Un cheikh amoureux

Chapitre 18

    Allongé sur son lit, Khalil avait pris son rôle de père responsable en lovant ses filles contre lui. Mais il essayait surtout de faire taire sa colère pour l'instant, jamais il n'avait vu la jeune femme se mettre en colère et il devait l'avouer c'était très amusant ses pommettes avaient virés au rouge vif et Khalil avait dû faire preuve de concentration pour ne pas rire.
Mais la voir sortir avec innocence dans sa petite tenue en laissant ses courbes sensuels se marquer, l'avait rendu fou de rage elle semblait ne pas se rendre compte de la puissance de son charme et Khalil devait maintenant se contentait de cette image sans pouvoir approfondir son désir qu'elle exerçait sur lui depuis déjà trois jours.
— Alors mes anges je pensais pourtant avoir chassé tous les monstres. Lança Khalil en essayant de chasser à son tour l'image de la jeune femme.
— Il en restait un petit papa. Déclara Laila en frottant ses yeux.
Caressant le visage lisse de sa fille, Khalil aimait passer des moments avec elles jusqu'à faire des concessions qu'il ne s'était jamais permis avant. Il avait changé toutes les mauvaises habitudes de son passé et ça en valait la peine.
Basculant ses deux petits êtres sur son lit, Khalil avait vu Lana se redressait avec du mal en enlevant sa tétine.
— Ella l'a chassé papa et elle a dansé !
Contractant son dos en se relevant, Khalil attendait la suite avec impatience.
— Elle a dansé autour du lit pour chasser le monstre !
Si Khalil voyait en cette danse rien qui puisse paraître sensuel, il ne pouvait s'empêcher de l'imaginer.
— Je vous cherche partout depuis une heure. Lança une voix près de la porte.
Tournant lentement la tête vers Cara, il lui avait adressé un regard glacial.
— J'ai à te parler ! Toute suite ! Exigea Khalil en sautant hors du lit pour agripper son bras.
S'éloignant le plus possible de ses filles, Khalil l'avait bloqué contre la porte de son bureau.
— Tes filles ont pleurés cette nuit ! As-tu une explication pour ta présence inexistante ?
— Je ne les ai pas entendues ! Dit-elle pour seule défense.
— Mademoiselle Emerray a passé une demi-heure à cogner à la porte de ma chambre. Siffla Khalil. Il va falloir que tu trouves autre chose pour le convaincre.
Laissant un souffle agacé s'échapper de ses lèvres imbibés de glisse, Khalil avait saisi son bras.
— Tu es jalouse n'est-ce pas ? De tes propres enfants. Avait-il déduit les yeux noirs.
— Je te demande pardon ? S'écria cette dernière.
— Tu es jalouse parce qu'elles me sont légitimes. Reprit-il les yeux plissés un sourire sardonique aux lèvres.
— Légitime ? Je suis ta femme je te rappel je suis tout aussi légitime et princesse !
Un sourire c'était figé sur les lèvres de Khalil.
— Tu n'es pas une princesse Cara. Ainsi tu n'as pas écouté mes petites confidences sur l'oreiller ? Déclara Khalil en continuant de sourire.
Dans un froid silence, elle s'était un instant décomposée avant de relever la tête fièrement.
— De quoi tu parles ?
— Sans déclaration sur le balcon sans une présence officiel, tu n'es pour l'instant rien d'autre que l'épouse non la princesse. Expliqua-t-il le plus cruellement possible.
Fixant les yeux marrons de Cara se perdre, son teint peinturé n'avait pas réussi à masqué ses joues rouges.
— Les deux seules personnes qui ont faits leurs entrées dans ce monde de façon légitime ce sont mes filles ne te rappelles-tu pas les acclamations à leurs naissances ? Avait-il continué en ne se lassant pas de ce spectacle juteux.
Appuyant sa main fermement au-dessus d'elle en agrippant la poutre, Khalil n'en avait pas fini avec elle.
— Ma pauvre Cara je sais que tu m'as piégé depuis le début, sur toutes les femmes que j'ai côtoyées je me suis toujours demandé laquelle auraient l'audace de faire ça.....bravo ma très chère Cara.
— Je ne vois pas de quoi tu parles enfin ! Pouffa-t-elle en se raclant la gorge.
— Tu as sacrifié ton corps pour tomber enceinte pour me piéger. Répliqua Khalil froidement. Mais laisse-moi te dire une chose.
Penchant son visage prés de son visage il avait repris.
— Tu n'es rien Cara profite bien de tes jours de gloire parce que très bientôt tous cela sera fini.
Partant sur ses mots, Khalil avait bien l'intention de mettre un terme à cette mascarade aux plus vite deux ans s'était écoulés et il en avait assez. Satisfait d'avoir mis les choses aux claires, Khalil devait maintenant passer à un problème beaucoup plus.... charmant.

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