Partie 30 : « L'envers du décor : là où tout est obscurité. »

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J'ai enfilée le Niqab ; on ne voyait plus que mes yeux à présent. J'attendais en étant anxieuse l'arrivé de la fréquentation de mon mari. Mon cœur battait rapidement, j'avais les mains moites ; je sentais de la sueur froide sur mon front tellement j'avais peur. Hâlim, lui faisait les cent pas, on aurait dis qu'il regrettait ; il y a de quoi ! Une grosse musique sortant tout droit d'une voiture retentissait à l'extérieur, du rap américain. J'ai couru vers la fenêtre pour voir, et c'était deux voitures différente. Quatre hommes descendaient d'une des première voiture . Dans la deuxième une femme sortie aussi de la voiture : petite, bronzé, à moitié vêtu, un lissage brésilien, et un très beau visage suivit d'un homme. L'un d'eux à éteint le poste et à lever les yeux vers la fenêtre, immédiatement j'ai fais demi-tour. J'ai un point de le ventre. Un stresse pas croyable ! Hâlim me regardait, dans ses yeux, je pouvais lire de l'anxiété. Il est venu vers moi, et m'a pris la main ; je savais qu'on faisait une énorme bêtise mais il est trop tard pour faire marche arrière. Ces hommes qui allaient franchir le seuil de la porte doivent avoir un parcours atypique. Leur carrure, leur style vestimentaire, leur regard me glace le sang.

Trois coup à la porte, des coups qui ont rebondis dans mon cœur ; j'ai levé les yeux vers mon mari, qui ne l'était plus à présent ; l'expression de son visage avait changé, il a enfilé le masque de Néant. Il lâcha ma main, et m'as fais signe d'aller m'asseoir. J'ai ouvert la première page du livre. Lorsque la porte s'ouvrit, je les entendais se saluer. J'ai reconnu la voix de Ziad. J'avais la tête baissée, donc j'ai pu apercevoir les chaussures qu'ils portaient tous, et les talons de 15 centimètres de cette femme.

-... : C'est qui elle ?

-.... : Néant, il a une mra (*femme) maintenant ? »

- La femme : En plus une voilée.

- Néant : Fermez vos gueules, c'est ma femme !

- Ziad : Il est marié, on vous l'a pas dis ?

-... : Hlef (*Jure) ?

-... : Dis-la d'enlever son voile, je veux voir quel niveau t'as tapé frère !

- Néant : Ramène ta sœur pour voir quel niveau je peux me tapé !

- Ziad : On est la pour affaire et pas pour s'embrouiller !

-... : Elle bouge alors !

- Néant : Elle reste !

-... : T'es sérieux là ? Une meuf elle écoute nos plans ?

- Néant : Rappelle-moi à quoi tu sert toi ? Si je dis qu'elle reste, elle reste !

-... : C'est grâce à nous que t'es dans le milieu, fait pas le fou !

- Néant : C'est grâce à moi que t'as eu tout les billets que tu dépenses pour tes putes, soit elle reste, soit vous partez !

-... : T'oublie qu'on doit en finir avec l'autre PD !

- Néant : Vous avez besoin de moi pour le faire non ? On a tous une vengeance à prendre, maintenant à vous de décider !

- La femme : Moi, qui croyait que t'aimait les hommes mon chéri.

Dit-elle, d'une voix qui m'exaspérait, et quand elle parlait on l'entendais bien mâchouillé son chewing-gum.

- Néant : Toi, tu fermes ta gueule, utilise ton charme et ton insolence pour les autres, à moi tu me la fais pas Sarah !

- Sarah : Ta femme elle te dompte pas ou quoi ? Toujours aussi violent à ce que je vois.

- Néant : Tu peux pas juste la fermer deux secondes ? On te paye pas pour parler !

-... : On fais ce qu'on à faire ? Elle peux resté, on s'en fou !

-... : Toi, tu t'en fou, moi pas !

-... : On a pas le temps là ! Il va pas la faire partir, vous voulez faire quoi ? On se casse ou on parle du plan ? Tu veux ta vengeance ou savoir si elle reste ou pas ? Sarah elle est là, elle peux restée. Néant c'est pas un traître, il sait ce qu'il fait, donc on suit et basta !

-... : Sarah fais partie du plan, elle non ! Ou si ? On va se la faire ?

Celui qui répondait était hautain dans ses paroles, au final c'est le plus mal poli des cinq. En une fraction de seconde, j'ai vu des coups volés, je voulais crier pour qu'il arrête, mais il m'avait interdit de parler, si je le faisais ça aller envenimé la chose. C'était la première fois que je voyais autant de violence dans les gestes et le regard de mon mari. Aucun des autres hommes n'a osé bougé. Les coups fusaient, et mon cœur saignait. Hâlim, le rouait de coup, et lui essayait de se défendre tant bien que mal. Chaque coup que recevait cet homme, me tapait dans l'âme mais surtout dans le cœur. Voir son mari être aussi violent, c'est pire que tout ! Je le ressentais déverser sa haine sur cet individu, pourquoi ? Parce qu'il m'a manqué de respect.. pour moi ce n'est pas une raison, ce n'est pas son devoir de corriger de cette manière une personne ayant dit des mauvaises paroles. Au lieu de le raisonner, il le frappe. C'est ça être un âne pour moi, suivre sa pulsion et non sa raison.

Les coups parlent à la place de la langue.. comment peut-on être ainsi ? J'ai vécu certes dans un quartier, mais je n'ai pas tout vu. Lors des descentes, je restais quelques temps à la fenêtre pour observer quelques seconde l'obscurité de nos quartiers, puis je refermais immédiatement par peur d'être contaminé par cette rage qui émane d'eux. Aujourd'hui, je la vois face à moi, et c'est ma moitié qui en est le déclencheur.. il y a peu de temps, il me lançait des sourires, et me taquiner en peu de temps c'est avec une hargne pas croyable que je le vois. Mon corps était ankylosé, j'avais peur, peur de ce que sa rage peut provoquer.

Ils ont finalement décidé de les séparer.. sous mon voile les larmes avaient déjà atteint ma 3abaya et l'avait mouillée. J'osais à peine renifler par peur d'attirer l'attention. Mon mari, est un Clyde des temps moderne ; face à moi c'est un homme doux, et face aux autre un Néant. Par Allah, je hais son autre personnalité, car cette même personnalité bouffe l'homme que j'aime et le change énormément.

- Néant : Reparle encore une fois comme ça d'elle, et je te coupe la langue !

S'exclama-t-il en lui crachant dessus. J'étais vraiment choqué.. choqué de toute cette hargne et cette méchanceté. J'avais un énorme trou dans le cœur, impossible à boucher. Je regrettais ma demande, je regrettais de me retrouver dans cette endroit au lieu d'être à la faculté. Ce lundi là, un décor sombre se présenter à moi ; une scène sordide, une scène qu'on imaginerait que dans les films d'action, mais c'est la réalité de nos frères, de nos maris et oui la rue est plus vicieuse que l'homme.

-... : Putain !

-... : Calmez-vous ! On commence.

-... : Tu m'a niqué Néant ! Une meuf te change comme ça ? Tu me frappes moi, pour une meuf ?

- Néant : On s'est tapé des barres en bas des tours, on a volé ensemble, mais aujourd'hui t'as pas eu de respect pour elle, j'en ai pas pour toi. Et, ça vaut pour vous tous ; vous la regardez pas, vous lui parlez pas, un mot de travers que vous soyez ancien ou pas ancien, je vous termine un par un, même si je dois y laisser ma propre vie !

- Sarah : Tu donnes ta vie pour une femme toi ?

- Néant : Tu donnes bien ton corps pour de l'argent, je le fais pour ma femme y a quoi qui dérange ?

- Sarah : Rien mon chou.. ta femme elle est muette ?

- Néant : T'as pas compris ce que j'ai dis ? On lui parle pas, ça vaut même pour toi !

- Ziad : Les gars on perd du temps, on s'y met !

Néant, ne lui a pas répondu, et s'est dirigé vers moi sous leur regard. Je tremblais, le livre que j'avais sous la main était froissé et surtout mouillé. Il s'est mis à mon niveau, et à rentrer sa tête sous mon niqab. Ses yeux respiraient l'inquiétude.. tout à l'heure il était énervé, maintenant inquiet.

- Hâlim : Je te l'avais dis, tu vois ton état.

Me chuchota-t-il.

-...

- Hâlim : Va dans l'autre pièce, si tu veux.

J'ai bougée ma tête de gauche à droite en guise de réponse. Je ne voulais pas aller dans une autre pièce, je voulais resté près de lui pour savoir si l'objet de cette rencontre serait dangereux pour lui ou pas. Il a passé sa main sur ma joue pour essuyer mes larmes, et m'a souri ; un sourire pour me réconforter je suppose. Il sortit finalement et est repartie les voir.

- Néant : Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?

-... : On est choqué, c'est tout...-rire nerveux- t'es un malade mon frère, jamais je t'aurais cru amoureux, le truc de fou.

- Néant : Et alors ? Hassoul (*Bref) t'as emmené les plans du magasin ? Et l'ordinateur ?

Ils ont sortis un ordinateur, et une espèce de carte qu'ils ont posés sur le sol. Leur conversation était hallucinant, j'étais bouche bée. Je savais que Hâlim était intelligent mais pas à ce point, j'avais l'impression de participer à un tournage de film. Ils parlaient d'alarme, et de beaucoup d'autre chose. Sarah faisait les cent pas, et je sentais son regard sur moi.

- Néant : Sarah ! Depuis tout à l'heure je te parle !

- Sarah : C'est bon Molière, crie pas.

-... : T'as ressortie ce nom de tapette. -en rigolant-

- Sarah : C'est Molière, il parle toujours avec des mots qui sortent du dictionnaire pas comme vous.

-... : On jacte aussi bien que lui !

- Néant : Vous avez fini ?

- Sarah : Je lui explique un truc... Néant lui c'est un homme, il parle bien, il est intelligent, nerveux parfois pour pas dire souvent, des yeux de fou, musclé, et le plus important il est beau.

-... : Cherche pas tu vas jamais l'avoir.

- Ziad : Et nous on est des merde c'est ça ?

- Sarah : J'ai qui je veux, quand je veux... et Ziad toi t'es mon sucre d'orge.

- Ziad : Ferme-là tu casse le crâne, et j'ai pas la tête d'un sucre !

- Néant : Sarah je peux avoir ton attention deux secondes, j'ai pas ton temps.

- Sarah : Oui, oui.

- Néant : Tu prendras ce plan, ce disque, tu l'introduis dans son appartement. On compte sur toi, si tu te fais cramé t'es morte et par la même occasion, on aura les flics et la bande de l'autre pédale de toxico derrière nous.

- Sarah : J'ai déjà fais n'importe quoi ? Je sais y faire t'inquiète mon cœur.

- Néant : Vous savez tous ce que vous avez à faire. Aucun faux pas, sinon tout est mort !

- Ziad : Bon, nous on bouge. On se tient au courant.

J'ai levé les yeux quelques seconde, et Sarah tenait fermement la main de Hâlim. J'ai vu rouge, je bouillonnais de jalousie. Déjà qu'elle avait sous entendu plusieurs chose à chacun de leur conversation, l'a appelé « mon cœur » et j'en passe. Le pire elle lui tenait la main. Ils sont finalement tous partis. J'ai laissé le livre sur le côté et je froissais le drap qui couvrait le canapé. Hâlim a fermé à clefs, et s'est dirigé vers moi. Il a ouvert le canapé, pour le mettre en lit, et s'est allongé sur mes genoux. Il allait enlevé le niqab mais je lui ai tenu la main.

- Tu fais quoi « mon cœur » ?

Demandai-je en insistant bien sur le « mon cœur » comme l'avait fais Sarah.

- Hâlim : Me dis pas que t'es jalouse de l'autre conne.

- Je suis jalouse de personne, fais ce que tu veux.

- Hâlim : Tu es jalouse ? -en rigolant- t'es sérieuse ?

- T'as bien aimé qu'elle te fasse des avances en plus devant moi, tu répondais pas, mais t'aimais bien avoue ! Elle a qui elle veut, quand elle veut, bientôt elle t'aura alors ! Sors de là monsieur beau yeux, musclé, qui parle bien, qui est intelligent pff !

Dis-je en le poussant. Je suis descendu et suis partie dans la cuisine pour préparer le dîner. Oui, j'étais jalouse.. jalouse de cette belle femme qu'était Sarah, même si elle était à moitié nue, elle avait un visage d'ange et un très beau corps. Je me demandais ce qu'il me trouvait, alors qu'il a plusieurs femmes comme Sarah ou mieux que moi qui lui court après. Je suis une femme voilée banale, vivant dans une cité en région parisienne, je n'ai rien de particulier.. donc quand il veut il pourra aller butiner ailleurs. À ce moment-là j'oubliais complètement le spectacle sordide dont j'étais spectatrice, mais je pensais à l'approche de cette femme qui n'était pas insensible au charisme de mon mari. J'ai enlevé le niqab, et j'ai commencé à faire le repas.

Monsieur est arrivé dans la cuisine et me regarder en souriant. Il m'énervait ! J'essayais de fuir son regard, il est venu se placer derrière moi et a posé ses mains sur mes hanches..

- Hâlim : La jalousie est une preuve d'amour à ce qu'il paraît.

Je le poussais avec mes mains pour qu'il me lâche. La vérité est que je n'étais absolument pas insensible à ses avances. Mon cœur chavirait toujours autant à l'entente de sa voix, et de ses caresses sur ma peau. Je feinte la jalousie et la colère alors que mon cœur bat au rythme de sa respiration sur ma peau. Il m'as lâché, et s'est assis sur le plan de travail de la cuisine. Je ne le regardais pas, tandis que je sentais l'insistance de son regard sur moi et un sourire qui berçait son beau visage. Je vaguais à mes occupations, sans lui prêter attention.

- Hâlim : N'empêche Sarah elle est jolie.

Il me lancé certaine pique, je dirais même des javelots en plein cœur avec un grand sourire. Je me taisais et faisais mine que ça ne me blessais pas, mais à l'intérieur de moi c'était l'éruption volcanique. Je savais qu'il le disait pour me provoquer, pour s'amuser, et surtout pour me taquiner, mais je le voyais pas ainsi. J'ai lui ai lancé le torchon dans la figure :

- Si elle te plaît tant va la voir.

- Hâlim : Je vais pas me gêner.

- Marie-toi avec elle, ayez beaucoup d'enfant aussi, et au passage appelle une des tes filles Hâyat en mon honneur.

- Hâlim : J'y ai pensé.

Son sourire me narguait. Au fond, je voulais le frapper et lui dire de fermer sa bouche. La jalousie est mauvais conseiller.

- Rahim, il est très beau comme garçon.

M'exclamai-je en allant mélanger mon plat qui était en train de bouillir. Il ne me répondait pas, je savais que ce sujet là particulièrement le laisser pas indifférent et j'ai poussé sur ce fait là pour le mettre à bout, pour lui montrer que ce qu'il m'a fait quelques minutes auparavant ce faisait pas.

- Il est beau, classe, poli, gentil, il a les qualités d'un homme bien... et aussi il..

Je me suis retrouvée à regarder Hâlim dans les yeux ; il était descendu du plan de travaille et m'avait tourné vers lui. Ma cuillère est tombé par terre, et a raisonné dans la pièce.

- Tu ressens ce que je ressens ? La jalousie ça fait mal non ? Maintenant, va retrouvé ta Sarah et laisse-moi tranquille.

- Hâlim : À Sarah, je peux pas faire ça -en déposant ses lèvres sur les miennes- ni ça -en baladant sa main le long de mon dos-

Le contact de sa main gelé sur mon corps chaud, m'a fait frémir ; j'ai eu une monté d'adrénaline. C'est magique l'effet que cet homme à sur moi. Je l'aimais un peu plus chaque jours malgré tout. Il éteint le feu de mon plat, et me prit par la main. On s'est dirigés vers le clic-clac.

- Mon plat Hâlim..

- Hâlim : Demain tu pars, laisse-moi profiter de ma femme.

S'exclama-t-il. On s'est allongé en se faisant face. Il caressait ma joue avec une telle délicatesse, il passe d'un état à un autre très rapidement, c'est incroyable.

- On peut parler de ce qui s'est passé avant ?

- Hâlim : Je te l'avais dis que ça allait pas te plaire c'est pas pour toi tout ça.

- C'est regrettable de voir un homme intelligent comme toi dans ce milieu.

- Hâlim : Je peux être intelligent, mais dans ce monde sans diplôme, si tu viens d'un quartier, et que t'as la tête d'un arabe personne veut de toi, personne !

- T'énerve pas, mais regarde Rahim il a la tête d'un arabe, viens d'un quartier et il travaille comme tout le monde. Si lui il peut, toi aussi.

- Hâlim : Me parle pas de lui !

- C'était un exemple Hâlim.

- Hâlim : Savoir qu'il te voulait me rends fou, donc je veux pas que tu me donnes son prénom comme référence !

- Tu sais à qui je te compare ?

- Hâlim : Qui ?

- Clyde.

- Hâlim : Bonnie & Clyde, le couple criminel américain ? -en souriant-

- Oui, et sincèrement te comparé à un homme comme ça, me donne froid dans le dos.

- Hâlim : Je suis pas un assassin Hâyat, me vois pas comme un meurtrier ou je sais pas quoi.

- C'est pas facile..

- Hâlim : Quand tous sera finit, on se marie à la mairie, obliger que la loi sache aussi que tu m'appartiens.

- Quand ce cauchemar va finir ?

- Hâlim : Bientôt.

- J'ai un mauvais pressentiment Hâlim, renonce à tout s'il te plaît.

- Hâlim : T'inquiète pas, tout va bien se passer.. à notre mariage il y aura un cortège de fou, tout le quartier va savoir que leur frère se marie. -en souriant- j'imagine le truc de fou.

- Faut pas oublier Sarah !

- Hâlim : Ma princesse jalouse c'est beau quand même.

- Sérieusement, je veux pas qu'elle t'approche... quand elle te tenais, je voulais la pincer et lui dire « pas touche ! » et ses mots doux ça m'a achevé !

- Hâlim : Elle représente rien, c'est juste une fille qui a mal tourné.. t'es au dessus d'elle. Je peux même pas penser une seconde à te trahir avec une femme comme elle.

- Elle est belle quand même...

- Hâlim : Elle peut être belle, mais toi t'es au dessus d'elle.

- Hum..

- Hâlim : J'ai de la chance de t'avoir en y pensant bien.

- Fais tout pour me garder alors.

- Hâlim : T'insinue quoi ?

- Rien, rien.

- Hâlim : Viens on va prier.

C'était la première fois que j'entendais sortir le mot « prier » de sa bouche. Je me rappelle quand on était à la maison, il me parlait souvent de religion sans plus. J'essayais de lui faire des rappels mais il esquivait souvent.. et aujourd'hui dans ce lieu sombre, sans vie, il demande à prier... J'ai eu des frissons en l'entendant ; pour moi je m'étais marié avec un homme n'ayant pas la religion et l'entendre de sa bouche me demander qu'on aille prié ensemble est un rêve qui se réalise. J'ai toujours rêvé de prier avec mon mari, comme j'entendais mon père le faire avec ma mère. La quête du bonheur se trouve dans la quête de la religion, de l'islam. Sans religion, il n'y a pas de bonheur, peut être un bonheur éphémère mais pas plus. Toute ma vie, j'ai rêvé d'un monde utopique où tout va bien, où tout se résume à vivre pour Allah et accomplir la moitié de son dîne en se mariant. Mes espoirs sont déchu, puisque notre existence se résume à des épreuves toujours, et encore sans arrêt, sans répit. Le mariage fait partie des épreuves de la vie ; parfois on sera heureux, d'autre fois on verra ce bonheur s'exiler loin de nous : la patience est la clef. Le Tout-Puissant, guidera qui il veut loin de l'océan de tourment où il est noyé. Quel joie que de voir son mari commencer à diriger la prière !

Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant