Paris, Love & Hospital T3 : My lovely doctor

Chapitre 2 - Kaithlyn

Mardi 5 janvier 2016

Connor m'a emmené à Nice ce matin pour le premier grand jour de l'hôpital. J'ai fait plus d'administratif qu'autre chose, j'ai pris la place de Léo. Je suis passée dans chaque service pour voir si tout était au point et j'ai dû vérifier les différents dossiers de Léo pour sa recherche et reporter les consultations qu'il avait cette semaine. L'oncologue qui travaille avec Léo était présent ce matin et nous avons travaillé ensemble. C'est lui qui assurera la continuité de la recherche tant que Léo n'est pas revenu. C'est étonnant de voir un hôpital ouvert si vide, mais ce n'est que le premier jour et tout se met en place doucement.

Connor me conduit jusqu'à Léo maintenant. Il est presque seize heures et j'ai le droit à mes deux heures de visites. Il m'accompagne jusqu'aux portes de la réanimation et une infirmière m'ouvre. Elle me sourit.

— Bonjour madame Martinez. Entrez.

— Bonjour. Merci beaucoup.

Elle m'accompagne jusqu'au box de Léo.

— Nous venons de lui faire quelques examens pour voir si tout est ok. Il va pouvoir passer dans un service de rééducation et je pense que d'ici la fin de la semaine s'il travaille bien, il pourra rentrer à la maison.

— C'est super, je vous remercie. Il n'a pas besoin d'énormément de rééducation, n'est-ce pas ?

— Non juste pour retrouver un peu de force musculaire. Il tient à peine sur ses jambes, mais c'est dû au fait d'avoir été allongé sans bouger. Ça revient assez rapidement ne vous en faites pas.

— D'accord je vous remercie.

J'entre dans le box et je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant assis sur le lit. Il a meilleure mine.

— Je me disais bien que j'entendais ta voix.

— Bonjour mon amour.

— Salut.

Il sourit et je vais près de lui, caresse sa joue en venant embrasser ses lèvres. Il me les rattrape lorsque je tente de m'éloigner et prolonge le baiser. Il glisse ensuite ses doigts dans mes cheveux en me faisant des petits baisers. Ce que ça a pu me manquer ça. Je souris en me redressant et câline sa joue encore sans repousse.

— Comment tu vas Léo ?

Il soupire.

— J'en ai marre d'être ici. On vient m'embêter toutes les heures nuit et jour, la nourriture est nulle et en plus on ne me donne pas grand-chose. Ce matin, j'étais le cobaye des étudiantes, j'ai des bleus partout.

Il soupire à nouveau et je ne peux m'empêcher de rire en m'asseyant au bord du lit face à lui. Le revoilà.

— Mon pauvre chéri... Quand tu seras à la maison, tu mangeras beaucoup mieux. On m'a dit que tu pourrais rentrer en fin de semaine, si tout va bien.

— Et s'ils se décident à me faire marcher ! Ça va être un truc ça aussi. Je n'arrive pas à aligner deux pas sans manquer de me casser la gueule, je ris.

— Comment tu parles Léo dis donc, il sourit.

— Ça me saoule. Enfin bref, arrêtons de parler de ça. Raconte-moi ta journée.

— J'ai été à l'hôpital voir si tout avait bien démarré, régler les derniers détails. J'ai reporté tes consultations et celui qui fait l'essai avec toi s'occupe des premiers rendez-vous tranquillement.

— Tu es super.

— Je voulais passer voir si la maison était finie, mais je voulais arriver à l'heure ici.