Partie 25 : « De l'amour dans l'air. »

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Le lendemain, j'ai son bras autour de ma taille, et sa tête tout près du mien. J'ai remarqué que quand il est fatigué, quand il dort il a parfois la bouche ouverte, ça me fait légèrement sourire, même comme ça il est mignon. J'ai positionné mon index sur son menton, pour lui fermer délicatement la bouche. Plusieurs idée me sont venu en tête. J'ai passé mes doigts délicatement sur la cicatrice se trouvant sur sa joue, il bougeait mais n'ouvrait pas les yeux. Une marmotte. L'enfant que je suis a pensé à faire quelque chose que seul un enfant deux cinq ans penserait à faire pour réveiller ses parents. J'ai enlevé doucement son bras de moi, -très difficilement- et me suis levé. J'ai pris le lit pour un trampoline, j'ai sauté. J'ai senti une main me prendre le pied d'une rapidité, j'ai pas pu faire un seule geste que je me suis retrouvé sur le lit.

- Hâlim : Ça t'amuse ?

Demanda-t-il sans même ouvrir les yeux.

- J'ai essayé la tendresse ça à pas marcher, j'ai opté pour la meilleur des solutions.

- Hâlim : Tais-toi et dors !

- Plus sommeille.

Il m'attrape et me met sur le côté où j'étais censé dormir, puis m'enlace.

- Debout !

- Hâlim : Chuuut !

Une négociation d'environ trente minute entre mon mari et moi. Finalement, il s'est levé, et je suis partie prendre une douche. Dès que je suis sortie, il se postait devant le cadre de la porte, et me souriait. J'allais tombé par terre, il dégage quelque chose qui me rends folle. Il dépose rapidement un baiser sur ma joue, et s'éclipse dans la salle-de-bain à son tour. J'étais comme d'habitude troublée par ses léger baisers qui survolent ma peau très rapidement. Une caresse sur ma joue, un sourire qui voulait tout dire et je me suis rendu dans la chambre. J'ai mis une robe simple noir et me suis dirigée vers le salon. Je me suis penché pour attraper mes cheveux et les attachés. Lorsque j'ai levé la tête, pour me faire mon chignon, une femme âgé se trouvait devant moi, et me regarder l'air surprise. On étaient toute les deux dans le même état. J'ai même pas eu le temps d'attacher mes cheveux, que j'ai tous laissée tombé le long de mon dos et me me suis mise à courir : cette même femme tenait une claquette dans sa main droite et me poursuivait en criant en arabe « Sors, sors ! ».

Elle pensait sûrement que j'étais une voleuse. Comment une voleuse se mettrait autant à l'aise dans une maison ? Elle n'a pas du réfléchir pour me courser de cette manière. Les arabes avec la fameuse claquette c'est toute une histoire d'amour croyait moi. N'empêche j'avais peur.

J'ai criée « Hâlim ! Hâlim !» pendant je sais pas combien de temps. Je criais son prénom, tout en poussant des hurlements car je sais qu'elle a l'intention de me frapper ! Hâlim finit par arriver, les cheveux complètement mouillée, avec un jogging, torse nu. Je me suis trouvée derrière lui à me cacher comme une gamine. Je me penchais délicatement en direction de cette femme, pour voir ce qu'elle allait faire. Elle s'arrêta, lâcha la claquette. Leur conversation était entièrement en arabe, j'ai compris l'essentiel.

- La dame : Hâlim, c'est toi ?

- Hâlim : Oui, grand-mère c'est moi.

Elle fondit en larme. Hâlim l'a prit dans ses bras. Un long moment d'embrassade et de « tirage » de joue s'est passé devant mes yeux. Au début je voulais explosé de rire, mais je me suis retenue. Elle lui a même demandé en montrant sa cicatrice, d'où ça sortait. Il n'a pas répondu et l'as reprit dans ses bras : un moment émouvant, à la fois comique. Après leur retrouvailles, sa grand-mère me regarda, et je me cachais toujours derrière le dos de Hâlim.

- Sa grand-mère : C'est qui ?

Il se dégagea pour que sa grand-mère me voit bien. J'ai directement baissée la tête.

- Hâlim : Ma femme.

- Sa grand-mère : Ya Allah, je voulais taper la femme de mon petit.

Elle s'approcha de moi, et mis son index sur mon menton pour me relever.

- Sa grand-mère : Macha'Allah, elle est belle.

Elle me prit dans ces bras comme si on se connaissait depuis des années. J'ai regardé Hâlim d'un air de dire « Je fais quoi ? » il fit un signe de tête positive, et j'ai finalement mis mes mains sur le dos de sa grand-mère et ont s'est enlacé. J'ai pas eu droit à la torture des joues, heureusement ! Après ça, elle finit par donner le double des clefs à Hâlim et lui a demandé de passer aujourd'hui sans faute. Avant de partir, elle a répétait trois fois , en regardant en ma direction, avec un sourire qui ne quitter pas son visage : « Macha'Allah ». Elle ressemblait beaucoup à ma belle-mère. Un rayon de soleil, pensai-je. Dès qu'elle franchi le seuil de la porte pour partir, Hâlim s'est mit à rigoler.

- Arrête de rigoler !

- Hâlim : Elle t'a coursé avec la fameuse claquette..

- C'est pas marrant !

- Hâlim : T'inquiète elle est gentille.

- Gentille ? Elle a voulu me taper. C'est ta grand-mère du côté maternel ?

- Hâlim : Ta tête donne envie de te donner des coups, c'est normal -toujours en rigolant-.. ouais ouais. On va voir ma famille après ?

- Tu peux y aller seul..

- Hâlim: Et pourquoi ?

- La vérité ?

- Hâlim : La vérité.

- J'ai peur.

- Hâlim : Ma grand-mère, t'a trouvé « belle » -en faisant des guillemets avec ses doigts- donc tout le monde va te kiffer t'inquiète même pas.

- C'est quoi tes guillemets là ?

- Hâlim : Prends-le comme tu veux, espèce de peureuse !

J'ai fait mine de bouder, et d'aller en direction de la chambre. Il s'est retrouvé dos à moi, et comme à chaque fois que je suis avec lui, je deviens pratiquement une enfant, je ne me suis pas empêcher de sauter sur son dos, et me suis mise à l'étrangler délicatement.

- Je suis moche moi ?

- Hâlim : Descends de là.

- Non.

- Hâlim : Si tu te ramasse, je m'en fou. Le pire c'est que t'es légère comme une plume.

- Abuse pas non plus.

- Hâlim : Évite de m'étrangler avec tes bras de guêpe.

- T'es même pas marrant.

Je suis descendu. Cette fois-ci, je suis partie en direction de la chambre, mais sans m'y attendre il m'attrapa comme un sac à patate, et m'emmena dans la salle-de-bain. J'ai reçu une rafale d'eau froide sur tout le corps. Heureusement, qu'il faisait chaud ! Il rigolait à s'en tordre par terre. C'est la première fois, que je le vois autant rire en une matinée. Son pays, l'apaise plus que je ne le pensais. Je suis sortie de la baignoire, et lui ai couru après, mais me suit ramassée. Mon postérieur à reçu un choc, je voulais pleuré. Il est venu vers moi, toujours en rigolant.

- Hâlim : Tu t'es ramassé comme une pastèque.

- Le rapport entre la pastèque et moi ?

M'exclamai-je en essayant tant bien que mal de me relever.

- Hâlim : Y en a pas !

L'ambiance était bon enfant, et moi-même je voulais explosé de rire, mais me suis retenu quelques minutes. Il m'a tendu sa main, pour m'aider à me relever. Quand, j'étais debout, je l'ai regardé. Il me souriait, et je n'ai plus réussi à retenir mes rires. L'euphorie total !

Dans l'après-midi, on s'est dirigé vers la maison de sa famille. Pendant toute la route, j'étais apeurée. Je ne savais pas qu'elle serait leur réaction en me voyant. La maison familial, était deux fois plus grandiose que là où on logeait. C'était mille fois mieux ! Une maison que j'ai contemplé un certains temps. La pression était palpable ! Devant l'entrée se trouvait sa grand-mère et un vieille homme, j'ai directement supposé que c'était son grand-père. J'ai salué son grand-père. Puis, sa grand-mère me prit par la taille et me fit rentrée. Le fait de me séparer de Hâlim, m'a encore plus terrorisé. Je me suis tournée vers lui, l'air désespéré et lui me rassurer avec son regard. Un intérieur totalement mauresque. Avec une petite fontaine au milieu, qui faisait tout le charme de l'endroit. L'intérieur du domicile était gigantesque, la décoration était à en couper le souffle : j'avais jamais vu ça avant mon entrée dans cette maison. Une décoration algérienne sublime. Des tableaux avec des inscriptions arabe, la peinture était de couleur rouge vif, un peu de blanc, un tapis d'un rouge magnifique était sur le sol.

J'étais subjuguée devant cette maison que je me suis permise de qualifier de manoir. Le fait de n'avoir jamais vu cela avant, me laisser les yeux écarquillées et brillant. J'avais plusieurs regard braqué sur moi, c'était des femmes et des hommes sûrement les membres de la famille. Je ne savais plus où me placée. Ils étaient tous sur les canapés, mais le regard vers moi. Une femme d'environ mon âge s'est levée, et ait venu vers moi, elle me scrutait. J'avais l'impression qu'elle m'examinait. J'ai sursauté en entendant un youyou sortir de sa bouche et suivit par d'autre femme. Toute les femmes m'ont prit dans leur bras, entre temps les hommes m'ont salués et sont partis. J'avais toute les femmes autour de moi, à me regarder. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Quelqu'un tirait le tissu de ma 3abaya, quand j'ai baissée les yeux pour voir, c'était une magnifique petite fille, des cheveux châtains, lisse et long. Un regard très doux, les yeux qui m'ont fait pensé à ceux de Hâlim mais moins intense. Je me suis accroupi sous le regards de tout ces revolvers, et lui ait souris. Avec une hâte, et un empressement incroyable elle me fit un bisou sur la joue, et est repartie comme un vent.

La première femme qui était venu vers moi, me prit par la main et fit un signe aux autres -au début je n'avais pas compris- elle s'est mise à courir et donc m'a entraîné avec elle, j'ai commencé à paniquer, en ne sachant pas où est-ce qu'elle m'emmenait. Lorsque je me suis retournée, quelques une des femmes -les plus jeunes- couraient aussi, en rigolant. Elle m'a fait monté les escaliers, et rentrée dans une grande chambre somptueuse, les autres nous ont rejoins. Plusieurs d'entre elles, parlaient plus au moins le français. Elle m'installa sur le lit, et s'assit près de moi. Elle se prénommait Dounya et c'était la cousine de Hâlim -comme la plus part d'entre elle-.

- Dounya : « Quand grand-mère nous as dit que Hâlim était revenu et en plus mariée on croyait pas, mais en faîte c'est vrai. »

-...

- Dounya : Quand ma tante -sa mère- avait appelé pour nous dire qu'il s'était marié, on a pas cru aussi, parce que on aurait jamais pensé qu'il se marierait un jour.

- Pourquoi ?

Demandai-je timidement.

- Dounya : Hâlim, c'est Hâlim. Quand il venait en vacance avant, on peut toute témoignait, il nous tirait toujours les cheveux, et disait que les filles elle servent pas à grand chose, et qu'il se marierait pour rien au monde. À l'époque il était petit, mais très méchant ! On vous as vu arrivés, il a beaucoup changé, mais fait toujours autant peur. Hein les filles ?

Toute les filles autour confirmèrent. Elle m'a raconté une longue série d'anecdote au sujet de Hâlim du moins ce qu'elles se rappellent : j'ai énormément ris. Elles m'ont toute mis bien à l'aise surtout Dounya, avec qui j'ai sympathisé très rapidement. Elles avaient toute leur petit caractère, mais étaient très gentille et respectueuse envers moi. Une famille joyeuse, très joyeuse !

La grand-mère arriva dans la chambre et les chassa toutes. Elles ont toute couru en rigolant. J'allais aussi m'en aller, mais elle me demanda de rester avec Dounya : elle allait m'expliquer les quelques mots que je n'allais peut-être pas comprendre.

- Grand-mère : Je suis très contente que Hâlim ait trouvé une femme. Je pensais pas qu'un jour il allait se marier, on pensait tous ici, qu'il allait finir seul toute sa vie : avec son regard de méchant là -en souriant-. Je pense que tu l'as remarqué mais c'est quelqu'un de très compliqué. Il parle parfois très mal, je le connais très bien mon petit, mais ma fille je te demande de ne pas le laisser. C'est quelqu'un de blesser, il souffre mais ne le montre pas, c'est quelqu'un de dure parfois, mais très doux. La vie de marié c'est compliqué, il y aura toujours des hauts et des bas, et faut que tu réussisse à les surmonter. Il faut que vous réussissez à surmonter ces épreuves. La vie est parsemé d'épreuve. Tu es la femme, donc tu dois l'aider, le soutenir dans tous les moments, et ne pas le laisser se détruire. Je sais que c'est difficile à faire connaissant l'autre imbécile -en souriant- mais tu va y arriver, rien est impossible.

Grâce aux paroles de sa grand-mère j'ai compris beaucoup de chose que je n'avais pas compris avant. Des choses que lui ne m'a jamais dis. Des blessures enfouie en lui. Ces blessures non cicatrisé concerne sa famille entière, des difficultés qui ont fait qu'il soit ainsi. Sa grand-mère est une femme sage, et douce : elle m'a immédiatement prise comme sa petite-fille. Elle sortit des bracelets du tiroir de la chambre -qui était sa chambre d'ailleurs-. Des magnifiques bracelets en or, qui était sublime. Elle a pris ma main et me les as mise.

- Grand-mère : Je me suis promise que le jour où mon petit me ramène une femme que j'accepterai, je lui offrirai ses bracelets.

Je l'ai prise dans mes bras, j'allais pleuré mais me suis contenue devant elle. Je n'aurais jamais pensé plaire à autant de personne, surtout dans la famille de mon mari. Elle partit de sa chambre, me laissant avec Dounya qui m'expliqua ce que représente ses bracelets pour sa grand-mère. C'est des bracelets qu'elle a reçu de sa mère quand elle s'est marié, et elle les as offerte à sa fille qui les as refusés, la mère de Hâlim en a déduit qu'elle les méritait absolument pas. Depuis ce jour, elle attendait impatiemment que son petit-fils se marie pour offrir ses bracelets à sa femme.

Sa famille porte beaucoup de chose sur leur dos. Des choses que j'attendrai patiemment qu'il me révèle, même si je les connais déjà. La journée passa très rapidement. J'ai retrouvé mon mari sain et sauf avec un beau sourire aux lèvres. On avait prévu repassait dans ce manoir avant notre départ à Paris.

En arrivant à la maison, Hâlim se coucha sur le lit l'air de réfléchir, je me suis assise près de lui :

- Tu réfléchis à quoi monsieur qui tirait les cheveux de ses cousines et leur disait que les fille elles servent à rien ?

Il se tourna vers moi.

- Hâlim : C'est qui qui t'as dis ça ?

- Haha.

- Hâlim : -en souriant- Je suis sûr que c'est Dounya.

- Oui c'est elle, et toute les autres.

- Hâlim : Normal, elle me casser le crâne.

- Oui c'est ça.. tu réfléchis à quoi ?

- Hâlim : Je suis fière de rendre fière ma famille. Et tout ça grâce à ta petite tête.

- Les membres de ta famille sont super gentille.

- Hâlim : Pas tous.

- Hein ?

Demandai-je en enlevant mon voile.

- Hâlim : La famille de mon père sont pas tous comme eux.

- Comment ça ?

- Hâlim : Longue histoire.

Je sentais qu'il n'avait pas envie de m'en parler. Je connaissais le pourquoi du comment, mais je voulais l'entendre de sa propre bouche. Il prit ma main droite et toucha les bracelets que m'avait offerte sa grand-mère.

- Hâlim : Elle te les as offerte alors.

- Oui.

Il déposa un baiser sur ma main, et commença à me raconter cette longue histoire : un père considère le fils aîné comme le sien alors que ce n'est pas le cas. La mère de Hâlim a eu son premier enfant avec un homme qui s'est marié avec elle pour la laisser juste après la consommation de leur mariage. Il a divorcé, en feintant une maladie, et tout le monde le croyait hors que c'était pas du tout le cas, il se jouait de tous. En apprenant la supercherie, la famille fût détruite en quelques seconde.

Le père de Lyna, Rachid et Abdelkrim, la voulait en tant que femme, depuis très longtemps, mais en sachant son mariage il avait abandonnée. Quelques mois plus tard, il apprit qu'elle était divorcé, et ait partie demandé sa main, en sachant qu'elle était enceinte, il l'a prit quand même. Après leur mariage, la famille du marié apprirent que ce n'était pas leur petit-fils et il y a eu beaucoup de tension, donc le couple décida de partir en France. Hâlim est né en France peu de temps après. L'homme qui s'est marié avec sa mère, le considéra comme son fils, et l'aima en tant que tel.

Il n' a jamais fais de différence entre ses véritable enfants, et Hâlim, pour lui c'est son fils et le restera. Quand Hâlim, apprit la vérité -il était très jeune- c'est là qu'il a commencé à dérapé et s'est accusé de beaucoup de malheur qui ont touché sa famille. Sa mère tomba malade, et c'était le début de son apprentissage dans l'école de la rue. Lorsque sa mère guérit, il ne s'est pas arrêté. Lyna et Rachid ont appris la vérité en grandissant, et Lyna l'a toujours considéré comme son grand-frère, du même père tandis que Rachid c'était tout le contraire. Le jour où Hâlim a frappé Rachid, c'était en partie parce qu'il prenait le mauvais chemin et car Rachid lui avait dit que dans la famille il ne représente qu'un échec ; Rachid à enfoncer le couteau sur cette plaie en prononçant cette phrase. Néant à commencer à exister, et l'amour du danger en même temps.

Leur famille de l'extérieur on penserait avoir à faire à une famille souffrant des bêtises de leur fils vivant dans une cité, et qui cherche à vendre la mort pour l'argent facile, mais c'est plus profond que ça. Hâlim s'arrêta de raconter cette histoire et changea de sujet. Je savais qu'il se forçait de tout me raconter pour me faire plaisir ; une raison de plus de rester auprès de lui quoi qu'il arrive.

*

Plusieurs jours sont passaient, plus exactement huit jours. Nos vacances prenaient fin dans deux jours. Durant ces huit jours, je n'ai vu que des sourires sur le visage de Hâlim. Être plus comblée que ça, pour moi était impossible, son sourire représentait beaucoup pour moi. Il m'a fait visité son pays, et surtout Oran. Une ville que j'ai appris à aimer grâce à lui. Une ville avec beaucoup de lieu de rêve. Je suis tombé littéralement amoureuse de cette ville. On allait très souvent à la plage ensemble, il m'a emmené même dans un restaurant. J'ai aperçu plusieurs hôtels, des monuments, c'est plus beau en vrai que sur une carte postale.

Il m'avait promis de m'emmener faire un pique-nique dans un endroit en Algérie, sans me donner d'autre indication. Ce jour arriva, et c'était l'avant dernier jour de notre séjour. Très tôt le matin, nous avons pris le taxi en direction de Béjaia. La route se faisait en silence, mais avec des gestes gamin venant de mon époux. Pendant presque tous le voyage il me pinçait en discrétion. Je le regardais méchamment mais lui souriait. Finalement, je me suis assoupie en attendant notre arrivée.

Il me réveilla, et on sortit du taxi. Un flot d'émotion m'a submergée. On était dans un endroit où se trouvait que des rochers et quelques herbes. J'entendais un bruit qui me donner une idée sur le lieu. Il me prit par la main et on avança. C'était très docile ! Tout les deux sommes arrivés devant une cascade, c'était la première fois que j'en voyais une. L'eau coulait abondamment, il n'y avait personne, c'était tellement tranquille que j'en était apaisé.

- Hâlim : Alors ?

- C'est magnifique, merci, merci, merci.

On avança tous les deux, j'étais impatiente de voir la cascade d'un peu plus près. On trouva un endroit calme où il y avait pas trop de pierre. Je pris le sac et j'ai mis une couverture de pique nique par terre et me suis assise pour admirer quelques minutes tranquillement cette magnifique vue qui se poster devant moi. Un tableau que j'aimerai voir souvent. Un souvenir et une image que je laisserais dans un coin de ma tête à vie.

- Tu va où ?

- Hâlim : Dans l'eau.

- Tout habillé ?

- Hâlim : Ouais ouais.

J'allais protesté mais c'était trop tard, il se dirigea vers l'eau. Il était habillé d'un simple t-shirt et portait pour la première fois un jean. J'ai fouillée dans le sac, et j'ai remarqué des vêtements, j'ai reconnu son t-shirt, il avait tout prévu ! Le paysage était vraiment très beau, j'étais en admiration total. Hâlim s'était dirigée, jusqu'à là où coulait l'eau, et s'est mis en dessous. Quelques minutes plus tard, je l'entends m'appeler en venant vers moi, je me suis donc levé :

- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

- Hâlim : Viens vite !

Je me suis avancée inquiète. Je pensais qu'il s'était blessé ou quelque chose du genre. Il était sortie de l'eau et s'est posté face à moi en me souriant. J'ai senti la fourberie de sa part. J'ai même pas eu le temps de dire « Ouf ! » qu'il m'avait porté telle une princesse et m'a emmené dans l'eau avec lui. J'avais beau me débattre, il m'emmena jusqu'à la cascade et me lâcha dans l'eau. J'étais mouillée de la tête au pied, et lui me souriait toujours.

- À cause de toi, je suis complètement mouillée !

- Hâlim : Et ?

Il se rapprochait dangereusement de moi. Il me prit d'une main par la taille, et de l'autre caressé mon visage. Je voulais parlé, mais aucun son ne sortait. Je me suis plongée dans son regard. Mon corps bouillonnais à l'intérieur, mes pulsations cardiaque s'était intensifiait. Mon cœur se chamboule face à son regard. Il rapprochait sa tête vers la mienne, et déposa ses lèvres sur les miennes. Ce geste à toujours ce même effet sur moi, et se multiplie à chaque fois : mon corps frémissait. Quand, il s'est détaché de moi, j'ai eu une réflexe, je lui ai lancé de l'eau dans les yeux et me suis enfuie.

*

Notre journée s'était agréablement passé. On arriva le soir à la maison. Je suis partie tout d'abord prendre une douche, et venu son tour. Comme à mon habitude j'ai pris un short lui appartenant en guise de pyjama et un t-shirt à moi. Je me suis installée sur le lit et me suis mise à lire un livre. Quand, je lis, je suis dans une bulle, une bulle qu'on essaye souvent de faire explosé. Et, c'est Hâlim qui réussi à la détruire. Il a prit le livre de mes mains, comme toujours quand il sort de la salle-de-bain ses cheveux sont mouillée et il ne les sèche pas.

- Rends-moi mon livre et va te séché.

- Hâlim : Pas envie.

- Tu va tombé malade.

- Hâlim : On s'en fou.

- Toi, tu t'en fou, mais pas moi. Rends-moi mon livre.

- Hâlim : Non !

Il le lança par terre.

- Quand tu veux, t'es oppressant !

- Hâlim : Pourquoi tu mens ?

- Je mens pas.

Je me lève pour aller ramasser mon livre. Il se lève aussi, et se poste derrière moi. Il pose sa main sur mon ventre, et se met à le caresser. Des papillons sortait de leur nid et survolait les paroi de mon ventre.

- Hâlim : J'imagine un petit nous.

Susurra-t-il. Mon cœur battait au rythme de ses souffles sur mon cou. Ses lèvres se sont posés sur ma peau, des doux baisers effleuraient mon cou. Mes yeux se sont instinctivement fermé, et je profitais de ce moment de tendresse.

Je me tourna lentement vers lui. Ses yeux se noyèrent dans les miennes. Des propulsions violent se faisait ressentir dans mon cœur. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, nos souffles s'additionnèrent. On se retrouva sur le lit, ses mains se baladaient tout le long de mon corps, sans lâcher mes lèvres. J'ai passé mes mains sur ses cheveux, l'air s'embrasait. Une certaine passion est venu s'installer. Beaucoup de sentiment, tambourinait le long des paroi de mon âme, et arrivée directement à mon cœur. Il s'arrête et me regarde, ses yeux me transperce le cœur. Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres, et s'allonge sur le lit.

- Hâlim : Je contrôle plus rien Hâyat...c'est automatique quand je te regarde...je fais des actions de fou...je t'aime ça en devient dangereux... Hâlim qui contrôle tout, il contrôle même plus son cœur -en émettant un rire nerveux- regarde le mec qui fait des trucs sales dans la rue, qui vends la mort, qui trouve solution à tout, je trouve pas de solution pour tout ça...je te le dis pas souvent mais wallah Hâyat que c'est mon cœur qui parle quand je te touche. Les pulsations de ton cœur, son plus important que ma propre vie... mon cœur cramé tu lui insuffle de la lumière..tu m'a redonné goût à tout. Le jour où je ferais de toi une femme, ce jour où tu m'appartiendra la nature bercera cette nuit. Si tu me lâche je me tire une balle.

Je me met ma main sur sa bouche, j'aime pas du tout l'entendre parler de la mort. Je pose ma tête sur son torse, j'entends les pulsations accéléré de son cœur. Est-ce pour moi que son cœur bat aussi rapidement ? Une belle déclaration mais avec un goût amer.

Comme toujours, une de ces phrases me paraissait incompréhensible ; «Le jour où je ferais de toi une femme, ce jour où tu m'appartiendra la nature bercera cette nuit. ». Je finis par m'enlever de son torse, il m'ouvrit ses bras pour que je m'y blottisse, il déposa un baiser sur mon front, sur mon nez puis sur ma bouche, et nous nous sommes étreint la nuit entière. Dans moins de 24 heures, retour à la réalité ; on va retrouvé notre vie en France, est-ce que notre vie redeviendra comme avant ? Un coup bien, un autre mal ? J'ai limite plus envie de partir, et de rester avec lui en Algérie. Un pays chaleureux, avec des gens chaleureux. Algérie t'es dans mon cœur, et tu le restera car il m'a montré que des bonne facettes de toi. La chaleur que tu dégages me manquera, je laisse une emprunte de moi sur ton sol, et espère te retrouver un jour ô chaleureux pays.

Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant