Chapitre 2

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Louve de Jade en média.

Le soleil se couche et à mon tour me couche prêt d'un ruisseau que j'ai trouvé depuis déjà quelques minutes.

Ma forme lupine me fatigue beaucoup  car je n'en ai pas encore l'habitude.

Ça fait presque une semaine que je déambule dans la forêt. Me cachant au moindre bruit.

Je m'endors de suite après mettre poser, trop fatiguée de mes courses à répétition.

**

J'ouvre doucement les paupières mais la douleur que j'ai d'habitude à cause du soleil n'est pas là. Je remarque rapidement que je ne suis plus dans la forêt mais dans une chambre.

Je me relève rapidement du lit sur lequel j'étais.

J'étais tellement habituer à ma forme lupine qu'à peine je pose un pied par terre que mes jambes flanchent. C'est comme ça que je remarque que je suis complètement nue.

Je me relève avec beaucoup de mal et tire le drap pour pourvoir couvrir ma nudité.

Elle tenant fermement le drap, je commence à explorer la chambre.

Une fenêtre se trouve à gauche du lit et à droite il y a une porte sans doute la sortie. Je me dirige vers celle-ci, pose ma main sur la poignée, l'abaisse et essaye de la tirer.

Elle ne bouge pas du tout. On m'a enfermé !

Je commence à paniquer mais me rapelle très vite qu'il y a une fenêtre et donc une nouvelle chance de pouvoir sortir.

Je vais au niveau de la fenêtre et réitère l'opération.

Pareil, elle ne bouge pas. Impossible de sortir. Je suis coincée !

Je pars m'asseoir sur le lit et prend ma tête entre mes mains.

- Comment je vais sortir d'ici ? Chuchote ai-je.

- Laissez-moi sortir ! Hurle ai-je

J'ai peur ! Qu'est ce qu'ils veulent ?
J'ai toujours détesté être enfermée. Mais depuis la perte de mes parents, ca s'est emplifié.

Je me lève, vais vers le bureau et balance tout ce qui si trouve par terre. La lampe explose, les feuilles volent  partout dans la pièce.

Je tanbourine sur la porte et les murs pendant plusieurs minutes mais personne ne vient.

Je me laisse retomber au sol, le dos collé à la porte.

Les larmes reviennent. Elles n'avaient plus coulé depuis une semaine.

Je me semble faible, à la mercie des personnes. Je ne peux rien faire dans cette pièce.

Et si on me libérait jamais !

La crise de panique approche, ma respiration s'accélère mais une pression dans mon dos me fait me calmer un peu.

Je me lève sans le drap. Me décale un peu pour laisser la personne ouvrir la porte.

Un homme apparaît. Il a des cheveux bruns, des yeux verts et un sourire en coin.

Aucun de nous deux n'ose parler. Je détourne rapidement le regard, ne me sentant pas à l'aise dans cette pièce avec lui.

Il ne parle toujours pas alors je décide de voir qu'est ce qu'il attend car après tout c'est lui qui me garde ici.

Quand je pose mon regard sur lui. Je vois qu'il ne me regarde pas dans les yeux, il regarde beaucoup plus bas. Je suis son regard et voit que celui-ci se pose sur ma poitrine.

Sur ma poitrine !!!

-HAAAAAAAAAA ! Cris ai-je en allant me réfugie sur le lit prenant le drap au passage.

Les genoux remonter sur ma poitrine, le drap couvre mon corps l'empêchant de me voir.

-Pervers...Pervers....Pervers...

Je n'arrête pas de répéter ce mot, choquer qu'il me est pu me regardé sans aucune gêne.

Il ne comprend pas qu'il faut qu'il parte. Lui, il continue à se rincer l'oeil même si il ne voit plus grand chose.

-Dégage ! Espèce de gros pervers ! Hurle ai-je.

Il bouge toujours pas. Mais il est con ma parole.

Soudain la porte s'ouvre, claquant contre le mur me faisant sursauter à cause du bruit qui a résonné dans mes oreilles.

Un homme rentre. Ses cheveux sont aussi brun que ses yeux. Des cheveux bouclé et un peu long dans lesquel je pourrais passer mes mains, tirant un peu dessus alors qu'il déposerait des baisers sur mon corps allant de plus en plus bas.

Comment je peux fantasmer sur lui alors qu'il m'a sans doute kidnapper.

Il se tourne vers son "ami".

- C'EST QUOI CE BORDEL ! Crit il d'une voie imposant le respect.

Me faisant encore une fois sursauter, au contraire de l'autre homme qui semble avoir l'habitude.

Ma louve se réveille comme attirer par cette voix. Pour une fois qu'elle montre le bout de son museau.

On commence toute les deux à sentir une odeur plutôt plaisante. Mes yeux baissés je n'ose pas les remonter. L'odeur agite ma louve. Dire que ça fait une semaine qu'elle n'avait pas donner le moindre signe de vie.  Si je n'étais pas sous forme lupine j'aurai plus croire qu'elle avait disparu.

Elle a du faire autant que moi le deuil de nos parents. On a toute les deux énormément souffert.

- Damien...elle ne veut pas sortir du drap. Dit le con.

Tu m'étonne que je ne veuille pas sortir. Je suis nue. Puis lui qui se gêne pas pour bien tout regarder.

- Je m'en occupe. Dit ce fameux Damien.

J'entend ses pas, je sais qu'il se rapprocher du lit. Pitié qu'il ne fasse pas ce que je craint qu'il fasse.

Malheureusement la couverture se retrouve à l'autre bout de la pièce sans que je n'ai pu faire quelque chose.

Je me dépêche de me prendre le coussin pour le mettre devant afin de cacher autant de choses que possible.

Je regard le sol, incapable de supporter leurs regards sans doute pervers. Après tout ça reste des hommes même si mon corps laisse un peu à désirer.

Tout doucement je remonte le regard. Je croise en premier les yeux du con. Du désir et de la moquerie sont présents dans ses yeux. Remarquant mon regard, il commence à se mordre la lèvre.

Je frissonne de dégoût sous son regard.

Finalement je préfère regarder l'autre. Dès que nos regards se croisent, un chaleur se crée dans mon bas ventre. Ses yeux expriment du désir et autre chose mais je ne sais pas vraiment quoi.

Mes yeux doivent exprimer que les siens car je le dévore du regard en ce moment.

Ma louve prend possession de moi sans même que je ne m'en rende compte et sort un mot dont le sens pour moi est inconnu mais qui, je le sens, va prendre une importance capitale.

- Mien/Mienne !

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Chapitre corrigé !🐺

Amoureuse d'une moitié possessive - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant