— Alors parler-moi de vous. Débuta l'homme d'une voix qui lui donner l'ordre d'y répondre.
Dégustant ce qu'elle avait manqué tout à l'heure le ventre appréciateur de toutes ces bonnes choses, Ella avait relevé la tête.
— Oh et bien il y a pas grand-chose dire vous savez je vis en Ecosse j'habite chez ma tante et je bouquine. Dit-elle d'un haussement d'épaule.
— C'est tout ? Fit-il surpris
Acquiesçant de la tête, Ella s'était redressée tout en savourant son beignet fourré au poulet épicé.
— Vous me surprenez Ella.
Portant ses doigts contre sa bouche pour faire passer le beignet qui semblait avoir du mal à se frayer un passage, Ella l'avait avalé d'une traite en entendant son prénom sortir de sa bouche de manière très sensuelle.
— Pourquoi ?
— Vous êtes très mystérieuse.
D'un bref coup d'œil vers son hôte qui lui souriait avec gentillesse, elle avait tendu sa main vers l'une des assiettes sans s'imaginer qu'il allait s'en saisir au vol.
Cherchant à y être insensible, Ella ne sentait plus son cœur battre sous la pression de ses doigts.
— Vous êtes la première femme que je vois manger avec appétit.
Si elle priait intérieurement qu'il la relâche, il ne semblait pas décidé à lui rendre sa main.
— Je n'ai rien mangé hier. Confia-t-elle en soudant son regard.
Desserrant sa main jusqu'à la relâcher complètement, il avait froncé des sourcils.
— Mon avion a atterri tôt dans la matinée hier, j'ai passé ma journée à chercher mon chemin. Expliqua Ella. Je meurs de faim.
— Pourquoi ne pas l'avoir dit !
— Parce que vous ne m'avez pas laissé l'occasion de dire quoi que ce soit ! Rétorqua Ella sur la défensive.
— Et le petit déjeuner ? Enchaîna le cheikh froidement.
— Je ne me sentais pas à ma place figurez-vous, je me sentais mal à l'aise et je le suis en ce moment.
Si elle s'était défendue comme elle le pouvait, Ella ne préférait pas le regarder.
Pendant un long moment Khalil était resté silencieux pour étudier la jeune femme et prendre conscience de ses erreurs. Ça aurai dû être lui de lui proposer à manger, pas l'inverse pensa Khalil furieux contre lui-même.
— Alors cessez de l'être. Fini-t-il par dire en déposant les plats près d'elle, jusqu'à perdre tout espoirs de s'approcher.
Depuis quand devait-il s'interdire de toucher une femme ? D'habitude elles fondaient devant lui et il ne mettait pas longtemps à finir par coucher avec elles, mais elle était si différente que Khalil s'empêchait d'agir.
Cette Écossaise était de loin la plus belle femme qu'il ait jamais rencontrée. Elle reflétait la douceur et la vulnérabilité. En une journée, elle avait réussi à apporter un peu de chaleur dans son vaste domaine, ses filles ne voyaient que par elle. Khalil ne voulait pas gâcher ça au risque de...... la perdre ?
Un tendon de sa mâchoire c'était contracté, jusqu'à en devenir douloureux.
— Et vous ?
Revenant à la réalité, surpris qu'elle puisse parler sans avoir à lui poser une question, Khalil n'avait pas mis longtemps à comprendre sa question.
— Je le cheikh farath, Prince de Saharazan le troisième pilier de ce vaste pays.
Les doigts tâchés de sauce, elle s'était touchée le visage et Khalil pouvait voir ses joues s'empourprer.
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Un cheikh amoureux
Romansa- Ainsi donc mes filles disaient vrai ? Vos yeux son magique...... Si Ella a du mal à garder la tête bien levé sous la pression des doigts de l'homme , jamais elle aurait pensé débuter son voyage par des ennuis en voulant bien faire. Pire ! Terrifi...