hôtel.

— Ensuite ?

— On a picolé et c'est le trou noir, avoua-t-il mal à l'aise.

— C'est bien ce que je pensais. Quand vous aurez trois minutes, vous irez vous excuser auprès de votre copain.

— Lequel et pourquoi ?

— Liam. Quand vous le verrez, vous comprendrez, dit-elle au moment où l'on frappa à la porte.

Louis alla ouvrir et resta en arrêt devant Liam qui se tenait dans l'embrasure de la porte.

— Qu'est-ce qui t'est arrivé ? lui demanda-t-il en désignant son bandage.

— Louis ! gronda Leona en lui faisant comprendre qu'elle lui parlait de ça.

— C'est... C'est de ma faute ?

— Oui, répondit Liam. Mais t'en fais pas, je ne t'en veux pas. C'étaient des délires d'ivrogne. Enfin, je l'espère, grimaça-t-il en s'asseyant sur le canapé.

— Vous voulez bien m'expliquer ? demanda Louis qui ne se souvenait absolument de rien.

— Tu as picolé, commença Liam. Avec Leona, on t'a ramené ici et quand tu es entré, tu as appelé Eleanor, affirmant qu'elle était ici. J'ai essayé de te faire comprendre qu'elle était en Angleterre. Tu t'es énervé, tu m'as poussé et j'ai fini le crâne contre la commode. La suite est un peu floue, dit-il en se tournant vers Leona en même temps que Louis.

— Vous avez reproché à Liam de vouloir vous prendre Eleanor, annonça Leona.

— C'est bien ce qu'il me semblait, confirma Liam.

— Oh non, grimaça Louis en s'empourprant de honte. Je suis désolé. Je ne comprends pas pourquoi j'ai dit ça.

— Louis, quand on est ivre, on ne ment pas. Si vous lui avez reproché, c'est que vous le pensiez. Il est peut-être temps de tout mettre à plat. Je ne voudrais pas que la prochaine fois, vous l'envoyiez au bloc opératoire ou à la morgue. Bon, je vous laisse discuter, dit-elle en rejoignant la porte. Liam, reprit-elle en se retournant, ça va ?

— Parfaitement, à part le mal de tête, car les antidouleurs ne font pas vraiment effet.

— D'accord, dit-elle en lui souriant. Je vais voir monsieur Cowell et après je suis toute à vous, si vous voulez aller vous promener ou autre.

Liam acquiesça avec un sourire et regarda sa garde du corps s'éclipser avant de reporter son regard sur Louis qui souriait.

— Pourquoi tu souris ? demanda Liam.

— Elle te plaît.

— Non, bien sûr que non. C'est ma garde du corps...

— Ce n'était pas une question, sourit à nouveau Louis. Et je ne vois pas en quoi ça gênerait. Elle assure ta sécurité. Si tu étais son copain, elle pourrait être qu'une meilleure garde du corps.

Protect me, Love me, Save meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant