Allison, Déesse De L'Esprit Et De La Lumière [RÉÉCRIT]

Chapitre 7

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Elle était de Lycaon.... Je l'ouvris, toute tremblante...Il y avait une drachme ainsi qu'une feuille blanche pliée en quatre. Je mis la pièce sur ma table et dépliai la feuille:

"Chère Allison,

Je viens d'apprendre que tu partais en quête contre Cronos ! Comme vous l'avez deviné, je suis de son côté et je t'empêcherai de l'approcher et de détruire ses plans. Ta capacité de  pouvoir contrôler les éléments ne te servira à rien ! Je vous anéantirai avant même que vous n'ayez trouvé la fille.
-Lycaon."

Je lâchai la feuille sous le choc. Comment était-il au courant ? Comment savait-il que je pouvais contrôler les éléments ? En effet, à ma naissance, Héphaïstos m'avait fait don du pouvoir du feu, Zeus le pouvoir de l'air, Déméter le pouvoir de la terre. Je tenais mes pouvoirs de l'eau de mon père, et de l'esprit de ma fonction de déesse de l'Esprit... Mais de quelle fille parlait-il ? À quoi servait la drachme qu'il m'avait envoyé ?
Celle-ci se mit à scintiller et à projeter une image. Elle représentait une petite fille. Elle devait avoir 10 ans. Elle avait les cheveux châtains coupés courts et ondulés. Ceux-ci étaient décoiffés et quelques brindilles et feuilles d'arbres se pointaient par endroits. Elle était vêtue d'une tenue de Chasseresse, un arc à la main et affichait une mine désemparée et perdue. Elle était dans une foret sombre sans personne avec elle. Ses vêtements étaient déchirés par endroits et couverts de boue.

Ça devait être elle... La fille dont Lycaon parlait. Je pris la pièce et la mis dans une poche de ma veste accrochée au mur et allai m'allonger sur le lit. Je m'endormis tout aussitôt de fatigue. Cette nuit là, je fis un rêve :

"-Dame Artémis ! Dame Artémis ! Où êtes vous ? Dit une fille au bord des larmes...

Je m'aperçus que c'était la même fille que celle que la drachme m'avait montrée.

Un cri retentit et la jeune fille se retourna. Un loup venait d'arriver, les crocs bien visibles. Ses yeux gris brillaient à la lueur de la Lune et son pelage était d'un noir profond. La jeune fille se mit à crier  de peur et à courir. Elle essayait de viser le loup avec son arc, mais en vain à cause de la pluie battante. Elle continua donc à courir en criant le nom de ma mère. 

Soudain, une voix lointaine parla :

-Maïleena, tu es perdue à tout jamais ! Personne ne peut te retrouver, pas même ta chère Artémis ! Seule la fille aux éléments pourra te délivrer de cette malédiction qui te retient prisonnière de cette forêt, t'empêchant d'atteindre ton abri tant désiré !
-Non ! Laissez moi tranquille !  Laissez moi partir ! cria la prénommée Maïleena.