Un cheikh amoureux

Epilogue

En cette belle journée ensoleillée, Ella ne cherchait plus à cacher son bonheur. Cara avait pris la fuite après ce tragique malentendu, et Ella s'était montré pour la première fois égoïste en souhaitant garder ses filles rien que pour elle.
Si cette affaire avait créé un chao politique sur les agissements de cette dernière, Ella était rentrée dans l'arène sans avoir eu le temps de reprendre son souffle, Khalil avait fait les choses d'une rapidité qui l'avait un instant contrarié, mais les yeux séduisant de l'homme l'avait dissipé en quelques secondes.
Tirée de ses rêveries par Lana qui s'était calée contre son ventre rebondit, Ella avait souri.
— je crois que je l'entends maman !
— Laisse-moi écouter s'il te plaît Lana. Demanda sa sœur impatiente.
Pour ne pas faire de jalouse, Ella l'avait mise sur sa jambe droite.
Caressant son ventre elle avait tendu l'oreille.
— Ça bouge à l'intérieure maman !
Déposant un baiser sur leurs joues, Ella les avaient vus ses derniers mois prendre deux trois centimètres.
Sur le point de leur répondre que tout était normal, Khalil avait débarqué avec le décorateur venu pour restaurer les chambres du palais.
— Je veux que la chambre de mon fils soit aussi éblouissante que celle de mes filles. Ordonna-t-il.
—....... ou fille ! Lança Ella sur le fauteuil en s'accordant toute son attention.
Malgré la présence du décorateur, il avait porté une main sur son cœur en feignant de tomber par terre.
— Moi ! Contre quatre femmes ? Impossible ! Je m'y refuse ! S'écria-t-il en rigolant.
Sautant maladroitement sous l'œil attentif d'Elle, les deux tornades avaient sauté sur le père et Ella était sûre que leurs langues allaient se délier.
— N'ai pas peur mon papa c'est un bébé garçon !
— Oui c'est un petit frère !
Surpris, il s'était reculé en la regardant.
Se levant du fauteuil en souriant, Ella avait réussi à l'atteindre pour l'étreindre.
— Ali fahath Prince de Saharazan qu'en dis-tu chéri ?
Khalil avait enfouis sa tête dans la longue chevelure de la jeune femme.
— j'en dis que tu es ma princesse pour l'éternité.
Fermant les yeux en se collant à son corps, il avait posé une main sur son ventre.
— Mais comment se fait-il que vous mesdemoiselles, soyez au courant avant moi ?
Sautillant autour d'eux les deux bébés en croissance, avaient criés de joies.
— parce que maman elle nous dit tout ! Cria Laila.
— Tout sur tout en effet ! Affirma Ella en accrochant la nuque de Khalil.
— Un fils, plus deux filles adorables, tu me comble mon amour. Souffla son mari contre son visage.
Le cœur gonflé de joie, Elle avait levé les pieds pour atteindre sa bouche étirée par un sourire.
— Je t'aime.
— Habibti, ce n'est que le début de notre amour.