Partie 41 : « La lumière ou l'obscurité ? »

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À  mon réveille, c'était comme si j'étais une autre personne

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À mon réveille, c'était comme si j'étais une autre personne. La gêne était à son summum, je me rendais à peine compte de ce qui s'était passé. Une larme à rouer sur mes joues, puis deux, et d'autre ont suivit ; heureuse je l'étais. « Le jour où je ferais de toi une femme, ce jour où tu m'appartiendra la nature bercera cette nuit.. » cette phrase il me l'as dit en Algérie.. la nature a bel et bien bercer cette nuit, l'air était embrasé, et le temps à l'extérieur était pluvieux. J'arbore un sourire venant de nulle part, ses phrases il ne les dit pas pour rien pensai-je. J'essuie mes larmes, et je le regarde dormir.. nos deux visages étaient près l'un de l'autre, ses bras encerclaient ma taille. Mes membres n'étaient plus opérationnel, je suis maintenant une femme.. sa femme ! Machinalement, mon cœur parler à travers mes gestes ; mon index caressait sa joue comme si c'était la première fois, passant par sa cicatrice, allant jusqu'à son menton. Je répétais mes gestes ; j'avais l'impression d'être dans un profond rêve. Mon esprit était vraiment ailleurs, soudain sa main attrapa violemment la mienne, j'étais redescendu des nuages, ses yeux se sont ouvert.. il me souriait. Que demandai de plus ? Son sourire représente tout pour moi. Très mal à l'aise, je me suis tournée pour être dos à lui. Il me serra encore plus contre lui, je sentais son souffle sur mon cou. Les images de notre douce nuit ont refais surface.


- Hâlim : J'aime ma vie... je t'aime.

Chuchota-t-il au creux de mon oreille. Mes hormones étaient en train de faire des siennes, mon cœur n'en pouvait plus, j'avais l'impression d'être à court d'air. Une sensation qui me rends tellement heureuse ! Il dépose un léger baiser sur ma joue et sort du lit. J'ai pas osé me retourner, par honte mais aussi par peur d'affronter son regard. Certes c'est mon mari, mais ce moment intime à envenimer le fait que je sois mal à l'aise. Après environ trente minute sur le lit, le temps de reprendre mes esprits je me suis levée.

J'ai fais ma routine habituelle, mais une chose avait changé.. je souriais mais en faisant attention qu'il soit pas là. J'avais peur qu'il me surprends ainsi. J'ai rangé tout ce qu'il y avait à ranger.. en passant dans la chambre, j'ai vu ses médicaments sur sa table de chevet. J'étais maintenant obligé de croiser son regard.. j'ai pris tout les médicaments, une petite bouteille d'eau et je suis montée dans son monde -la terrasse- il était assis de la même façon que d'habitude. J'ai raclé ma gorge, il s'est retourné avec toujours ce même sourire sur son visage, j'ai baissé la tête c'était obligé ! Il me mettait vraiment dans des états de honte parfois !

- Tu dois prendre tes médicaments.

- Hâlim : T'as besoin de se prétexte pour venir me voir ?

- Pourquoi tu t'assois là ? Il y a de l'eau.

Dis-je en esquivant ses allusions.

- Hâlim : T'es belle avec les cheveux mouillé.

J'ai levé la tête, il avait toujours ce sourire qui me donner envie de me cacher. À ce moment-là, j'aurais aimé être une taupe pour rentrer dans un trou et ne plus en sortir. Je suis partie vers lui, et lui ai tendu le sachet de médicament, et la bouteille d'eau. Il les as prit, en effleurant ma main ; je savais qu'il le faisait exprès ! Je regardais ma longue jupe voler à cause du vent, en attendant qu'il finisse de prendre ses médicaments.

- Hâlim : Tiens j'ai fini.

J'ai levée les yeux vers lui ; délicatement, il m'as pris par la nuque. Ce moment font ressasser tellement de souvenir, mais une chose est différente, il l'as fait avec délicatesse. Je me suis retrouvé collé contre son torse, un sourire s'est dessiné sur mon visage.

- Hâlim ?

- Hâlim : Quoi ?

Demanda-t-il en caressant mes cheveux mouillée.

- Je..bah en faîte je..

- Hâlim : Quoi ?

- Je t'aime..

Débitai-je à la vitesse de la lumière. Ce genre de moment me paressait inhabituel, on ne se disait pas souvent les choses clairement. Mon prince me donne un bonheur, qui durera sûrement indéfiniment, du moins je l'espère du fond du cœur.

*

Notre mariage civile, s'est fait fin août et depuis je suis la femme la plus comblée au monde. Qui aurait cru que mon mari, cet homme qui reflète que la violence serait autant attentionné. J'en était extrêmement choqué. La gêne de mon côté était parfois présent, mais il me mettait toujours à l'aise, ou parfois il faisait exprès de me mettre à bout.. l'envie de me décomposer à cause de lui était présent quand il décidait de jouer à ça. Début septembre 2009, il manquait plus que quelques jours avant que je ne reprenne mon travaille au restaurant. Il était 15 heure, j'étais sur le lit en pleine méditation Hâlim est arrivé, et s'est assis à côté de moi :

- Hâlim : Quand t'as fini on sort.

Je me suis tournée vers lui et l'ai regardé.

- Pour aller où ?

- Hâlim : Un peu de sport ça fait pas de mal.

- Un dimanche ?

- Hâlim : Y a une date spéciale pour faire du sport ?

- J'ai pas de vêtement de sport..

- Hâlim : Tu prends tout les jours mes affaires pour dormir, tu va faire la même chose. -en souriant- Cherche pas, on bouge !

- Oui chef !

Après qu'on soit tout les deux prêt, on s'est mis en route. Je savais pas où est-ce qu'on allait mais j'étais pas très partante. J'aime beaucoup le sport, mais ce jour-là j'étais pas vraiment dans l'ambiance. Dans la voiture je l'observais conduire en souriant, je trouvais mon mari vraiment séduisant. Pour l'embêter, je lui ai donne une petite gifle sur la joue, il s'est tourné en me regardant en mode choqué. J'ai souri en lui demanda ce qu'il y avait avec ma tête.. il a rien dit pour regarder une nouvelle fois la route, j'ai répéter mon geste. Cette fois en plein milieu de la route, il a arrêté la voiture, j'avais oublié qu'il s'arrête n'importe où et n'importe quand.

- Hâlim : Tu joues à quoi ?

- Bah rien -en souriant- démarre tu va faire un bouchon.

- Hâlim : Tu fais trop la folle, continue -en démarrant- je t'éjecte !

J'ai arrêté mes bêtises, avec le sourire au lèvre. On s'est retrouvé dans le parc d'un quartier que je ne connaissais pas, c'était calme, normal dirait-on le dimanche il n'y a pas de mouche dehors, mais dans un quartier c'est un peu étrange. Je me suis retrouvée à faire le tour d'un terrain de basket. Au bout de cinq ou six tour, je me suis arrêté.. mais mon mari était pas du même avis. J'ai fais tout sous sa directive, même si ça me plaisait pas, j'aimais beaucoup faire des activités de ce genre avec lui. Après une heure de supplice, -le souffre douleur c'était moi, lui me regardait faire avec un ballon de basket à la main.-

- C'est bon, je suis fatigué !

- Hâlim : Depuis tout à l'heure tu pouvais arrêté, mais bon.

- Pourquoi tu me l'as pas dis ?

- Hâlim : Deux claques, une vengeance plus longue.

- Et toi tu fais rien depuis tout à l'heure, ça se fait pas !

- Hâlim : Un peu de sport ça fais du bien.

Dit-il avec un sourire me narguant. J'étais obligé de le frapper, je me suis levé pour lui courir après, mais avec la fatigue c'était impossible. Je me suis assise au milieu du terrain pour reprendre mon souffle tandis que lui faisait des paniers. Jamais de ma vie, j'ai réussi à marquer un but en basket, ce sport m'exaspère depuis que j'en ai fais au lycée. Hâlim s'est pas gêné, il a enlevé son tee-shirt, a mis sa casquette à l'envers et à continuer à faire ses paniers.

- Je peux savoir pourquoi t'enlève ton tee-shirt en plus dehors ?

- Hâlim : J'ai chaud.

- J'ai aussi chaud, c'est pas pour autant que je me déshabille.

- Hâlim : Laisse les oiseaux maté mon corps d'apollon.

- Invente toi des tablettes, avec ta graisse là...remet ton tee-shirt !

- Hâlim : Tes yeux ils brillent trop quand tu me regarde, donc arrête de mentir.

- On est pas à la maison là, met ton tee-shirt.

- Hâlim : T'as peur qu'on me regarde ?

Demanda-t-il avec un grand sourire.

J'ai pas insisté parce que plus têtu il y a pas ! Comment une femme peut-elle faire autant abstraction des défauts de son mari ? En me posant cette question, j'ai plusieurs réponses qui me viennent en tête, la plus simple cette femme est amoureuse.. ensuite l'amour fait perdre la tête de beaucoup de personne, et c'est mon cas. Je suis folle, folle amoureuse.. pensé une seconde qu'on se sépare me fait peur. Il m'est devenue vitale au fil du temps, et me l'enlever serait enlever un cœur à son corps. Il m'as forcé à venir des paniers avec lui ; premier, deuxième, troisième, quatrième essaie je finis par jeter l'éponge, lui de son côté il rigolait comme un ogre. Son rire est tellement communicatif que j'étais obligé de rire. Ensemble, nous avons rit aux éclats. Après ce moment d'euphorie, il m'as pris sous son aile pour réussir à marquer.. il était derrière moi et me montrer comment faire, mais mon esprit était dans un autre monde, j'observais sa main sur la mienne, toujours ce bordel dans mon cœur et dans ventre.

- Hâlim : Oh, tu m'écoutes ?

- Oui, oui.

Ma raison disait oui, mais mon cœur disait non. Cet amour devient chaque jours plus grande et surtout plus fort, elle me transperçait le cœur ; mon mari a pris la place du vaisseau sanguin qui relie mon sang à mon cœur, sans lui je serais sûrement un corps sans cœur.. il est encré dans ma peau, et mon cœur ne tambourine que pour lui. Son regards, sa manière d'être...tout me rends folle ! Après un sport intense, on est sortie du stade pour s'asseoir sous un arbre. L'été faisait son apparition, et la chaleur en même temps. Je me suis assise en croisant mes pieds, il a fait la même chose face à moi ; on était comme deux enfants apprenant à se connaître. Je commençais à lui pincer les joues, pour finir par jouer avec ses cheveux.. il me regardait sans rien dire.

- Hâlim : T'es un gamine du haut de tes vingt-ans.

- J'ai bientôt vingt-et-un ans pour information, et toi t'es plus gamin que moi du haut de tes vingt-sept ans.

- Hâlim : D'ailleurs mon anniversaire est passé tu m'as rien donné ?

- Ce jour-là t'était pas vraiment dans ce monde, Morphée t'avait emporter.

- Hâlim : C'est qui Morphée déjà ?

- Dans la mythologie grec c'est lui qui a le pouvoir d'endormir les humains.

- Hâlim : Même sa fille c'est Nyx un délire comme ça ?

- T'as appris ça où ?

- Hâlim : J'étais aussi étudiant même si j'ai lâché jeune, tout ce que j'apprends rentre dans ma tête n'en sort plus.

- T'aurais aimé faire quoi ?

- Hâlim : Bandit !

S'exclama en me pinçant le nez.

- Non, sérieusement.

- Hâlim : Pour le faire j'avais pas besoin d'étude, mais je l'ai pas fais pour plusieurs raison.

- Mais quoi ?

- Hâlim : Le métier.

Dit-il en souriant.

- T'es pas marrant tu le sais ça ou pas ?

- Hâlim : Arrête de sourire alors.. j'aurais aimé être dans l'armé.

- T'as bien fais de ne pas l'être, c'est dangereux, en plus y a la guerre donc quand il y a la guerre, il y a des personnes tués..

- Hâlim : J'aime le danger, c'est ça mon problème..

- T'as changé maintenant.. hein ?

Demandai-je en lui caressant la joue. Je faisais référence à ses plans de braquage, de vente etc ; je voulais qu'il soit un homme totalement loin du monde où il était auparavant. On avait pas abordé le sujet de son passé, depuis qu'on était tout les deux étions épanouie.. mais vu que je sais qu'il parle souvent avec Ziad, j'ai peur qu'il soit encore près de ce quartier, qui l'as détruit petit à petit. Il a su relever la tête, mais je sais pas s'il va la rabaisser à nouveau et rester dans le monde du banditisme ; je veux vivre et ne pas m'inquiéter ! Nos frères prétendent être des Tony Montana, mais ce sont que des enfants qui ne connaissent que la vie de la France d'en bas ; il deale, braque, arnaque, traque et prétendent être des hommes.. ils vivent d'argent sale qui devient très rapidement mortelle. Ils aiment la rue par rapport à leur vécu, mais il frôle la taule, et la mort. Ils veulent tous le succès ; non pas de strasse et de paillette, mais de balle et de mitraillette ! Ils dorment tranquillement, mais oublie qu'à n'importe qu'elle moment le réveille sera brutale ; une perquisition, ou la mort viendra toquer à leur porte. Leur sommeille sera toujours troublé, à cause des remords, ou de la peur.. car n'oublions pas ce sont des humains avec un cœur, donc une conscience. Ils ne veulent tous pas avoir les menottes au poignet, ni finir leur vie enfermés mais continue leur affaires. Leurs proches fini toujours par souffrir à cause d'eux ; mandat, parloir.. voilà à quoi se résume la vie de plusieurs familles.

- Hâlim : Je te l'ai promis non ?

- Tu parles souvent avec Ziad et lui je l'aime pas du tout.

- Hâlim : Je règle quelques trucs avec lui.. j'ai tout arrêté, mais je dois arranger plusieurs affaires.

- Genre ?

- Hâlim : J'ai tout arrêté Hâyat, tout.. quand je dis « affaires » c'est rien de mal, t'inquiète.

- Je veux que tu me parles de ton quotidien dans la rue.. ce qui t'as poussé à faire ça, ce que t'as aimé dans tout ça etc.

- Hâlim : T'es sûr ?

- Oui.

Il jouait avec mes mains, et j'attendais qu'il se livre à moi même si c'est des choses que personne n'aimerait entendre tout les jours.. même s'il va pas s'ouvrir beaucoup, je sais qu'il va faire un effort, il souffle un bon coup et commence son récit :

- Hâlim : Tu vis dans un quartier, tu vois la même chose que moi ; les jeunes qui sont dans les hall... mais moi je connais l'envers du décor et c'est pas quelque chose de passionnant, c'est un bordel attristant ! J'étais plongé là-dedans, quand j'ai commencé en tant que guetteur tout petit, j'étais dehors tard la nuit, je guetté l'arrivé des flics, dès que je voyais une voiture de police, je sifflais pour prévenir les autres.. peu de temps après, j'ai commencé la boxe dans le gymnase du quartier avec un ancien Kader, c'était un grand bandit -en souriant- tout le monde le respecter, et c'est lui qui voyait un « potentiel » en moi, les anciens maintenant pour pas te mentir je les déteste, c'est des gens qui m'ont appris des choses de la vie que j'aurais jamais du connaître, et quand on me met dans la case des anciens, ça me dégoûte ! Kader voyait du « potentiel » mais me trouver différent des autres petits qu'il a eu à ses côtés ; dans mes yeux y avaient pas d'expression c'est ce qu'il me disait, même mes potes de galère enfant croyait que j'étais aveugle ou même méchant parce que juste mes yeux leur fait peur, c'est con mais bon ! Néant est arrivé petit à petit, Kader me faisait combattre, voler, et à partir de ce moment j'ai pas fais la différence entre le bien et le mal. Sortir le soir, garde à vue ; la devise dans la rue c'était donner sa vie, son sang et se faire respecté. J'ai commencé à aimer l'esprit et les vices de la rue, et le danger s'est installé peu à peu dans ma vie, un vole a finit par un accident, un braquage a finit par une balle dans l'épaule... j'ai toujours vécu étouffé par les murs en béton mais j'essayais de m'en évader en allant au Champs-Elysées, voir l'autre Paris me faisait oublier beaucoup de chose.. je vivais l'instant présent, et le futur je voyais pas ! J'ai vu des frères se faire tuer, d'autre se frapper entre eux.. la loi j'ai jamais aimé leur délire, petit on croit tous que c'est des héros, mais j'ai vu leur vrai visage, on nous traite comme des merdes ! Je comprends qu'ils veulent faire respecter la loi, mais pourquoi nous traiter comme des objets ? Je dis pas qu'ils sont tous comme ça, mais certains m'ont tellement dégoûté que quand je les vois Hâyat, j'ai qu'une envie c'est de tout casser ! Ils ont frappé un frère devant nous, pourquoi ? Parce qu'ils sont habillé d' un uniforme, un bout de tissu de merde ! C'est cette même rue qui m'as enlevé Abdelkrim et fait coulé les larmes de ma mère..

- T'avais le choix Hâlim, maintenant c'est trop tard le passé reste le passé, mais sache que chaque être humain à le choix, certains décide de se lancer là-dedans pour ce faire un nom, être respecté, mais ça sert à quoi ? Pourquoi ne pas se faire respecter en étant un homme bien ? Vous êtes beaucoup à être là-dedans pour l'argent, mais les billets font pas une personne.. Abdelkrim, est mort comment ?

- Hâlim : J'ai pas envie de parler de ça pour l'instant.

- T'as quand même fait un effort, je suis fière de toi !

M'exclamai-je en passant mes mains dans ses cheveux. Un sourire malicieux s'affiche sur son visage. Je lui propose qu'on joue au jeu que tout le monde joue en primaire, celui que beaucoup ont fais avec leur copine, se taper dans les mains.

- Hâlim : T'es sérieuse là ?

- J'ai une tête de blagueuse ?

Il s'est finalement résigné à me suivre, j'avais un sourire d'enfant. Il a une tête de môme quand il accepte mais sans vraiment le vouloir. On commence à s'amuser comme deux camarades de classe, au début il a pas compris le jeu, mais après c'était un professionnel, même si on a pas besoin d'être un génie pour y jouer. On tapait dans nos mains, pour finir par taper sur celui de l'autre ; c'était marrant de voir sa tête changer d'expression à chaque fois. J'ai fini par lui prendre les deux mains, et je l'ai regardé avec un sourire au lèvre, le sourire d'une femme comblée et heureuse. J'ai pris son visage entre mes deux mains, et délicatement j'ai déposé un baiser sur son front, il me souriait et me regardait avec un regard charmeur, j'ai déposé ensuite un baiser sur son nez, son menton, pour finir par le prendre dans mes bras. L'amour est devenu maître des mes gestes !

*

La veille avant mon retour au travaille, on était dans la chambre, sur le lit, Hâlim en plein écriture tandis que moi j'étais derrière lui à regarder s'il faisait tout bien. Il écrivait un CV pour l'envoyer dans plusieurs établissements.

- Hâlim : Je met « a fait deux ans de prison, et est maintenant le prisonnier de sa femme ? »

Je lui ai donné un coup dans le dos, pour qu'il soit un peu sérieux. Son écriture était parfois illisible donc je l'obligeais à s'appliquer en le pinçant. Tout les deux étions de plus en plus proche, j'étais l'aimant, il était le fer.. j'étais attirée par lui ! Sous mon regard, il a déposé la feuille et le stylo sur la table de chevet pour me prendre la main et me faire tomber sur le lit.. très rapidement il s'est mis sur moi. Nos lèvres se collèrent.. le fer et l'aimant en contact se touche inévitablement. Pour qu'il s'arrête, je l'ai pincé dans le dos.

- CV...le CV !

- Hâlim : Ça peut attendre..

Il allait m'embrasser, mais j'ai tournée ma tête pour pas qu'il les touche.

- Ton CV ! En plus tu m'écrase, bouge allez !

- Hâlim : On a autre chose à faire que s'occuper d'un CV pourri.

- Je crois pas non, allez !

- Hâlim : On finit le CV après on dort ?

- Oui, et chacun de son côté.

Répondis-je avec fermeté.

*

Le lendemain, il m'as déposé au restaurant. Pendant tout mon service, je pensais à lui ; c'est bizarre d'être séparé de lui alors qu'on est resté ensemble sans se séparer très longtemps. Je servais les gens avec plaisir, et avec un sourire. Le soleil illuminé l'extérieur et rendait certains heureux, tandis que moi c'est seulement lui qui représentait mon bonheur. À ma pause, j'ai sortie les poubelles à l'arrière du restaurant.

Soudain, mon sourire à disparu pour faire place à la peur. Je voyais ma vie défilait devant mes yeux.. un homme me tenait la bouche pour que je ne crie pas. C'était Ziad.. il sentait l'alcool, et semblait ne pas avoir les idées en place. Collé contre la poubelle, les yeux écarquillés.. j'étais terrifiée ! Je l'ai aperçu le jour du mariage, et son regard ne m'inspirait pas vraiment confiance, je n'ai pas fait attention et surtout j'ai pas parlé de ce regard à Hâlim, mais maintenant j'ai la certitude que cet homme n'est pas quelqu'un de bon.

- Ziad : Il a de la chance Néant... très belle.

Dit-il avec un regard de pervers. J'étais limite en train de me frigorifié. Mon cœur battait à mille à l'heure, la peur entaillé tout mon être. Il m'a lâché pour finir par vomir à proximité, j'ai pas attendu longtemps pour fuir. Je suis rentré dans le restaurant en furie, avec les larmes aux yeux. Mes jambes semblaient lourde, j'ai cogné quelqu'un et en levant les yeux c'était Rahim. Je respirais comme une personne ayant couru un marathon, j'étais essouflée !

- Rahim : Pourquoi tu pleures ? Oh ! Hâyat y a quoi ?

Tremblante, je l'étais ! Ce qui s'est passé m'as tétanisée. Je n'arrêtais pas de pleurer toute les larmes de mon corps. Personne ne m'as jamais autant fait peur de ma vie, j'ai cru une seconde qu'il allait me salir. Est-ce le début d'un cauchemar ? Dois-je en parler ? Beaucoup de question se bousculer dans ma tête, surtout la peur de me retrouver une fois de plus confronter à la sombre réalité du passé pas très lointain de mon mari.

Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant