Chapitre 25

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La monologue de Damien tournant toujours dans ma tête alors même que je tournais en rond sur le lit de Charlie.

Je n'avais pu me résoudre à lui répondre ni même à juste le regarder dans ses beaux yeux bruns. Je savais mes tords mais je n'arrivais pas à me résoudre à les avouer, à lui avouer.

Mon regard se porte alors sur l'étagère à ma droite où seul le journal de ma mère y été posé. Depuis le temps où j'ai enfin pu le récupérer je n'ai pas réussi à songer à l'ouvrir. J'ai peur. Peur de ce que je pourrais découvrir, peur ce qui pourrait changer après cette lecture.

Pourtant à ce moment, seul la présence de ma mère pouvait diminuer mon chagrin d'amour. Cependant, elle n'était plus là. A l'heure d'aujourd'hui, tout ce qui me restait d'elle était ces quelques pages racontant son adolescence, sa vie avant mon arrivée...avant moi.

Sans m'en rendre compte, cette objet était déjà dans mes mains et je commençais même à feuiller les premières pages. L'écriture de ma mère, au début, était fluide, presque insouciante. Elle était heureuse avec l'homme qu'elle aimait, l'homme qui lui était destiné. Cependant cela ne dura pas. Le réalité la rattrapa et la douleur également par la même occasion.

Dans ces quelques pages, je me reconnaissais. Ma mère et moi étions semblables sur tellement de points que cela pouvait faire peur. En effet, j'avais presque l'impression que c'était moi qui racontait ce qui m'arrivait. Or ce n'était pas mon histoire mais bien celle de ma mère. Cela n'est arrivé maintenant mais bien il y a quelques années.

Cet ouvrage se terminait avec une lettre écrite de ma mère. Cependant, cette dernière semblait mettre destinée. A l'époque où ma mère l'avait écrite, je n'étais pas née, mais pourtant cette dernière est adressée à quelqu'un.

Je sais que mon choix peut-être remis en question. Je l'ai choisi lui, ton père, à la place de Maël,  mon âme sœur. Mais l'amour n'est-il pas tout ce qui compte au final. Après la lecture de mon journal, tu sais le pourquoi du comment mais je tiens ici à expliciter encore plus mon choix après quelques mois quasiment un an passé avec celui que j'aime.

J'ai rencontré mon âme sœur à l'âge de 16 ans dans mon lycée. Au début tout était beau. Après tout pourquoi ne serait-ce pas le cas. Depuis toute petite, on nous inculque que vivre avec son âme sœur est le premier objectif dans notre vie et le trouver très jeune ne peut-être qu'une bénédiction. Mais vois-tu très vite, les choses se sont compliqués, il était devenu extrêmement possessif, au point où je n'avais quasiment aucune minute de ma vie qui n'était pas passée avec lui.

Dans ces moments là où je pouvais un peu respirer, ton père était présent pour moi. N'ayant pas trouver son âme sœur il n'arrivait pas à comprendre le comportement de son frère. Mais pour mon bien il était allé lui parler, essayer de me défendre mais rien n'y faisait.

Cependant, les quelques minutes où Maël chassait où était occupé ce qui était très rare, je passais mes moment avec Amory . Et tu te doutes bien que nous avons par déraper, notre attirance l'un envers l'autre était telle que mon lien d'âme sœur s'amenuisait face à cela. J'étais tombée amoureuse de ton père. On ne m'avait pas fait tombé amoureuse. Et là était la différence.

Malheureusement pour nous, nous avions conscience de l'impossibilité de notre histoire pourtant nous ne cessions d'y croire. Jusqu'à ce fameux jour où Maël avait essayé de me mordre de force. Je ne rentrerais pas dans les détails car tu dois les connaître si tu as lu mon journal. Mais ton père était devenu fou à ce moment là. Je savais que le risque était massacre et que la famille qui m'avait accueilli  pour que je puisses vivre avec mon âme sœur allait perdre un fils.

Guidée par, je pense pouvoir nommer cela comme cela après avoir pris du recul, innocence, j'ai proposé l'idée de s'enfuir, de tout quitter pour être ensemble. Cela faisait maintenant deux ans que je subissais cette possessivité presque agressive. Or maintenant, j'avais 18 ans, ma louve était adulte, je pouvais quitter la meute.
Je savais que mon choix allait brisé quelqu'un mais je pensais que la mort était pire. C'est pour cela que j'ai quitté mon âme sœur.

La lettre venait de prendre fin. Pourtant je n'arrivais toujours pas à m'en remettre. Des larmes, de joie, de peine, de toutes mes émotions coulaient le long de mes joues.

L'histoire de ma mère, mon histoire, tout était semblable. Je pourrais même dire identique. Telle mère telle fille n'est-ce pas ? A ce moment là cette phrase pris tout sens.

Dans ces actions ma mère avait raison, l'amour était le principal dans cette histoire. Mais le courage qu'elle a eu je ne pense pas en être capable. Je suis plus faible que ma mère...

**

Le soleil allait se lever dans les deux heures qui suivent et j'avais enfin finit de rédiger mon histoire à la suite de celle de ma mère. Cependant, la mienne n'avait pour l'instant pas de fin, du point, pas avouer à la personne concernée.

Je ne sais pas si je serai capable de le faire en face et pour l'instant je ne pensais pas à cela. Je devais avant tout essayer de réparer le peu d'erreur qu'avait fait ma mère et cela passait par avoir une discussion avec mon effrayant oncle.

Je me lève de mon lit encore habillée de mes vêtement de la veille et sort de ma chambre.

Deux chambres s'offrait à moi. Et après cette nuit je savais vers laquelle me dirigée. J'ouvris doucement la porte, ne voulant en aucun cas réveillée ce garçon.

Le journal de ma mère collé contre ma poitrine, j'avance lentement. Les draps blancs, un air enfantin dû au sommeil. Je me rends compte de la chance de son apparition dans ma vie.

Je pose délicatement le journal sur sa table de chevet et me retourne prête à partir. Cependant, je ne pu me résoudre à ne pas le toucher. Délicatement, je dépose mes lèvres contre les siennes en un doux baiser.

Cette fois-ci, je pris la porte et me dirige vers mon passé.

Amoureuse d'une moitié possessive - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant