Un cheikh amoureux

Chapitre 23

    Se mordant l'intérieur de sa joue à de nombreuse reprises extrêmement tendue, Ella tournait en rond dans le salon en remontant le corset rouge de sa robe serré toute les deux minutes.
— Tu es une princesse ! S'écria une petite voix.
Tournant sa tête en souriant, les deux fillettes sauraient les pieds joints.
— Tu es belle ! S'écria Lana les yeux étincelant.
— Merci. Dit-elle en s'agenouillant auprès d'elle.
Fixant l'horloge, nerveux, Khalil ressentait pour la première fois de sa vie de l'anxiété.
Comment était-elle ?
Avait-elle mis sa robe ?
Plusieurs questions subsistaient dans son esprit, avant d'ouvrir la porte déterminé à avoir des réponses à ses questions, traversant les pièces les poings serrés Khalil s'était arrêté devant le salon pour découvrir un moment merveilleux.
Tellement magnifique et semblable à la bonté pour ses enfants, elle avait froissé sa robe pour se mettre à leurs niveaux et si la discutions était peu garnie, Khalil en savourait chaque moment.
Ses yeux vairons étaient une explosion de beauté si rare qu'il avait dû s'interdire d'avancer, avant de reprendre toute sa tête.
— Où tu vas Ella ? Demanda Lana une moue aux lèvres.
Caressant les cheveux de l'enfant, Ella se demandait ce qu'elle devait bien répondre.
— Avec moi. Lança une voix derrière elle.
Se redressant en poussant sur ses jambes tremblantes, Ella s'était retournée. Un courant brûlant c'était logé dans ses veines tant qu'elle s'attardait sur ses épaules sculpturales, enfermés dans sa veste noire.
— Et pourquoi papa !
Baissant les yeux sur ses minuscules gardes du corps, Ella n'avait pût empêchait un rire de sortir de sa bouche en voyant Laila faire barrage à son père les jambes écartés, tandis que Lana s'était accrochée à sa jambes.
Le cheikh s'était abaissé en face de ses petits gardes en souriant.
— Vous voulez bien me la prêter pour ce soir ?
Si la question semblait être un moyen de faire comprendre à ses filles de façon douce de la laisser passer, Ella sentait son estomac se nouer un peu plus.
— D'accord mais jusqu'à quand ? Chantonna Laila en caressant le visage de son père.
— Nous ne rentrerons pas tard je t'en fais la promesse... viens par-là Lana.
Se décrochant de sa jambe, elle était partie se réfugier contre l'épaule de son père.
— Vous allez rester avec madame Nicole elle va vous lire des histoires.
Levant les yeux vers la gouvernante qui semblait connaître la famille, elle lui avait adressé un sourire et elle lui avait rendue.
— D'accord ! S'écria-t-elles en chœur.
Embrassant les petites filles, Ella l'avait suivi jusqu'à se retrouver complètement....
Seule avec lui.
— Vous êtes éblouissante Ella.
Marchant à côté de lui en vérifiant sa trajectoire avec prudence, Ella se demandait combien de temps ses pieds allaient tenir dans ses chaussures.
— Je vous remercie. Dit-elle enfin dans l'ascenseur.
À l'écoute de la trajectoire de l'engin, Ella avait pris une respiration bruyante sous le regard de Khalil qui pouvait ressentir tout le stress de la jeune femme pourtant envoûtante.
— Détendez—vous Ella tout va bien se passer.
Lui accordant un regard de ses yeux étincelant d'un éclat pure, dans chaque iris différentes, Khalil avait crispé sa mâchoire en lui offrant son bras.
— Je.. je suppose que tout le monde vous connaît ici ?
— Comme le loup blanc. Affirma-t-il à son grand désespoir quand l'ascenseur c'était ouvert.
Agrippant son bras, Ella découvrait avec des yeux ronds que le hall avait changé.
Les lumières pétillantes annonçaient simplement que la soirée ne faisait que commencer, des couples élégant marchaient dans des directions opposés smoking et talon haut était au rendez-vous et Ella avait posé une main sur son ventre en empêchant ses jambes de faire demi-tour.
Suivant le cheikh dans le vaste hall, Ella se sentait observer beaucoup trop à son goût.
— Inutile de vous dire que je ne me sens pas du tout à l'aise. Lança Ella.
— Inutile c'est vrai... vos ongles enfoncés dans mon bras est suffisant. Répondit-il en souriant.
Desserrant sa prise, Ella avait grimacé la honte marqué sur ses joues.
— Veuillez apporter une coupe de champagne à cette jeune femme. Exigea Khalil au serveur en tirant lui-même la chaise.
Contournant la table pour prendre place, Khalil dévisageait la jeune femme aux longs cils noirs recourbés jusqu'à cacher ses yeux.
— J'ai la nette impression que c'est la première fois que vous dinez avec un homme. Dit-il d'un œil inquisiteur.
Fixant son visage aussi dur que le marbre, Ella avait viré au rouge.
— En effet c'est la première fois. Avait-elle avoué en regardant le serveur lui déposait une flûte.
— Allons vous n'avez pas eu de petit ami assez galant pour vous offrir un dîner ? Demanda ce dernier en poussant sa question au plus profond qu'elle l'avait redouté.
— Non... déclara Ella en déglutissant les mains moites. Ma tante a été très malade, j'ai consacré ma vie pour elle. Expliqua-t-elle en buvant une gorgée de champagne. Et elle m'a offert ce voyage pour que je me socialise et je l'ai fait... avec deux petites filles. Acheva Ella en riant nerveusement.
— Et moi ?
Lui ? Avait-elle eu le temps de penser à se sociabiliser avec lui ?
— Votre caractère m'a mis des interdits.
Une grande surprise c'était installée dans ses yeux noirs, jusqu'à reculer contre le dossier de sa chaise en l'invitant à continuer d'un simple regard.
— Votre caractère est difficile à comprendre vous me donnez le tournis confia-t-elle en grattant la nappe. Vous passez du chaud au froid et c'est très... troublant.
Un silence c'était installé malgré les brouhahas autour d'eux et Ella s'était attardée un instant sur un couple d'amoureux les mains entremêlées.
— Mon père avait un caractère férocement déroutant. Dit-il enfin en se redressant.
Un léger sourire c'était dessiné sur ses lèvres.
— Oh et bien je me demande comment votre mère a survécu.
Son visage c'était subitement fermé.
— Elle s'est enfuie comme une voleuse après m'avoir mis au monde, elle n'a pas eu le temps de survivre à quoi que ce soit.
Posant une main sur sa bouche, Ella se trouvait maintenant complètement idiote. Sa main avait survolé la table pour se saisir de sa main.
— Ne vous excusez pas Ella vous n'étiez pas au courant.
Son pouce c'était glissé comme une caresse dans sa paume.
— Vous avez choisis ? Interrompit le serveur en obligeant le cheikh à délivrer sa main.