Dissimulant son visage devant la porte du cheikh, Ella se demandait depuis combien de temps elle fixait la porte mal à l'aise à l'idée de devoir trouver ses mots devant lui. Elle avait juste envie de décamper sur le champ.
Serrant les poings contre ses hanches le visage complétement grisé par sa mine déconfite, Ella sentait déjà le rouge monter à ses joues.
<< Tu entres et tu t'excuses ce n'est pas compliqué Ella ! >>
Laissant un garde passait devant la porte, Ella avait attendu quelques minutes avant de s'élancer sans même cogner un geste regretté la seconde suivante.
— Oh mon dieu ! Je suis désolée ! s'écria-t-elle en portant une main sur ses yeux.
Ecarlate et dans le noir, Ella cherchait à regagner la porte sous les rires exquis de malice dans la voix de l'homme.
Grâce au ciel, il était de dos se rassura Ella elle n'avait rien vu juste une masse épaisse de muscles.
— Allons mademoiselle si vous continuer un peu plus sur votre droite nous allons finir par prendre une douche ensembles. Commenta l'homme en jurant qu'il était tout près d'elle.
— la situation n'est pas porté à rire monsieur ! Déclara Ella fiévreuse et dans l'obscurité en cherchant à s'appuyer sur un mur.
— Au contraire ! Riposta l'homme. Je trouve cette situation très amusante, surtout si vous continuez à pénétrer dans ma salle de bain vous y êtes presque ! dit-il en l'encourageant.
S'arrêtant en tapant du pied, Ella se sentait rougir d'avantage.
— Habillez-vous enfin ! supplia-t-elle
— Mais je le suis ! Affirma-t-il
Cachant son visage jusqu'à s'empêchait de respirer, Ella doutait qu'il dise vrai.
— Puis-je avoir votre parole ?
— Ma parole d'honneur. Répliqua-t-il vivement.
Hésitant quelques secondes, Ella avait fini pour enlever ses mains en se risquant d'ouvrir un œil.
Apercevant une chemise soir, elle avait ouvert complètement les yeux avec l'image de lui nu encore pleinement vivante dans sa tête.
— Je suis désolée j'aurai du frapper. déclara-t-elle après avoir repris ses esprits.
Tournant la tête vers sa gauche, Ella s'était de nouveau empourprée car elle était bien à quelques mètres de sa salle de bain. Détaillant la pièce d'un œil inquiet, Ella se demandait comment elle avait atterris jusqu'ici la chambre était vaste de beaucoup de recoins bien plus que la sienne.
— Ça ne fait rien mais vous êtes bien la première à rentrer sans y être invité.
— Alors je devrais recommencer depuis le début et.......
— Ne soyez pas ridicule. Coupa-t-il en la rattrapant par le bras. Que voulez-vous me dire ?
— Je voulais m'excuser pour ce matin...
Cachant son embarras, Ella s'était surprise à le regarder de haut en bas. Vêtu de noir il était tout aussi beau que ce matin dans sa dishdasha et Ella s'était battue contre elle-même pour dissimuler son trouble.
— Ça ne fait rien vous êtes toute pardonnée.
Revenant sur la terre ferme à ses mots Ella avait esquissé un petit sourire.
— Alors comme ça vous dansez ? Lança l'homme.
— Qu'... quoi ?
— Les filles m'ont faits part de votre danse.
— Je n'appellerai pas ça danser. Fit-elle en grimaçant les lèvres pincées. J'ai tourné sur moi-même pour éloigner le monstre.
D'un bref rire moqueur, il s'était avancé en regardant au-dessus d'elle.
— Vous êtes doté d'une imagination débordante. Remarqua le cheikh.
— Il le faut bien dans une situation d'urgence non ?
— Vous avez tout à fait raison. Affirma-t-il en plissant les yeux avant de frapper dans ses mains en la faisant sursauter.
— Bien ! Il est temps de sortir êtes-vous prête ?
— Sortir ? Où ça ?
— Et bien en ville. Dit-il avec évidence. Vous avez émis le souhait de sortir, alors nous allons sortir aller donc chercher vos affaires. Ordonna-t-il en disparaissant.
Plantée au milieu de la pièce, elle avait glissé ses pieds sur le sol résignée.
Curieuse elle avait penché la tête vers le grand lit, il était si beau et si grand que c'était presque à s'y perdre dedans. Ne s'attardant pas plus au risque de le faire attendre, Ella était partie en direction de sa chambre en se demandant bien ce qui allait bien lui arriver encore.
Passant la porte les mains jointes, Ella avait encore la vision du dos nu de l'homme en remerciant le ciel de ne pas avoir cédé à l'envie de baisser les yeux sur le reste de son corps. La situation était déjà bien embarrassante comme ça surtout quand il avait pris plaisir à s'en amuser.
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Un cheikh amoureux
Romance- Ainsi donc mes filles disaient vrai ? Vos yeux son magique...... Si Ella a du mal à garder la tête bien levé sous la pression des doigts de l'homme , jamais elle aurait pensé débuter son voyage par des ennuis en voulant bien faire. Pire ! Terrifi...