Freedom - Tome 2 ( Livaï x OC )

Chapitre 6

Après cet entraînement mouvementé, Lylla alla se changer sans un mot dans les vestiaires.
Puisque Livaï avait décidé de l'ignorer, elle irait lui parler en privé afin qu'il n'ai plus aucune chance d'échapper à ses questions.
La mine boudeuse, elle sortit de mauvaise humeur des vestiaires et allait se diriger vers le château quand elle fit une halte pour voir l'entraînement des nouvelles recrues. Elle regarda tous ces nouveaux visages s'entrainer avec ardeur. Ils étaient tous concentrés et transpirants. Erwin commandait l'entraînement et passait entre les combats en observant d'un œil de lynx les moindres mouvements de ses soldats.
En voyant Lylla s'arrêter à proximité d'eux, deux jeunes hommes stoppèrent leur représailles pour la regarder.

 
— Pff... Une femme politicienne, on aura tout vu... Murmura le grand dadais aux cheveux noirs.

 
Sans doute son but était que Lylla n'entende pas, mais c'était raté.

— Et je peut savoir en quoi c'est étrange qu'une femme soit dans la politique ? Lança sèchement Lylla en le fusillant du regard.
— Si ça fait des siècles que les femmes sont tenues à l'écart de la politique ce n'est pas pour rien. Répondit le brun avec une mine effrontée.
— Voyez vous ça ? Et quelles sont ces raisons ? Rétorqua Lylla en croisant les bras, signe que sa colère commençait sérieusement à déborder.
— Les femmes sont plus faibles que les hommes. Dit le brun en souriant de toute ses dents.
Lylla, les nerfs déjà à vifs à cause de Livaï, fonça tout droit vers les vestiaires et y prit quatre lames avant de revenir au même endroit.

 
Le grand brun la regarda s'éloigner et revenir avec une mine rieuse qui rendit Lylla furieuse.

 
— Les femmes sont faibles ? Qu'en pense tu de vérifier ça par toi même ? Lança Lylla en tendant deux lames aux bruns.
— Je n'ai pas besoin de vérifier. Répondit il avec dédain.
— Eh bien quoi ? Je croyais que c'est le fait d'avoir des couilles entre les jambes qui vous donnaient du courage ? Il semblerait alors que les tiennes ne soient pas très bien accrochées puisque tu refuses de me montrer ta splendide force de simple mâle. Rétorqua Lylla.

Le visage du brun se déforma d'un rictus de colère en étendant cette réplique acerbe. Il attrapa les deux lames que Lylla lui tendait et la toisa.

 
— Comme tu voudras. Je vais t'écraser. Lançât il.
— J'attend de voir mon gros. Répondit Lylla en se mettant déjà en garde.
— Je peut savoir ce qu'il se passe ?! Cria Erwin qui fit irruption entre les deux.
— Je lui ai lancé un défit. Ce poltron est persuadé que les femmes ne méritent pas d'agir dans la politique car elles sont faibles. Alors je veut qu'il vienne le vérifier de ses propres mains. Dit calmement Lylla sans détacher ses yeux du brun.
— Qu'est-ce que c'est que cette histoire tordue François ?! Dit Erwin à l'attention du brun.
— Je vais me défendre. Dit le désigné François.
— Erwin s'il te plaît laisse moi lui régler son compte. Il finira en vie ne t'inquiète pas. Essaya de convaincre Lylla.

Erwin réfléchit un instant. Les regards des autres recrues s'étaient tournés vers eux et ils avaient cessés leurs entraînements. L'escouade de Livaï se rapprocha aussi de la scène.

— D'accord mais ce duel se fera dans les règles de l'art et c'est moi qui serait juge. Finit par dire Erwin.
— Ça me va. Répondit Lylla.
— Moi aussi. Fit François.
— Que se passe-t-il ? Demanda en coeur Petra et Hanji.
— Je défend ma place, répondit simplement Lylla.

Le duel se déroula quelques minutes plus tard, dans un cercle de 30 mètres fait par les spectateurs tous très excités à l'idée d'un beau duel armé.
Au centre, François abordait un sourire sûr de lui en regardant Lylla de haut.
Lylla gardait les yeux fixés sur les yeux marrons de François et n'attendait que le coup d'envoi d'Erwin. Elle voulait remettre à sa place ce petit macho de François et elle avait un plan parfait pour cela... Elle s'était entraîné pendant trois mois pour s'améliorer au corps à corps et c'était l'occasion de s'assurer que cela avait porté ses fruits.
Le deux adversaires se toisaient avec mépris et n'attendaient que le signal pour fondre sur l'autre. La tension était palpable lorsque Erwin annonça finalement d'une voix forte.