Freedom - Tome 2 ( Livaï x OC )

Chapitre 18

Lylla se réveilla tôt le matin puisqu'elle avait fait une longue nuit. Elle ouvrit timidement ses yeux bouffis et les frotta avec ses paumes. La première chose qui la gêna fut les courbature qui faisaient chacun des ses mouvements, un douloureux problème. C'est donc toute engourdie qu'elle se redressa de son lit simple et  posa ses deux pieds sur le parquet foncé.
Ses cheveux blonds lui cachèrent d'abord la vue mais elle les rangea derrière ses oreilles avant de se lever pour ouvrir ses rideaux. Le temps était grisonnant et la brume laissait transmettre que la matinée serait froide.

 
Très froide.

 
Lylla ne voulait pas repenser à hier. Trop de mauvaises choses s'étaient passées et il fallait maintenant qu'elle essaie d'oublier cette journée de malheur.
Quoique c'est difficile de commencer une journée positivement quand on est obligé de marcher comme un pingouin à cause des courbatures. Mais Lylla avait déjà assez pleurer hier et elle n'aimait pas l'idée de laisser à nouveau ses larmes lui échapper comme elle l'avait fait... Quatre fois hier...

Aïe... Pensa Lylla en imaginant toutes les personnes qui avaient dû voir ses larmes.

 
Bien qu'elle avait essayé de les cacher à la foule, elle doutait que cela soit passé inaperçu et elle s'en voulait. Elle n'aimait pas pleurer ; en public surtout. Lylla trouvait que cela montrait qu'elle était faible et elle haïssait être considéré comme une faible femme.
Mais hier, tellement de choses lui étaient tombées dessus qu'elle ne pouvait pas non plus trop se réprimander d'avoir pleuré. En effet, entre famille, sentiment et deuil, elle avait eu ses raisons de déverser son eau salée.
Elle revêtit son équipement, arrangea ses cheveux, pour ensuite sortir de sa chambre afin de se préparer un thé. En chemin, elle pria pour ne pas croiser Livaï qui devait être aussi levé depuis longtemps comme à son habitude. Son souhait fut exaucé et elle ne tomba que sur Hanji qui la salua amicalement.

—Ah bonjour Lylla ! Bien dormi ? Lança Hanji.
— Bien merci. Et toi ? Répondit Lylla avec un sourire poli.

 
Elles étaient les deux seules dans le réfectoire ce qui rassura Lylla qui préférait éviter les autres pour aujourd'hui.

 
— Mal mal mal... En fait je n'ai presque pas dormi ! Pouffa Hanji. Je dors très mal en général quand on rentre des excusions...

 
Lylla fit bouillir de l'eau chaude en préparant sa réponse.

— C'est sûr que le moral n'est pas fort après des jours comme ça... Dit Lylla d'une petite voix.
— Oui... Fit tristement Hanji en ajustant ses lunettes. Mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas trouvé le sommeil ! Tu sais j'ai pensé toute la nuit à Larbos !

 
La seule énonciation de ce nom fit Lylla s'arrêter brusquement de respirer pour attendre la suite.

 
— Et qu'as tu pensé ? Questionna Lylla en serrant les dents.

 
Hanji commença alors le récit de ses réflexions de la nuit.

— J'ai beaucoup réfléchi à savoir comment Larbos aurait pu acquérir ses pouvoirs de transformation. Tu vois au début je me suis dit que cela devait être naturel... Puis je me suis dit que c'était impossible alors j'ai conclu qu'il avait reçu ses pouvoirs de quelque chose d'extérieur ! Ça m'exaspère pas je n'ai aucune idée de quoi. Ensuite je pense que Larbos à survécu à la découpe de Livaï parce qu'il peut se transformer en titan ! Et les titans se régénèrent à une vitesse incroyable ce qui a dû être le cas de Larbos qui doit aussi bénéficier d'une capacité de guérison éclair ! En effet tu avais raison : Livaï aurait dû couper sa nuque. Mais bon ce qui est fait et fait ! Sinon je me suis demandée comment il faisait pour se transformer et à partir de quoi... D'après ce que m'a dit Livaï, Larbos s'était transformé quand tu lui avais planté ton poignard dans le cou donc peut être que c'est la blessure qui a déclenché la transformation. Livaï me disait aussi que son corps de titan s'était matérialisé à partir de rien ce qui est très étonnant tu ne trouve pas ? Et puis tu t'es faite absorbée et tu as même réussi à prendre le contrôle du corps de Larbos d'après ce que Livaï m'a décrit. Et c'est là que j'en viens a ton cas...