Amoureuse d'une moitié possessive - Tome 1

Chapitre 23

Coucou les petits loups 🐺

Je postes enfin ce nouveau chapitre qui j'espère vous plaira autant que les autres mais si je pense qui va peut-être faire beaucoup réagir 😉

En tout cas je vous souhaite une bonne lecture et j'essayerai de poster la suite au plus tôt.

😘bisous

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- On ne devrait pas Rwan

- Ça c'est sûr, répond t'il alors même que ses yeux restent fixés sur mes lèvres. Mais je n'aurai jamais dû te rejoindre dans cette forêt, je n'aurai jamais dû ni me transformer ni demander de te tenir dans mes bras, même seulement cinq minutes. Et pour finir, je n'aurai jamais dû éprouver ce que j'éprouve. Alors un de plus ou un de moins, quelle différence ça fait.

J'hoche la tête. Je sais qu'il a raison, que notre relation n'est pas normale, qu'il y a beaucoup de non dits qui pourraient détruire.

Mais à ses côtés j'ai dû mal à réfléchir. Ma tête pense mais en aucun cas à arranger cette situation.

Damien, je pense à lui mais quelque chose, une force m'en empêche, m'empêche tout pensées qui me semblent rationnelles.

- Jade...dit moi ce que tu ressens, dit moi à quoi tu penses. J'ai besoins de le savoir, de tout savoir.

Son sérieux me surprend réellement. Je n'ai jamais pensé le voir comme ça. Et je crois qu'à cet instant, une partie de moi préférerait avoir affaire au Rwan habituel.

- Je ne sais pas quoi penser, je suis perdue.

Son visage se rapproche encore du mien. Notre position n'ayant en aucun cas changer pendant que nous parlions.

- La seule chose que tu dois retenir, c'est que tu me plais Jade. Il marque une pause. Vraiment.

Alors que je m'apprêtais à l'interrompre, peu importe ce que j'aurai pu dire, il me devance et continue :

- Je suis celui qui t'a trouvé dans ces bois, toute seule et frigorifiée. Tu m'as tout de suite intrigué. Comment tu avais pu avancer aussi loin sur notre territoire sans que tu ne te sois faite repérer. Tu étais spéciale, on l'a compris dès le début. Et quand tu t'es réveillée, je n'ai pas pu détourner mon regard de tes yeux bleus. Je te désirais et je te désirs toujours. Mais Damien, il reprend sa respiration. Mon cousin est apparu et inconsciemment ta louve et toi vous l'avez choisi. Ne me laissant aucune chance de vous montrer que moi je vous méritais.

Son regard est plus dur et froid lorsqu'il évoque Damien.

Par reflex, je pose ma main droite lentement contre sa joue comme signe de réconfort et observe ses yeux verts qui ne m'ont pas lâchée pendant tout son discours.

A ce moment là, ses yeux changent. Ils ne sont plus froids ni durs, mais remplis de tendresse et d'une chaleur étouffante. Mais pourtant ce vert m'hypnotise. Ce vert si différent de son cousin, ce vert forêt.

Ses yeux se posent sur mes lèvres, les contemplant. Il descend son visage, je tends mes lèvres vers lui n'attendant, à ce moment, qu'une seule chose, son contact.

Mais au lieu de ça, au dernier moment, il se détourne et plonge son visage dans mon coups qui lui était totalement accessible. Il ne perd aucun second et commence à le parsemer de baisers.

Une chaleur brûlante monte en moi, aucune protestations ne m'est possible.

J'en veux plus, toujours plus mais je veux voir son visage.

Je plonge mes mains dans ses cheveux bruns, lui provoquant par la même occasion un grognement de satisfaction. Son bassin se met à bouger, lui mien lui répond.

Nous sommes en transe. Nous ne réfléchissons pas aux conséquences. Nous agissons par instinct. Nous sommes plus loup qu'humain.

Soudainement, il remonte son visage de mon coup. Je n'ai le temps d'apercevoir ses yeux que quelques millièmes de secondes avant que ses lèvres se jettent sur les miennes, nous faisant alors grogner tous les deux d'une satisfaction trop longtemps retenue.

Pourtant un grognement nous interrompt pendant notre moment. Nous stoppant dans tous nos mouvements.

Il ne me faut pas longtemps pour reconnaître celui de Damien. Tout se passe alors très vite.

Prise de conscience et de panique, je repousse Rwan loin de moins. Mais alors que je l'observe être surpris par mon geste, je prends conscience de sa nudité et de ce que nous étions sur le point de faire comme erreur avant que je sorte de mon état second.

J'ai fait des erreurs, je n'aurai jamais dû accepter tout ça. J'aurai dû le repousser.

Pour éviter de devoir m'expliquer et de devoir briser ses espoirs que j'ai moi même construit, je fais la seule chose qui me paraît la plus logique à cet instant, FUIR.