Freedom - Tome 2 ( Livaï x OC )

Chapitre 21

Lylla n'était pas morte noyée.
Cela soulagea Livaï de savoir cela si bien que sa colère s'apaisa pendant quelques secondes avant qu'Hanji vint à nouveau assombrir le tableau.

 
— Lylla a donc ramené le cocher sur la rive mais ensuite que lui est-il arrivé ? Dit Hanji avec un air désolé. Grappling a raison Livaï... Il ne faut pas se réjouir trop vite.

 
En effet, cela calma quelque peu le soulagement de Livaï et il dût bien admettre qu'ils avaient raison et que rien n'était encore sauvé. Livaï se tourna à nouveau vers le cocher qui sanglotait pitoyablement.

 
— Lui, il doit savoir ce qui lui ait arrivé. Lança sèchement Livaï. À voir la tête qu'il a fait quand je lui ai demandé si son amnésie était vraie, je pense que j'ai tapé dans le mille.

 
Le viel homme était pâle comme un linge et se balançait sur sa souche. On aurait dit un zombie sorti  tout droit des enfers.

 
— Je vais le faire parler. Il peut en être sûr... Fit Livaï avec une expression meurtrière sur le visage.

Si ce cocher savait ce qui était arrivé à Lylla, alors Livaï ne lésinerai pas sur les moyens pour le faire parler. Il avait juste envie de retrouver Lylla au plus vite et il ne laisserait pas ce viel homme ralentir sa recherche.

 
— On l'emmène avec nous. Ordonna Erwin. Attachez-le solidement.
— Bien... Répondu Simplement Grappling, quelque peu déconcerté.

 
Les soldats essayèrent alors de ficeler le cocher même si ce dernier se débattait en s'indignant.

— Je n'ai rien fait ! Proclama-t-il. Vous n'avez pas le droit !

 
Voyant que les soldats peinaient à ligoter ce vieillard, Livaï perdit vite patience et vint reprendre possession du col du cocher qui sursauta violemment.

 
— Écoute-moi bien le vieux... Chuchota doucement Livaï, ce qui lui donnait un air encore plus menaçant et meurtrier. Ça ne sert à rien que tu t'agites comme un asticot parce que dans tous les cas tu vas venir avec nous. Alors je te propose deux solutions : soit tu arrête de gigoter comme un ver, soit c'est moi qui t'immobilise. À toi de choisir. Mais si j'étais toi je prendrais la première option qui sera la moins douloureuse pour tes vieux os.

 
Aussitôt le viel homme se figea instantanément  tout en continuant de respirer bruyamment. Les soldats purent alors lui attacher les mains derrière le dos comme il se doit.
Livaï voulait partir afin de commencer son interrogatoire au plus vite car il préférait ne  pas donner ce spectacle sanglant aux autres soldats des patrouilles. Aussi il ravala son envie de tuerie, et attendit qu'Erwin donne l'ordre de se retirer mais il n'en eut pas le temps car c'est Harry qui prit la parole.

— On devrait aller jeter un coup d'œil dans les alentours pour vérifier si Lylla n'est pas évanoui quelque part dans la forêt vous ne croyez pas ? Proposa Harry.

Même si ça devait le retarder, Livaï était à nouveau d'accord avec lui. Ce qui ne lui plût pas. Livaï n'aimait pas être d'accord avec l'homme qui avait embrassé SA Lylla.
En pensant cela, il s'étonna d'être aussi stupidement possessif et se rappela à l'ordre. Certes, il avait des sentiments incontrôlables pour Lylla mais cela ne l'empêchait pas de ne pas vouloir devenir accro à elle. Or c'était ce qui était en train de se produire : en apprenant qu'aujourd'hui qu'elle était peut être morte, il n'avait eut plus envie que d'une seule chose : la voir, lui parler, la revoir sourire. Il se sentait comme un drogué en manque de sa dose journalière. Livaï devait bien admettre que c'est en voulant s'éloigner d'elle que c'est tout l'inverse qui s'était produit : maintenant cela frisait l'addiction sévère... À part la haine qui brûlait envers le cocher qui tenait sa langue, c'était un autre brasier qui s'était allumé en Livaï. Celui du désir intense de la revoir.
Alors quand Harry proposa de partir à la recherche de Lylla, il se plaça néanmoins de son côté.