Chapitre 31 - Kaithlyn

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Dimanche 31 juillet 2016

Notre petite princesse a eu deux mois mardi dernier. J'ai l'impression que c'est passé à une vitesse. Dans dix jours, c'est notre mariage et son baptême. J'ai essayé ma robe la semaine dernière et elle est tout simplement parfaite. Alayna et mon père en ont même pleuré. Ma mère était de glace, mais elle m'a dit qu'elle m'allait plutôt bien. Le lendemain avec Léo, Thomas et Alayna nous nous sommes occupés de la tenue d'Amalia. Et vendredi, c'est Léo qui a été choisir son smoking avec son frère et sa sœur. J'ai tellement hâte d'y être.

Je regarde Amalia endormie dans mes bras avant de la coucher dans son lit puis je rejoins Léo qui est dans son bureau.

— Tu fais quoi mon amour ?

Je vais m'asseoir sur ses genoux en reculant légèrement son fauteuil et il enlace ma taille.

— Je réservais pour notre voyage de noces.

— C'est vrai ? Et où est-ce que l'on va ?

Je fais la moue pour l'obliger à me le dire et il rit. Le procès nous a obligé a décalé notre périple et nous avons donc opté pour une seule destination, que Léo se fait une joie de me cacher.

— Tu ne m'auras pas bébé. Tu le sauras le onze au matin.

— C'est injuste. Tu es toujours plein de surprises, mais j'aime bien.

— Et tu dois en avoir marre.

Il sourit en passant sa main sur ma joue et embrasse ma joue.

— Quand c'est des bonnes surprises pas du tout ! Pas trop stressé pour demain ?

Il hausse les épaules et s'appuie en arrière dans son fauteuil.

— Si l'on veut.

Je caresse sa joue en le regardant. Il a finalement accepté de se rendre au Bal de Paris après que je l'ai fortement motivé. Nous partons demain et nous rentrons mardi matin. Un aller-retour rapide, car c'est Alayna qui garde Amalia ici à Nice. C'est juste pour faire acte de présence qu'il y va parce que le cœur n'y est pas du tout. En effet, demain ça fera un an que tout a vraiment commencé avec la folie de Vincent et son oncle, et que tout s'est terminé entre lui et moi. Il m'avait laissé tomber alors qu'il m'avait promis le contraire, il m'a abandonné seule et désespérée. Je ne lui en veux plus aujourd'hui, mais qu'est-ce que j'ai pu lui en vouloir à ce moment-là.

— Bébé ? À quoi tu penses ?

Il tourne mon visage vers lui et je rétablis le contact avec ses yeux.

— À nous... Il y a un an, tu me quittais...

— Et c'était la plus grosse connerie de toute ma vie.

Il me serre dans ses bras et je soupire.

— Qu'est-ce que j'ai pu te détester ce jour-là... Et les suivants.

Il se crispe légèrement et je respire dans son cou.

— Je me suis détesté aussi, je te rassure, me dit-il. Qu'est-ce que j'étais mal les jours suivants, je ne m'étais jamais vu comme ça. Je ne me suis pas changé ni lavé pendant six jours.

Je ne peux m'empêcher de rire en me redressant, mais lui ne sourit pas.

— Tu es sérieux ?

— Bien sûr que oui. Je me suis allongé sur mon lit en rentrant, après quelques verres d'alcool et je n'ai plus bougé de là. À part pour pisser. Je n'ai pas mangé, je portais encore le même pantalon la semaine d'après, je ne me suis pas rasé, je n'ai pas fermé l'œil un seul instant et je n'ai même pas ouvert les stores.

Paris, Love & Hospital T3 : My lovely doctorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant