J'observe le feu d'artifice, mais je suis beaucoup plus tenté de regarder le spectacle près de moi et d'observer Kaithlyn émerveillée. Exactement comme l'année dernière. Je me suis rendu compte à quel point elle comptait pour moi ce soir-là, il y a un an. L'instant était magique. Mais aujourd'hui ça l'est davantage. Je pose ma main sur Amalia. Mes deux princesses. Je donnerais tout ce que j'ai pour elles. Est-il possible d'aimer à ce point ? Maintenant je le sais. Enfin presque. Je ne connais pas l'ampleur de ce que je ressens pour elles, mais c'est démesuré. Et je sais que ça pourrait me tuer si tout s'arrêtait aujourd'hui.
Le feu d'artifice se termine sous les applaudissements et j'ai loupé la moitié, mais tant pis. Kaithlyn se tourne vers moi et elle affiche un grand sourire. Même ses yeux brillent... Elle est heureuse. Je passe ma main sur sa joue en me penchant pour atteindre ses lèvres. Je l'embrasse pour lui dire qu'elle est tout pour moi et que je l'aime à la folie. Elle relâche mes lèvres, à bout de souffle et je souris avant d'embrasser son front.
— Je t'aime Kaithlyn.
— Je t'aime aussi mon amour.
Elle dépose un baiser sur ma joue et je caresse sa nuque du bout des doigts. Elle frissonne et je me redresse en frottant ses épaules.
— Allez bébé on rentre avant que vous n'attrapiez froid toutes les deux.
— Oui allons-y.
Elle se lève et réinstalle Amalia dans sa poussette et nous nous mettons en route vers la maison. Une fois que nous sommes arrivés, elle la prend dans ses bras en lui déposant un petit bisou et me dit qu'elle va la changer. J'en profite pour préparer le biberon, car il va être minuit et celui-là, il est sacré. C'est toujours celui où on commence à peine à s'endormir et elle nous réveille.
Je monte ensuite et je vais lui apporter le biberon. Elle termine d'attacher son pyjama et Amalia tête sagement son poing. Kaithlyn me sourit en la prenant dans ses bras.
— Papa est très réactif.
— Très. Et après dodo. Plus de quatre heures de suite si possible... Tu peux pleurer vers cinq ou six heures quand je me lève, c'est parfait.
Kaithlyn rit.
— Comme si elle allait te faire plaisir. C'est son estomac le chef ici.
— Je le sais bien, dis-je en souriant.
J'embrasse sa petite tête avant d'aller me changer et me brosser les dents. Lorsque je repasse dans la chambre, elle est assise au bord du lit en lui donnant. J'en profite pour préparer mes affaires pour demain. Je passe la journée à l'hôpital ça me convient parfaitement pour terminer la semaine, mais j'ai deux réunions alors costard oblige. Je vais ensuite me mettre sur le lit pour regarder Amalia terminer son biberon. Kaithlyn la redresse et me regarde.
— Et maintenant le rot sur papa pendant que maman se change.
— Volontiers !
Je souris en la prenant contre mon torse, m'appuyant contre la tête de lit et je caresse son dos en embrassant sa tête. Kaithlyn dépose un baiser sur mon front avant de disparaître dans la salle de bain.
Amalia a les yeux grands ouverts et n'est sûrement pas prête de s'endormir. Je glisse mon index dans sa petite main, qu'elle serre. Qu'est-ce qu'elle peut être belle... On a fait une combinaison parfaite avec Kaithlyn. Elle lui ressemble beaucoup, même si Kaithlyn dit le contraire. Mis à part les yeux et peut-être le peu de cheveux qu'elle a, le bas du visage elle ressemble à sa maman. C'est le meilleur cadeau que l'on m'ait fait... Elle est tellement précieuse que j'espère que la vie sera docile avec elle, j'y veillerais tant que je peux. Ses débuts ont déjà été assez difficiles. Je passe mon nez sur sa tête, dans ses petits cheveux en l'air en fermant les yeux. Je pourrais passer de longues heures, juste à la tenir comme ça dans mes bras, contre ma peau, comme lorsqu'elle venait de naître. J'attendais toujours le moment du peau à peau avec impatience.
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Paris, Love & Hospital T3 : My lovely doctor
RomanceLa menace s'est finalement abattue sur Eux et ce qu'ils attendaient tant est enfin arrivé, mais à quel prix ? Il lui a demandé de ne jamais l'oublier, Elle ne pouvait pas vivre sans lui. Cependant un cadeau tombé du ciel l'aiderait à garder espoir...