18 : Salomé

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Je cours vers le bar, l'attrape par la main et le tire en dehors. Je l'embrasse au milieu de la route, puis le tire à nouveau. Nous courons vers l'appartement. Je l'attire vers ma chambre, le pousse sur le lit. Il s'étend style une étoile. Dans le tiroir je sors un accessoire qui n'attendait que lui. J'attrape ses mains, les plaquent derrière sa tête et lui boucle les menottes. Je baisse son pantalon et son boxer d'une traite. J'attrape son sexe. Ma main fait des va et vient. Ma bouche s'approche de ses cuisses. Je l'embrasse autour de son sexe. Je m'approche du but. Elle est dans ma bouche. Entièrement. Je vois dans ses yeux le plaisir que je lui offre.

Dring, dring,....

Le réveil me fait sursauter. Ce n'était encore qu'un fantasme endormi.

Soudain je me rappelle qu'hier soir,  je me suis fâchée avec Naëllia.
Jamais je n'aurais cru qu'elle puisse me cacher un truc du genre. 
Je ne sais pas la réaction  que j'aurai en la voyant au salon, tout à l'heure. Je crois que je vais essayer de l'esquiver. Enfin,... On verra bien.

J'ouvre mon portable. Deux SMS ;

"Tu fais la tête ? Bisous My Love"

"Pardonne-moi, je ne pensais pas te faire du mal ma chérie. Bisous My Love"

Je n'ai pas envie de lui répondre. Pas pour le moment. Je suis en colère. Les choses auraient pu se passer autrement.

Je descends à l'institut. Naëllia n'est pas encore arrivée. Je prépare les choses habituelles.
Quelques minutes plus tard.

- Bonjour Salomé.

- Salut !

- Tu m'en veux encore ?

- Bien sûr que oui ! Je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu ne m'as rien dit.

- Moi non plus,... J'avais peur pour toi.

- Qui t'a dit de décider à ma place ? Et même si je me ramasse la guelle, et alors ? Je ne suis pas en sucre non plus.

- Je suis désolée.

- Fallait y penser avant !

- Tu veux que j'arrange les choses ?

- Non, je vais me débrouiller.

Je pars en direction de la cabine.

- Salomé ?

Je continue sans me retourner.

- Salomé ?

J'ai trop mal pour répondre. Il faut que ma colère redescende.

Je m'enferme dans la cabine. J'inspire un bon coup. Je me passe un peu d'eau sur le visage avant d'aller accueillir mon premier client. Monsieur Blaviot. Il est déjà venu au salon. Il n'est pas bavard du tout. Il est plutôt timide. Ça m'arrange bien, je n'ai pas l'esprit à papoter en ce début matinée.
Je vais pour l'accueillir. J'aperçois Naëllia au fond du salon la mine dépitée. Elle l'a bien méritée. J'espère qu'elle cogite un peu.

La journée passe d'une lenteur effroyable. Je n'ai pas adressé la parole à Naëllia de la journée. Je vois bien qu'elle n'est pas bien, qu'elle s'en veut. Mais, j'ai encore beaucoup de mal à prendre du recul.

De retour à l'appart', j'appelle ma mère. J'ai besoin de réconfort.

- Allo !

- Oui maman c'est moi.

- Ça ne va pas ma chérie ?

- Si pourquoi ?

- Tu as une petite voix.

PassionnellementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant