Khalil avait crispé ses poings.
Quatorze jours ! Impossible !
Poussant d'innombrables jurons en traversant la pièce, il réfléchissait à un moyen de retarder ce départ.
C'était beaucoup trop court ! Pensa Khalil.
Mais à quoi devait-il s'attendre ? Après tout elle était à Saharazan pour des vacances pas pour s'occuper ses filles. Les bras tendus contre son bureau, Khalil savait qu'il devait réfléchir maintenant avant que ce ne soit trop tard.
Cette jeune femme intrigante ne pouvait pas partir aussi tôt et cette vague de colère l'entraînait à se concentrer d'avantage. De multiples solutions traversaient son esprits, il n'avait plus qu'à choisir l'une d'entre elle pensa Khalil en tirant son tiroir pour y prendre le bien de la jeune laissé en abandon à son arrivée.
Observant le ruban blanc entre ses doigts, Khalil s'était redressé pour se mettre à la fenêtre. Il était le puissant cheikh que l'on redoutait et voilà qu'il n'arrivait plus à penser correctement sans avoir l'image de cette jeune femme naviguait dans son esprits sans qu'il puisse y mettre un terme. Serrant le ruban dans sa main Khalil contemplait la vue.
— RAHKIN ! Cria-t-il.
La porte ouverte à l'instant où son appel qui ressemblait à un cri de désespoir c'était fait entendre, Rahkin était déjà dans son bureau prêt à exécuter ses ordres.
— Cherche les passions de cette jeune femme, fouille appel sa tante mais trouve quelque chose n'importe quoi ! Elle doit bien avoir des passions non ? Demanda Khalil comme si son bras droit avait toutes les réponses à ses questions.
D'un faible sourire, Rahkin avait grimacé.
Grimaçant à son tour en laissant échapper un soupir, Khalil voulait le mettre en garde de ne surtout pas revenir avec la seule information qu'il détenait déjà.
— Je sais déjà qu'elle aime les livres. Alors il faut que tu me trouves une passion susceptible de lui faire plaisir, mais tout sauf les livres.
— Très bien votre altesse j'y vais de ce pas.
— Merci Rahkin.
Reconnaissant envers lui, Khalil lui avait adressé un sourire avant qu'il ne franchisse la porte.
Reportant toute sa concentration sur son vaste domaine, Khalil voyait là une chance de la conquérir sans éveiller le moindre soupçon.
La séduisante jeune femme était difficile à atteindre elle semblait le fuir non ! Elle le fuyait ! Khalil avait pu voir ses lèvres impeccablement dessinés se pincer à chaque approche de sa part.
C'était un signe clair et pourtant Khalil n'avait pas la moindre envie de lâcher les rênes de ce doux combat. Il n'avait pas l'intention de baisser les armes ni aujourd'hui ni demain ni même dans les prochaines semaines.
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Un cheikh amoureux
Romance- Ainsi donc mes filles disaient vrai ? Vos yeux son magique...... Si Ella a du mal à garder la tête bien levé sous la pression des doigts de l'homme , jamais elle aurait pensé débuter son voyage par des ennuis en voulant bien faire. Pire ! Terrifi...