« Et si j'ai une prétention que ce soit celle de vous aimer, et celui qui aime ne triche pas. J'dresse un portrait sombre, mais je ne fais que décrire c'que j'vois. Reviens sur terre, laisse tes illusions prendre la mer, quand tes yeux s'ouvriront tu feras comme moi ce constat amer. » - Kery James
Une nouvelle routine avait pris place dans mon quotidien. Au début, je me sentais bizarre de me réveiller près d'un homme et finalement peu à peu je prends conscience que c'est mon mari. Être loin de mon quartier, de ma vie d'avant et surtout de ma famille a fait que j'ai pris du temps à m'habituer. Un jour, j'avais pensé à quitter mon quartier, pour ne plus voir les même choses, les mêmes têtes mais en étant loin, je réalise à quel point ma cité est l'endroit qui me manquerait le plus au monde, si je devais partir dans un autre pays. Quelques fois, le soir j'étais nostalgique, je repensais à tout ce que j'ai vécu auparavant, et je me retrouve dans la maison de mon mari. Mon quotidien, n'était pas de doux repos ; Hâlim revenait souvent tard, son travaille et ses mauvaises fréquentation lui prenait tout son temps. Je l'entendais souvent revenir tard le soir, et se mettre sur le lit, en répétant le même rituelle : « Je te mérite pas. » cette phrase, il me disait pensant que j'étais dans le monde des rêves. Je faisais abstraction de tout, il me comblait de bonheur même si parfois il avait ses même sauts d'humeur qui m'exaspère.
Les gestes tendre n'avait pas pris mon train-train quotidien, il se raréfiait : il essayait de faire de son mieux, et moi de même, mais ces trucs de couple prennent du temps à s'enclencher pour tout les deux. On avait pas consommer notre mariage ; parfois on dirait deux amis de longue date, et d'autre fois un couple puisque il me prend dans ces bras, parfois je fais la mère pour qu'il prennent ses médicaments, et il vient se poser sur mes genoux pour que je lui caresse les cheveux -une habitude qu'il a très rapidement pris, d'autre fois on se chamaille. Il hausse la voix, tandis que moi je garde mon sang froid. L'impulsivité et lui c'est deux choses compatible. Une chose a attirée mon attention ; à chaque fois qu'il s'énerve, il me parle de Rahim, et il se rabaisse. Rare était nos disputes mais quand ils étaient présent, le sol de la maison tremblait et moi je pleurais, plus tard il venait s'excuser.
Malgré tout ces obstacles, mon amour pour lui grandit chaque jour de plus en plus. Quand, il revient tard je suis plus inquiète que jamais : son absence n'est pas un frein pour moi bien au contraire, il enclenche ces multiples émotions en moi. Quand il me touche, mon corps entier frémit. Quand il rigole, mon cœur tambourine d'une manière particulière. Quand je croise son regard, je me noie dedans. De nombreuses fois, j'ai réfléchi à cette vie que je mène, cette vie où tout mes heures se résument à m'inquiéter pour l'homme que j'aime, et j'ai pris conscience que si un jour je le perds, je serais plus la même. J'espère chaque jour un futur meilleur..
Sa vie que je considère double, nous mènera peut-être à notre perte si il ne s'arrête pas. L'amour de l'adrénaline l'aveugle, est-ce que son amour pour moi l'aveugle autant ? Jamais, on ne s'est dit « je t'aime » ; lui le disait implicitement, par manque d'éloquence et de mot, tandis que moi j'arrivais pas à sortir ce mot qui résume mon amour lui. Ces trois mots, sont devenu normal à notre époque, on les prononce d'une manière si banal qu'on n'en perds la définition.
Je continuai mon travaille au restaurant, et bien sûr c'était monsieur qui venait toujours me chercher après son travaille. Il me déposai d'abord chez moi voir mes parents, ensuite on rentrait. Mes parents, l'aimaient beaucoup, il prenait soin d'eux mieux que moi ; jamais je pourrai mettre en doute son amour pour mes parents. Et, Hafid l'aime à un point pas possible, parfois ils vont tout les deux à La Raid pour jouer au foot. Hafid avait trouvé le frère, qu'il n'a jamais eu.
Cela faisait bientôt un mois que nous étions uni devant le Tout-Puissant et j'avais jamais mis les pieds dans son quartier, je voulais voir ces parents mais il trouvait toujours une excuse pour pas que j'y aille avec lui. Pour quelle raison ? Peu de temps après j'ai compris qu'il n'osait pas faire face à ces parents, même si il est marié, il n'a rien arrêté et ça sa famille le sait. Rachid son frère a pris le même chemin que lui, et il se sent coupable.
Un samedi après-midi, il faisait du sport dans le jardin. C'était rare de le voir une journée à la maison sans bouger. Il faisait des pompes, et était tout transpirant. Je suis sortie de la maison en lui ramenant une serviette et une bouteille d'eau, je me suis assise sur l'herbe à l'observer en attendant. Dans ma tête, dans mon cœur, et dans mon monde, c'est le plus beau. Son visage dure fait peur, mais derrière ce visage se cache un sourire qui rassurerait n'importe qui, sa voix grave qui pourrait faire trembler une maison, émet des sons qui sont parfois très touchant, et ses yeux sont la mer où je peux plonger quand j'en ai envie.
- Hâlim : Pourquoi tu me regardes ?
Demanda-t-il en continuant ses pompes.
- Comme ça.
- Hâlim : Je sais que je suis beau, tranquille tu peux le dire.
- Plus narcissique tu meurs !
Il s'est arrêté, et s'est mis debout. Je me suis levé aussi pour lui donner la serviette et la bouteille d'eau.
- Hâlim : Un jour t'arrivera à mon niveau, t'inquiète !
Répondis-t-il en prenant la serviette, la met autour du cou, puis prends la bouteille d'eau.
- J'ai pas besoin d'être à ton niveau je suis bien comme je suis...et au passage regarde toi dans le miroir t'es pas aussi beau que tu le dis. -en lui tirant la langue-
J'ai couru en direction de la maison, le connaissant il allait pas rester sans rien faire ; j'avais raison, puisqu'il m'a coursé. On faisait le tour du canapé, je me suis dirigé vers la chambre. L'euphorie faisait vibrer la maison, j'étais morte de rire alors que lui me disait de m'arrêter. Il m'a attrapé et m'a fait tomber sur le lit :
- Hâlim : Répète, si t'es Hâyat.
- Bah oui je suis Hâyat. -toujours morte de rire-
- Hâlim : Répète, si t'es ma femme.
- Je suis ta femme. -toujours en rigolant-
- Hâlim : Tu va pas assumer !
Il m'a porté comme un sac à patate. J'essayai de me débattre mais je rigolais tellement que j'en perdais ma force. Il m'a emmené dans la salle-de-bain, et m'a mis dans la baignoire. Avec ma force de crevette j'ai pas réussi à sortir, et il m'a mis de l'eau froide sur la tête. J'étais choquée et surtout toute trempée. Je riais moins, mais lui riait plus ! Il a fermé l'eau et m'a laissée sortir de la baignoire.
- Ça se fait pas !
- Hâlim : T'as cherché, t'assume !
- Donnes-moi la serviette.
Quand, il m'a passé la serviette, j'ai pris sa main et me suis blottie dans ces bras, pour bien sûr le mouillée. Au début, c'était sur le coup de la bêtise et l'amusement, mais me sentant dans ces bras, il n'a pas bougé, ni parlé. Il m'a enlacé, et c'est là que j'ai compris que l'ambiance avait changé. Il me caressait les cheveux :
- Hâlim : T'es une gamine...
- Pas plus que toi.
- Hâlim : Tu veux qu'on fasse quoi aujourd'hui ?
- Tu sors pas ?
- Hâlim : Non.
- Je peux demander ce que je veux ?
- Hâlim : Ouais.
- Tu promet de me le donner ?
- Hâlim : Ouais, dis.
- Promis ?
- Hâlim : Casse tête. Promis.
- On va voir tes parents ?
Il me dégage de ces bras et me regarde avec les sourcils froncée.
- T'énerve pas, je veux juste les voir.
- Hâlim : Tu connais bien la réponse, pourquoi tu insistes ?
- Depuis qu'on est marié, je les ai pas vu, et ça se fait pas.
- Hâlim : Non.
- Tu me l'as promis Hâlim..
- Hâlim : Ouais mais non.
- Hâlim est un homme de parole..c'est toi qui le dis tout le temps, alors tiens parole.
- Hâlim : Bouges, je vais prendre ma douche.
- Non.
- Hâlim : -en souriant- tu veux la prendre avec moi ?
- Ah non, non, non. Au revoir !
Il a rigolait. J'étais déçu de sa réponse. Je suis partie me changer, et me suis allongée sur le lit -ze3ma la fille énervé- j'ai me suis couverte de la tête au pied avec le drap. Je bouillonnais intérieurement, mais en même temps c'était pour le faire craquer. Quelques minutes se sont écoulaient, j'ai entendu la porte de la chambre s'ouvrir, il est monté sur le lit, sans rien me dire. J'ai attendu, attendu, et encore attendu une réaction mais rien, je suis donc sortie du drap et me suis assise. Monsieur était allongé, les bras sous la tête, les yeux fermés. Je lui ai donné un petit coup sur le torse, aucune réaction.. encore une fois, toujours pas.. je l'ai donc pincé :
- Hâlim : T'es folle ou quoi ?
- Tu voulais pas ouvrir les yeux.
- Hâlim : Et ?
- J'étais obligée.
- Hâlim : Tu veux quoi ?
- S'il te plaît.
- Hâlim : J'ai dis non.
J'ai posé ma tête sur son torse.
- Hâlim : Tu veux m'avoir par les sentiments ?
- T'as pas de sentiment donc ça fais rien..
- Hâlim : Joue pas avec le feu Hâyat.
- S'il te plaît, Hâlim le plus beau.
- Hâlim : Ça marche pas ! Demande autre chose, mais pas ça.
- Zawji.. (*Mon mari) ton cœur il me dit oui.
- Hâlim : Depuis quand mon cœur il parle ?
- Je l'entends là, il bat trop vite pour que tu me refuses quelque chose.
- Hâlim : Dégages.
- Habibi (*Mon amour) ton cœur il me dit de rester.
- Hâlim : Répète ?
- Ton cœur me dit de rester.
- Hâlim : Non avant ça.
- Euh...
- Hâlim : Répète.
Insista-t-il en caressant mes cheveux.
- Habibi. (*Mon amour)
Dis-je timidement.
- Hâlim : Bordel..j'ai des frissons. Va te préparer !
Des frissons, j'en ai aussi eu : un mot tendre à provoquer la même chose pour nous deux. J'étais aux anges. Je me suis immédiatement levé :
- C'est vrai ?
- Hâlim : Vas-y avant que je changes d'avis.
J'ai sauté de joie, et j'ai déposé un baiser rapide sur sa joue. Sur le coup de l'émotion, mes lèvre ont touchés sa peau, j'ai mis ma main sur ma bouche instinctivement et suis descendu du lit, en sautant partout. Il me regardait avec un sourire en coin. Ya Rabbi ( Ô Mon Seigneur ) je l'aime ! Pensai-je.
Des images que je connais depuis ma tendre enfance défilent à travers la vitre ; ces mêmes blocs en béton, des têtes inconnus mais probablement cramé comme dans tout les quartiers, des enfants jouant dans les parcs, des mères criant par leur fenêtre, des jeunes dans les hall, d'autre en dehors, ces même filles ayant oublié de se vêtir et d'autre habillé comme des hommes. On s'arrêta devant un bâtiment, qui devait être sûrement celui de ses parents. En descendant, cinq jeunes garçons et une fille qui ont entre 5 et 10 ans se sont approchés de sa voiture.
-... : Néant t'es revenu !
Dis la petite fille en lui sautant dessus.
- Hâlim : Nawel la plus belle bien ?
- Nawel : Wesh très bien.
- Hâlim : Je t'avais dis quoi sur les « wesh » qui te l'a dis ?
- C'est Brahim, tout le temps il le dit.
- Hâlim : Tu lui diras que Néant quand il passe, il lui mettra une treha (*une claque). -en la faisant descendre- et le redis plus !
- D'accord.
-... : Tu nous as ramené quoi aujourd'hui ?
Demande l'un des garçons.
- Hâlim : Petit monstre, tu dis même pas « salam » et tu veux un truc ?
-... : Pardon, salam.
- Hâlim : 3afrite ! J'ai rien ramené aujourd'hui, la prochaine fois.
- Nawel : Néant c'est qui elle ? -en me pointant du doigt-
- Hâlim : Déjà on pointe pas du doigt Nawel. Et, elle c'est... -en se grattant la tête-
- Hâyat.. je m'appelle Hâyat.
- Nawel : T'es nouvelle ?
- Non.
- Nawel : Tu fais quoi avec tonton Néant ?
-... : Il est marié, c'est sa femme, c'est ça ?
Demanda le plus grand d'entre eux.
- Hâlim : Vous parlez trop, on monte. Faîtes pas de connerie et faîtes attention à Nawel.
Il m'a pris par le bras et on est rentrée dans l'immeuble. Des hommes l'ont salué, et on a pris les escaliers.
- C'était qui les petits ?
- Hâlim : C'est tous des frères et sœurs, chez eux ils sont 7, ils habitent dans le même bloc que mes parents mais plus haut.
- Ah.. en faîtes t'es mignon quand tu sais plus quoi dire.
- Hâlim : Tais-toi !
J'ai souri. Il voulait changé de sujet le plus rapidement possible. Il a soufflé, et a frappé à la porte. Sa mère nous ouvrit. Elle a versé des larmes, et a pris son fils dans ses bras. Voir une mère pleurait c'est la pire des choses pour moi. Les larmes d'une mère sont très sacré, et les voir coulé peut que nous faire mal. Elle l'insultait en arabe tout en l'embrassant. Ensuite, elle m'a prise dans ces bras aussi, et nous as fait rentrée. Son père quand il nous as vu, il m'a salué simplement, et nous as demander de nous asseoir. Ça se sentait et se voyait, qu'ils étaient heureux de nous voir, surtout de voir leur fils. Leur foyer est vraiment chaleureux, et pleine de vie. Plusieurs photo orné le salon, à la vue d'une photo de Abdelkrim mon cœur s'est comprimé.
Le père et le fils sont restés au salon, et avec sa mère on est partie dans la cuisine. Elle ne parlait pas très bien français, et ajouter des mots arabes à chaque fois. Elle m'a demandé si ça se passait bien avec Néant, parce qu'à ma grande surprise -même si Hâlim me l'avait dis, mais l'entendre me faisait bizarre- elle appelait son fils Néant, comme tous ces gens dans le quartier. Je lui ai demandé pourquoi l'appelait-elle ainsi, elle m'a répondu qu'elle avait perdu son fils depuis très longtemps. À ce que j'ai compris, très tôt elle l'a mis dehors à cause de tout ce qu'il faisait mais il revenait toujours vers sa famille, jusqu'au jour où Rachid le troisième de la famille commence à suivre les pas de son frère. Il y a eu une grande dispute, et Hâlim a utilisé ses poings pour faire comprendre à son frère, et c'est là qu'ils ont complètement rejeté Hâlim et on suivi le quartier et l'ont surnommé aussi Néant.
Une femme très forte, j'étais stupéfaite et à la fois triste pour elle ; l'aîné connaît la prison, et la garde à vue comme sa poche, la seconde se prénomme Lyna -j'ai fais le lien avec la photo donc c'est la sœur de Hâlim- elle s'est marié avec l'accord de son père et pas celui de Hâlim, le mari de Lyna n'est autre que l'ami d'enfance de son frère. C'est ce qui a dû le blesser. Le troisième Rachid, suit toujours les pas du diable, et ne rentre pas souvent chez lui et le troisième, le petit dernier Abdelkrim, est mort. Sa famille est détruit depuis qu'avec son mari ils sont venu en France. Après ces paroles je ne savais plus quoi dire, donc j'ai changé de sujet pour ne pas qu'on pleure ensemble.
Une femme très courageuse, elle me rappelle ma mère. Surtout une femme au bon cœur, elle a l'espoir que je fasse changé son fils et qu'elle le retrouve en tant que Hâlim, celui qui était dans ces entrailles durant neuf long mois. Ensuite, on a parlé de cuisine : tout les plats que son fils aimé elle me les as cités. On est ensuite retourné dans le salon, et Rachid y était, je l'ai salué, mais il ne m'a pas répondu :
- Hâlim : Tes oreilles sont bouchés ?
- Rachid : Quoi ?
- Hâlim : Réponds, elle t'a parlé !
- Rachid : C'est son dos !
- Hâlim : Tu veux faire le dur, du haut de tes dix-neuf piges ?
- Rachid : T'as fini ?
- Hâlim : Toujours le même petit con ! Grandis Rachid, grandis !
- Rachid : -en rigolant- c'est toi qui dis ça ? C'est pas moi qui fais toujours des affaires alors que je suis soit-disant marié. Ta meuf là, elle...
Il lui a mis une gifle qui m'a fait sursauté. Autant de violence en une personne et surtout envers sa famille c'est fou !
- Hâlim : Parle d'elle si t'es un rajel (*homme), parle !
- Sa mère : Arrêtez !
À cause d'une salutation, une dispute éclata. Rachid reprochait des choses à Hâlim, et vice-versa, c'était infernale. Hâlim, l'a prit par le cou d'une violence, et l'a plaqué contre le mur. Son père s'interposa entre les deux. Il portait une haine sur ses épaules, j'en tremblais ! Tout était de ma faute encore une fois, si j'avais pas insisté alors qu'il ne voulait pas venir, rien de tout ça ne serait arrivé.
- Hâlim : On se casse Hâyat.
- Je suis vraiment désolé, je vous demande pardon..
- Hâlim : On y va Hâyat !
Cria-t-il. Il a claqué la porte d'entrée, et a descendu les escaliers avec une telle hargne, qu'il me faisait peur. En arrivant dans le hall, un homme l'arrêta :
-... : Néant, c'est elle ta femme ?
- Hâlim : Ziad bouge j'ai pas ton temps !
- Ziad : Y a quoi ?
- Hâlim : Bouge zebi (***) !
Je l'ai suivi en baissant la tête. Dans la voiture l'ambiance était vraiment mauvaise, même quand je prenais sa main, il la retirait. Il donnait des coups au volant, j'avais mal pour le volant. En arrivant à la maison, il est directement monté à la terrasse. Il était furieux ! Perdu que j'étais, je me suis assise sur le canapé, pour me remettre de mes émotions. Il est redescendu et s'est dirigé vers la porte d'entrée :
- Tu va où ?
- Hâlim : J'aurai même pas du t'écouter putain !
Il est sortie en claquant la porte, je l'ai entendu démarré. Il était partie de la maison furieux, haineux, rengorgeant de beaucoup de mauvais sentiment. Je me sentais coupable, j'aurais jamais dû !
Toute la nuit, je suis restée éveillé à l'attendre sur le canapé, le sommeille ne venait absolument pas. J'étais pourtant dans le noir, mais il n'y avait que la peur qui me tourmenté. La peur de ne pas savoir où il était. Au fond de moi j'avais l'espoir qu'il reviennent sain et sauf, et que sa colère s'était dissipé. Je voulais faire quelque chose de bien, rapprocher un fils de ces parents, et c'est tout le contraire qui s'est produit. J'apprends maintenant de mes erreurs, et peut-être je réussirai à construire un avenir meilleur après cette expérience. La porte d'entrée s'ouvre, je me lève et allume immédiatement la lumière. À sa vue la bombe qui s'était faufilait dans mon cœur a explosé, il avait des hématomes sur le visage, du sang sur lui. Mon estomac est resté noué un bon moment. Je suis partie lui proposer de l'aide, mais il a pas accepté, j'ai commencé à pleurer pour ne pas changer. Il s'est dirigé vers la chambre, je l'ai suivi, il s'est assit difficilement sur le lit, et essayer d'enlever son t-shirt.
- Donne je t'aide..
- Hâlim : Non, c'est mon problème !
- Je suis dans mon droit..
Il m'a regardé un instant, et m'a laissé l'aider. Je pleurais en silence, les larmes rouaient sur ma joue. En enlevant son t-shirt, il avait des égratignure sur le dos. Je me suis dirigée vers la salle de bain, et j'ai pris une serviette propre, un peu d'eau et un désinfectant. Je suis montée sur le lit :
- Je vais nettoyer le sang sur ton dos..
- Hâlim : Laisse je vais le faire.
- Tu dis toujours être dans ton droit, oublie pas que moi aussi.. -en reniflant-
Je posai délicatement la serviette mouillée sur son dos, j'avais mal intérieurement. La douleur dans ma poitrine était tellement forte que j'en suffoquais. Après avoir fini, -j'ai désinfecté ensuite j'ai tout emmené dans la salle-de-bain sans lui adresser aucune parole. En revenant dans la chambre, il était toujours assis dans la même position. Il faisait des grimaces à chaque fois qu'il bougeait. J'ai éteint la lumière, et c'est la lumière de la lampe sur ma table de chevet qui illuminait la pièce. Je sanglotais tout en me dirigeant là où j'allais poser ma tête pour dormir. Je me suis allongée, en fixant le mur, et en essayant d'essuyer les larmes qui me broyait la vue. Je l'ai senti s'allonger aussi, il a posé sa main sur ma hanche. Pourquoi ce simple geste insignifiant me fait frémir ? La réponse est tellement évidente, je l'aime mais n'arrive pas à lui dire. Je me suis tourné vers lui, nos visages étaient à un centimètre l'un de l'autre. Il dépose un léger baiser sur mon front, essuie mes larmes, et m'ouvre ces bras difficilement, pour que je m'y réfugie. Est-ce que toute ma vie je vais vivre ainsi ? Un jour on est bien, un autre mal. Vivrai-je ma vie entière près de cet homme avec la peur au ventre ? La vrai question, est changera-t-il un jour ?
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Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
General FictionL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce cœur carbonisés. Je ne suis pas l'auteur de cette histoire je tient juste a partager cette magnifique histoire car pour moi elle mérite d'être lu par tous le monde . J'ai bien sur demandé l'...