Chapitre 41

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Les mains dans les poches il la considérait sans plaquer sur son visage la moindre colère ou bien un sentiment d'agacement et Ella en fut troublée.
— Je t'écoute habibti.
— Non c'est à toi de parler pas moi !
Un long silence c'était fait entendre dans la petite cuisine.
— J'ai trouvé le papier. Annonça-t-il en contournant la table.
La violence de son parfum enivrait son nez, Ella avait dû s'armer de courage pour le confronter.
— Et alors tu pence que tout est réglé maintenant ?
Il l'avait dévisagé avec incrédulité.
— Oui tout est réglé épouse moi Ella.
Son cœur avait chaviré, déposant sa tasse de café sur la table, son cœur battait jusqu'à cogner contre les veines de son poignet.
— Ta femme m'a dit que j'étais stupide de te croire.
Glissant sa main sur la sienne en enlaçant ses doigts, Ella avait fait de même envoûter par son regard.
— En effet tu es stupide.... Stupide de l'avoir écouté.
Cette accusation c'était posé sur son cœur en lui arrachant un long soupire.
— Si j'ai cherché se papier pendant des jours c'est uniquement parce que je t'aime Ella.
— Qui me prouve que tu n'essayes pas de me tromper des vrais raisons, avec cette demande, qui pour moi, tire du surréaliste. Demanda-t-elle en cachant son trouble de l'avoir entendu lui dire ce qu'elle attend depuis des jours.
— Bon sang je te dis que je t'aime et tu cherches..... Tu as raison chérie. Abdiqua le cheikh en reprenant son calme. Je m'y prends comme un pied.
— Je ne te le fait pas dire. Affirma Ella boudeuse.
— jamais je n'aurais cru tomber en amour pour quelqu'un et c'est toi et je ne veux que toi. Déclara-t-il en posant ses lèvres sur sa bouche.
— Sûr ?
— Ella... Gronda-t-il en fixant ses iris.
Reprenant ses lèvres d'un baiser ardent, Ella nageait dans le bonheur.
Blotti contre son torse, elle sentait des larmes de bonheur rouler sur ses joues.
— Papa !
Interrompu par les petites filles à l'origine de leur retrouvaille, Ella s'était écartée de lui pour les laissaient l'étreindre.
— Maman nous a dit que tu allais nous rejoindre ! Murmura Lana contre son visage.
Malgré l'immense bonheur qu'elle ressentait, Ella appréhendait sa réaction.
— Maman a toujours raison. Déclara-t-il en se relevant pour l'obliger à la regarder.
— Tu penses que ta tante serait d'accord si nous restons ici pour quelques jours ?
Ella avait souri.
— Oui j'en suis sûr mais mon lit et très petit. Précisa Ella.
— Alors il va falloir se serrer.
Déposant un baiser sur sa bouche, il l'avait soulevé par la taille pour qu'elle entoure ses bras autour de son cou.
— Je te demande pardon d'avoir douté Khalil.
Ses lèvres c'étaient déposés sur son cou.
— Je t'aime n'en doute jamais.
— Moi aussi je veux que tu me porte papa ! Exigea Laila en tirant sur sa jambe
Éclatant de rire, Khalil avait déposé sa douce Ella pour se saisir de sa fille tout en déposant d'un simple regard sur elle, son envie de la posséder.

Un cheikh amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant