Rachid est venu me chercher pour assister au procès. Hésitante, j'étais ! Pour ne pas avoir à me contrarier j'y suis pas allée. Le stresse était à son summum. Je suis restée enfermée dans ma chambre toute la journée, en faisant prière sur prière, invocation sur invocation. Ce jour-là, il pleuvait des cordes, et c'est bien connu que quand il pleut les prières ont beaucoup de chance d'être réalisé.
Je suis optimiste, pas au point d'être Candide, mais je sais au plus profond de moi-même que Dieu est là et ne m'abandonnera pas. Une boule se forme dans mon ventre, c'est pire que lorsque je passais mes examens. Je me suis faîtes à l'idée que quoi qu'il arrive, il va prendre une peine, mais de combien de temps ? Cette question me trotte dans la tête ! Depuis la dernière fois devant cette prison, je n'ai pas versé une seule larme ; ma détermination, je l'ai tenu durant ses deux jours, mais sur ce tapis de prière, prosterné devant Lui je n'arrive pas à me contenir. Mes larmes coulent au même rythme que la pluie à l'extérieur. L'amour à ses raisons que la justice ignore : c'est clair. Même si je me postais devant le juge à pleurer des montagnes, il n'aurait aucun scrupule, mon mari est une crapule et c'est ce qu'il me cracherait au visage.
Je commençais à me fatiguer. Toujours avec mon voile, j'ai pris la chaise qui se trouve dans ma chambre et me suis postée devant la fenêtre à observer le temps, la grâce de Dieu. La main caressant mon ventre, je patientais. Quelques années auparavant, je n'aurais pas pensé être assise là en sachant que je suis mariée, enceinte et que mon mari est entrain de se faire juger ! Jamais j'aurais pensé tomber follement amoureuse d'un homme complètement à l'opposer de moi. Un homme qui a aimé les vices de la rue, et est devenu lui-même vicieux, un homme aimant le danger, et est devenu lui-même dangereux. Cette idée ne me serait jamais venu par la tête, qu'un homme aimant tant la rue et le danger m'aime d'autant plus.
Quelqu'un frappe à ma porte, je m'empresse de me lever croyant que c'est ma mère qui est venu me prévenir du retour de Rachid. Mon espoir fût courte puisque Hafid, mon frère ouvre la porte. Vêtu d'un qamis d'une blancheur inouï, mouillé par les gouttes de pluie. Sa présence m'as surprise, puisque il a normalement court.
- T'es pas en cours ?
- Hafid : Si t'étais restée dans le salon quand Rachid est partie tu m'aurais vu. On est partis à la Mosquée avec Baba.
- Ah..
Je me suis assise sur la chaise en continuant de fixer l'extérieur.
- Hafid : J'ai pas les mots pour te rassurer mais t'inquiète pas.
- J'espère...
Après une minute de silence, j'ai repris.
- Dis-moi, la fille avec qui je t'avais vu t'as quelque chose avoir avec elle ? Me mens pas Hafid, tu l'as fais une fois ça me va.
- Hafid : Tu me crois toujours pas ?
- Je remet pas ta parole en doute, mais je te connais. La dernière fois que je suis partie avec toi jusqu'à devant ton lycée je suis restée un peu pour regarder, elle était assise à proximité de vous avec ses copines. J'ai remarquée les regards que vous vous échangiez.
- Hafid : C'est rien.
- Si c'est quelque chose Hafid. Il se passe quoi avec elle ?
- Hafid : Déjà la dernière fois je t'avais pas menti c'était la vérité, mais maintenant c'est plus pareille. C'est différent, mais on se parle pas.
- T'attires pas de problème. Fais attention à toi.
- Hafid : Oui yemma.
- Sérieusement, fais attention.
Il est partie, me laissant là avec mes pensées. Depuis toujours, l'éducation islamique que mes parents nous ont inculqués, soigne mes tourments. À chaque problème je me tourne vers le Tout-Puissant. Aujourd'hui, toute ma vie risque d'être chambouler, la décision du juge sera déterminant pour la suite : je vais devoir être forte dans tous les sens du terme pour ne pas faiblir. La difficulté reste son absence. Quel que soit le verdict, nôtre enfant sera la bénédiction de notre amour et ma force pour l'avenir. Une heure passe, j'entends une nouvelle fois quelqu'un frappais, la personne ouvre et c'est ma mère.
- Yemma : Il est en bas.
Quant j'ai entendu ses quatre mots, les battements de mon cœurs se sont accélérés.. Ma mère m'accompagne jusqu'à la porte. J'ai descendue les escaliers apeurée, et hésitante. C'est comme si je me dirige vers la guillotine, et qu'on va en finir avec ma vie en un laps de temps. Je m'arrête devant les marches qu'il me reste à descendre en le voyant les cheveux ainsi que les vêtements mouillés. Je pense qu'il a senti ma présence, car il a levé les yeux vers moi. Machinalement, mes membres ont pris le dessus. Je suis arrivée sur la dernière marche.
- Rachid : Tu va bien depuis ?
J'ai hochée la tête en guise de réponse. Ma mine prouve tout le contraire, mes yeux lui crie de me m'annoncer le verdict finale. Je tremble, donc je m'assois sur la dernière marche. Je contiens de tout mon cœur ses larmes qui sont au bord de mes yeux.
- Rachid : Il pleut de ouf dehors.
- Il s'est passé quoi ?
- Rachid : Il a pris du ferme.
- Combien ?
- Rachid : Je commence par le commencement. Ziad a témoigné en sa faveur.
Quand il m'as dit ça, je me suis levée surprise, mais à la fois soulagée.
- Rachid : Je croyais vraiment qu'il allait l'enfoncé, mais non. Il y a eu un retournement de situation, il a dit qu'il ne l'as pas vu lui et que ça ne pouvait pas être lui puisque c'est son pote, ils se connaissent depuis trop longtemps pour croire que l'un peut tué l'autre. Il aussi dit qu'il voulait le dire depuis qu'il est sortie de l'hôpital et qu'il se demandait qui a bien pu dénoncer son pote. Il a bien sûr mentie sur le fait qu'il ne savait pas qui a fait quoi, Ziad monte pas dans mon estime loin de là, même s'il a parfois non beaucoup menti, je te passe les détails de ses mensonges pour pas se retrouver au trou mais son geste il a aidé Hâlim de fou ! À ton avis pourquoi il a changé d'avis ?
- Je connais rien de sa vie, mais si c'est ce que je lui ai dis qui l'as fait changé d'avis ça prouve que c'est pas le monstre qu'on croit tous. Al Hamdûllillah..
Un poids venait de se détacher de mes épaules. Être accusé de tentative ou de meurtre c'est une chose très grave, c'est comme ce prendre pour Dieu donc vouloir ou ôté la vie. Cette accusation a fait que beaucoup ont crachés sur son dos, beaucoup ont lancés des rumeurs blessante sur lui. Heureusement qu'il a rétablit la moitié de la vérité. Une nouvelle lueur d'espoir est venu se niché dans mon cœur.
- Rachid : C'est un braqueur récidiviste donc il a pris trois ans de prison ferme.
Sûrement pour ne pas me brusquer, il l'as dit rapidement. C'est l'effet inverse que ça a provoqué dans mon crâne, ses paroles sont passé très lentement jusqu'à mon système nerveux. Ma gorge se noue. Je m'empêche de verser une larme, faut que je sois forte. Grâce à Dieu, il n'as pas eu une peine pire. Certes, j'ai essayé d'être optimiste, mais quelque part dans mon esprit il y avait un zeste de pessimisme qui faisait bon voyage, et me disait qu'il allait avoir dix ans ou plus pour le présumé tentative de meurtre et le braquage qu'il a commis. Je suis restée silencieuse un bon moment, pour me mettre les idées en place.
- Rachid : Ça veut dire quoi « récidiviste » sah, j'ai gardé le mot dans ma tête jusqu'à arriver ici pour qu'on m'explique. Je l'ai sortie pour faire le cultivé mais ça le fait pas trop vu que je sais pas la signification.
J'ai levée la tête vers lui. Il passe la main dans ses cheveux mouillés, jusqu'à sa nuque en se massant. On aurait dit un enfant, il m'as fait légèrement sourire. Le connaissant, il veut me rendre le sourire, et le principal dans tout ça c'est qu'il reste lui-même.
- C'est une personne qui a déjà était condamnée et qui commet une nouvelle fois un crime.
- Rachid : Ah... il pouvait pas le dire simplement, ze3ma il a déjà fais deux piges, pour le braquo', il va au hebs trois piges ! Si tout le monde parlait comme ça, le monde tournerait bien rond.
- Pour toi le monde tournerait rond, mais pour d'autre ça serait étrange.
Répondis-je en lui souriant.
Il s'est mit à éternuer.
- Tu devrais rentré.
- Rachid : Ouais.
- T'inquiète pas pour moi, ça va aller.
- Rachid : On doit refaire le demande pour le parloir. Comme la dernière fois j'avais tous pris en double, je vais le refaire et te tiens au courant.
- Oui, merci.
- Rachid : Tranquille. Et, on a pas le droit de faire les dépressifs.
- Ça vaut pour nous deux.
- Rachid : C'est pour ça que j'ai dis « on ». J'ai oublié, mange parce que tu ressemble à un stylo et mon neveu ou ma nièce a besoin de manger, merci, au revoir !
Je suis remontée chez mes parents. Je leur ai expliqué la décision de la juge, ils me soutiennent comme toujours. Assise sur mon lit, je me rends compte de plusieurs chose : il va manquer ma grossesse, l'accouchement, la première année de son enfant, la deuxième année, et la troisième année. Nôtre enfant va aussi manquer de l'absence de son père, aucune image de lui ne lui sera montrée, il devra vivre sans son père pendant trois ans. Trois années avant une nouvelle vie ensemble. Sans surprise, une larme a roué sur ma joue. Ma détermination de plus pleurer est qu'une illusion, Hâlim va rater la naissance de sa chair, les moments que chaque parents veulent voir il va les manquait.
*
Je suis maintenant à mes trois mois de grossesse. J'ai été hospitalisé, par la grâce de Dieu mon enfant et moi n'avons rien eu de grave. À cause d'une très grande baisse de tension, j'ai retrouvée les murs de l'hôpital et en même temps la belle Sandra. Notre amitié naissante à évoluer durant mon séjour dans cet hôpital. Le sujet qu'on aborde pas du tout c'est Hâlim, elle respecte tellement ma vie privée qu'elle ne me pose aucune question, et j'évite aussi de lui en parler. Un mois avant j'ai appris de la bouche de Rachid, un suicide ; mon cœur s'est décroché en l'entendant m'en parler. Comment cette personne a pu en arriver à cet extrême ? Rachid me l'as annoncée très mal au point, le fait que cette personne soit morte l'as affecté. Certes, ils n'étaient pas vraiment proche mais c'était quand même un gars qui a erré dans ce bitume avec la génération de Hâlim, c'est quelqu'un qu'il a vu dévié de la même façon que son frère, grâce à la véracité de ses propos mon mari n'as pas eu une grosse peine surtout pour ce qu'il n'as pas fait : Ziad s'est donné la mort. Personne n'as réellement compris pourquoi, mais on sait qu'il avait fini par vendre officiellement son âme au diable en prenant des drogues puissante. Ce n'était pas l'heure du rendez-vous entre son âme et la mort mais, il l'as invité. Paix à son âme !
Ce jour-là j'ai aussi eu des nouvelles de Yasmina. Rachid l'as vu, a essayé de l'aborder mais elle lui a mis un vent, à lui donner la grippe. D'après lui, elle n'était plus elle même. Son corps était présent, mais son esprit ailleurs, elle lui clairement fait comprendre de la laisser tranquille. Quant Rachid à parler de l'homme qui la bat, elle lui as mis un stoppe énorme. Malgré ce que son père lui fait subir elle l'aime. Au fil du récit de Rachid j'ai un peu compris les raisons de Yasmina. Elle s'est énervée et à déballer beaucoup de chose : sa mère l'as laissée à son père et est partie avec un autre homme, et c'est son père qui l'as donc élevé. Petite, c'était le père parfait, en grandissant c'est devenu quelqu'un d'autre. Le fait de ressembler à sa mère, enrage son père. Un homme blessée par l'amour, renie sa fille à cause d'une simple ressemblance. Elle sait que son père l'aime et qu'il finira par changer. Cet espérance berce ses dures journées. Après avoir craché sa haine à Rachid, elle est partie et depuis il ne l'as plus revu. Ses yeux brillent toujours autant quand il me parle d'elle, il cherche un moyen pour l'aider et la sortir de là. Elle a grandement besoin d'un soutien, mais pour cette jeune femme tout les approches sont des attaques donc elle se braque.
Les événements de ses deux derniers mois ne m'ont pas permis d'aller lui rendre visite. Aujourd'hui, c'est la première fois depuis qu'il a pris du ferme que je vais allée le voir. J'aurais pu y aller plus tôt mais il me l'as interdit par l'intermédiaire de Rachid, la raison est que je dois me reposer et prendre de soin de l'enfant que je porte en moi. Je me languis de le voir, dans cette salle d'attente j'attends impatiemment la sonnerie pour pouvoir rejoindre le parloir. Je veux lui raconter comment s'est passé ma première échographie, je veux lui raconter beaucoup de chose. Sonnerie. Je marche le plus rapidement possible, en arrivant au parloir, je m'installe dans une cabine. Mes yeux le cherchent, mon cœur l'appelle. Lorsque je l'ai vu arrivée, je me suis levée pour pouvoir le contempler ; son sourire a illuminé mon cœur, il avait une meilleure mine, avait pris du muscle. C'est plus le même, une chose avait changé ! Un semblant de sourire s'est dessiné sur mes lèvres. Il m'as pincé le nez. Je lui ai donné un petit coup sur le torse, et il m'as pris dans ses bras. Ce contact me fait toujours le même effet, malgré la distance mes sentiments sont intacte. Il me dégage de son étreinte, et m'installe doucement sur la chaise, s'agenouille au sol et touche mon ventre. La gêne était au summum !
- Hâlim : C'est rond quand même. Ça va mieux vous deux ? Faut que tu fasses attention à toi Hâyat, trop tête en l'air ta maman.
- On va bien t'inquiète pas.
Il se lève et va s'asseoir face à moi. Son sourire ne quitte pas son visage.
- Hâlim : Je sourie parce que ta petite tête elle manque un peu.
- Un peu ?
- Hâlim : Ouais, mais ton ventre manque beaucoup. Sinon l'écho ?
- J'ai entendu son petit cœur battre.
- Hâlim : Ah ouais ? C'était comment ?
- Étrange mais à la fois magique. Étrange parce qu'un cœur bat en moi, et magique parce que l'entendre c'est extraordinaire. Je sais pas si je pouvais l'emmener ici, mais bon.
J'ai fouillée dans la poche de ma 3abaya, j'ai sortie la photo de l'échographie et le lui ai tendu avec un sourire au lèvre. Il scrute chaque détail de la photographie.
- Hâlim : Regarde sa tête -en souriant- c'est chaud, je vais être père !
- C'est un petit « nous ».
- Hâlim : Je vais avoir un môme, Hâyat t'es ma femme et la mère de mon gosse.. -en souriant- notre parcours est atypique quand même !
- Quoi qu'il arrive Hâlim, tu me rends heureuse. Juste te voir comme ça... je t'aime tellement, c'est pas croyable..
Je me suis mise à pleurer comme une enfant. Il se lève et me prends dans ses bras, sa présence me rassure.
- Je veux qu'il te libère..
- Hâlim : C'est pas possible. Je sais que c'est dure.
- Ils peuvent pas te laisser partir, tu vois comme pour ta première peine..
- Hâlim : La première fois c'est parce que j'avais ze3ma des projets de réinsertion mais maintenant c'est plus compliqué. Je te l'avais dis que ça allait être compliqué..
- On va t'attendre le temps qu'il faudra..
- Hâlim : Oublie pas notre pacte Hâyat, je tiens ma promesse, tu fais de même.
- Oui..je sais..
- Hâlim : Tu sais pourquoi je veux pas qu'elle ou qu'il voit ma photo ?
- Non.. pourquoi ?
Il se détache de moi.
- Hâlim : Moi-même je sais pas ! -en souriant- Sérieusement, je veux tout formater à mon retour.
- Je dois décrypter la phrase c'est ça ?
- Hâlim : On ne change pas les habitudes.
*
Deux mois passent. Mon frère a eu son bac, et a rendu fière toute la famille. Mohamed lui a donné un travaille dans son restaurant, et à la rentrée prochaine il sera à l'université. Il a décidé de travailler comme moi je l'ai fais pour subvenir à nos besoins. J'avais pris la décision d'aller vivre dans ma maison, mais j'ai immédiatement changée d'avis après les avertissements de mes parents. J'ai pensée au bien être de mon enfant ensuite au mien. Je me suis imaginée des scènes sordides et être seule dans ses moments c'est pas mon envie.
Aujourd'hui, je passe chez ma gynécologue pour connaître le sexe de l'enfant ensuite directement je vais le voir au parloir. Rachid m'accompagne, maintenant qu'il a le permis j'ai moins peur de prendre la route avec lui. Ma gynécologue, une femme brune : Cécile. La première fois qu'elle a vu Rachid, elle a cru que c'était le père de mon enfant donc elle a voulu qu'il rentre mais on a tout les deux refusés en même temps. Je lui ai expliqué que ce n'est pas mon mari depuis Rachid reste dans la salle d'attente. Elle applique la crème froide sur mon ventre, et commence à chercher le bébé. J'entends son cœur battre, j'ai des frissons. Dans ce moment, j'aurais voulu qu'il soit à mes côtés.
- Cécile : Détendez-vous. On est bien là pour connaître le sexe ?
- Oui..
- Cécile : Félicitation, vous attendez un petit garçon.
Les pulsations de mon cœur se sont accélérés. Un garçon...un garçon... un garçon. Je vais avoir un fils. J'ai versée une larme, c'est son rêve qui se réalise. Pendant cinq mois j'ai vu mon ventre s'arrondir, je l'ai contemplée, mesurée sans savoir si c'était une fille ou un garçon, aujourd'hui, je le sais. Le bonheur fou que ça provoque ; je porte son garçon dans mes entrailles, la joie ne peut être que palpable !
Dans la voiture Rachid n'arrête pas de me poser des questions. Je n'ai pas décrochée un seul mot, en arrivant dans le parking de la prison, il a bloqué les portières pour que je lui réponde.
- Fais pas l'enfant, c'est bientôt l'heure.
- Rachid : Je veux savoir, c'est un petit, ou une petite ?
- À ton avis ?
- Rachid : Je suis nul au devinette, je sais pas ! Vas-y déballes !
- T'es capricieux comme un enfant.
- Rachid : Vas-y dis.
- Ouvre d'abord.
- Rachid : Tu va pas me douillé ?
- Non.
- Rachid : C'est bon, dis maintenant.
- Un garçon.
- Rachid : Un petit gars, un futur champion, il va..
Je l'ai laissée seul. Dans la cabine, je l'attends impatiemment. Dès qu'il fait son entrée, je m'empresse de le prendre dans mes bras.
- Hâlim : C'est en quel honneur ?
- Tu nous manque.
- Hâlim : Et ?
- Tu te rappelles le jour où tu as passé ton entretien ensuite tu es venu me chercher chez mes parents parce que j'étais malade. Tu m'as même gâcher mon rêve ce jour-là.
- Hâlim : Même que tu m'avais dis que tu me dirais pas de quoi t'as rêvé, et même je t'ai volé un baiser, je m'en rappelle très bien même.
- Le rêve c'était qu'on étaient ensemble avec notre fils... tu va avoir un fils..
- Hâlim : Répète ?
- C'est un garçon.
Il s'est détaché de moi, pour en avoir le cœur net. Je lui ai confirmé une nouvelle fois en hochant la tête. Ses yeux brillaient de joie.
- Notre Hâlim va naître dans quatre mois.
- Hâlim : Je vais avoir un petit bonhomme ? Hâyat tu va me donner un petit bonhomme ?
Il se le répétait pour l'encrer dans sa tête. J'ai eu droit a un long baiser sur le front. J'ai compris à ce moment-là que nous deux c'est écrit, rien ne peut nous séparer. Même derrière les barreaux son cœur bat pour moi, et vice-versa. Des rayons de bonheurs font leur entrée. Tous les deux, voulions hurler notre bonheur au monde entier, mon premier amour restera le dernier j'en suis persuadée. L'amour le vrai n'existe pas que dans les contes de fées, la preuve malgré les épreuves nous sommes restés soudés.
FIN.
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Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
Ficción GeneralL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce cœur carbonisés. Je ne suis pas l'auteur de cette histoire je tient juste a partager cette magnifique histoire car pour moi elle mérite d'être lu par tous le monde . J'ai bien sur demandé l'...