Partie 1 : « Histoire de famille. »

428 21 2
                                    

- Yemma, laisse je vais le faire.

Je me met à genoux et ramasse les bouts de verre au sol. Je la vois partir dans sa chambre, la pensée lointaine.

Tout le poids du monde sont sur les épaules de cette reine sans couronne, j'essaye de la soulager en l'aidant dans les tâches ménagère : entre mon petit frère, la fac et le travail. J'ai beau essayée, rien y fait. J'alterne entre beaucoup de chose, mais Dieu est témoin à quel point toute ces choses que je fais sont rien comparé à ceux qu'elle a subit durant toute sa vie.

Yemma, tu es la femme aux milles talents. Tes cernes reflètent ton passé douloureux, ton attitude reflète la foi que tu as envers Dieu. Le temps de l'insouciance et l'innocence me manque pas plus que ça, car petite je ne pouvais pas t'aider et j'assimilais des choses que je n'arrivais pas à gérer.. Aujourd'hui du haut de mes dix-huit printemps, je prends un minimum de ta souffrance, pour alléger ton âme, et ton corps.

- Hafid nodi ! (*Réveille toi!)

- Hafid : Tête en l'air cette fille, je suis réveillé.

Il se réveille avant moi, et je l'oublie à force de faire beaucoup de chose. Il passe la plus part de son temps à la mosquée ou à apprendre le Coran. Il est certes jeune, mais un grand modèle pour la jeunesse de mon quartier. Il a quatorze ans, et est investi dans le dîne (*religion) . Son exemple n'est personne d' autre que mon père, il veut le rendre fière par n'importe qu'elle moyen. Son rêve est de devenir un footballeur, malgré nos problèmes financiers, mes parents font de leur mieux pour réaliser ce rêve. Je suis fière de lui, malgré son jeune âge il est très mature. Notre enfance n'a jamais vraiment était rose ; mais toujours dire AlHamdûllillah.

Il est 7 heure, je sors de chez moi le cœur attristé, car derrière moi c'est mes parents que je laisse. J'accompagne mon frère au collège. C'est bizarre paraît-il mais c'est notre façon de passer du temps ensemble. Depuis mes douze ans, on fait la route ensemble ; les moqueries ont marqués notre jeunesse.

En grandissant, on a entendu plusieurs enfant porter des paroles méchante voir violente envers mon géniteur et celle qui nous as porté neuf mois dans ses entrailles. Une enfance semé d'embûche dirait-on, mais c'est ce qui nous as donné la maturité nécessaire pour avancer.

Toujours les mêmes têtes dehors. Il salut Hafid en lui serrant la main, et me lance un léger « Salam » : ils ont des voix détruite par la cigarette et le cannabis. Aucun d'entre eux, ne me me serre la main, comme certaine jeune femmes du quartier font avec eux. Pour la simple et bonne raison, que je n'ai jamais acceptée et eux ne pousse pas non plus car je suis voilée et très discrète. Un vent dise-t-il car je ne prête aucune attention aux personnes autour de moi, et que je suis très mystérieuse avec les membres de la cité.

Les hommes et les femmes ne doivent pas être ensemble, c'est écrit dans le Saint-Coran et ce n'est pas pour rien.

Dans un hadith authentique rapporté par Ahmad, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Les yeux se rendent coupables de fornication, les mains se rendent coupables de fornication, les pieds se rendent coupables de fornication et les parties intimes se rendent coupables de fornication. »

Ses hommes je les vois toujours de la même manière, ce sont des damnés, des âmes tiraillés par la défaite car ils empruntent le chemin le plus dangereux ; celui de l'illicite. J'ai toujours la sensation dans mon cœur, qu'ils n'ont jamais essayé de se remettre en question, de s'insérer dans la société, de changer leur mode de vie, de retracé la route de leur père en cherchant à travailler dur pour réussir. Leurs pères et leurs mères ont toujours cherchés le meilleur pour eux : surtout en quittant leur pays natal pour que leur fils connaissent enfin la définition du mot « réussite ».

C'est un triste destin qu'il se dessine. On connaît l'image que donne les médias, et eux s'appuie sur ça pour ne pas faire leur vie dans la droiture. La facilité est une voie que plusieurs d'entre eux ont empruntés. J'en ai vu des frères regrettaient, des mères inconsolable, des familles entièrement détruite à cause de leurs bêtises. Ces frères sont soit en prison, soit mort.

Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant