Chapitre 38

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→ Point de vue de Anna←

C'est chaud ... C'est doux .... Ce vide autour de moi me réconforte.

Qui suis-je ? Que dois-je faire ? Que fais-je ici ?

Rien. Plus rien ne compte. J'ai perdue la seule personne qui m'aimait réellement.

Je l'avais chassé, je l'avais fais souffrir, je l'avais blessé, je l'avais laissé seul parce que cela me semblais juste. Je m'étais trompé. J'avais tout détruis, je l'avais détruis, je m'étais détruite.

Je ne méritais plus de vivre.

Ne dis pas ça ...

Si ... Nous ne méritons plus de vivre ... Pas après ce que nous avons fais .... Laïka, nous avons tué, nous avons abandonné, nous ....

Nous quoi.. ?

Nous avons tué Connor.

Mes paupières se soulevaient d'un coup et la culpabilité me saisis.

J'étais un monstre ...

Après un mois, je réussis à avoir la force de me lever. Mes jambes marchaient toutes seules, je ne commandais rien. Puis je m'arrêtai. Je regardai alors autour de moi et découvris la chambre de Connor, où il était d'ailleurs allonger. Mais quelque chose n'allait pas. Il n'avait pas cette sérénité que l'on a quand on dort ... Ses doigt était crisper sur les draps et il suait beaucoup. Mon cœur se serra. Je m'approchai doucement de lui, me pencha et déposa doucement mes lèvres sur son front. A ce contact, il sembla peu à peu se détendre.

- Je t'aime ... lui murmurais-je doucement à l'oreille.

Puis je me redressai et partis en direction de la porte. Je jetai un dernier regard dans sa direction avant de déclarer :

- Je vais aider les autres .... Je reviens bientôt, je te le promets.

Et dans une dernière vague de courage, je me transformai et partis rapidement de cette chambre, puis de cette maison en passant devant une Arizonna, tendrement assoupis sur le canapé du salon.

→ Point de vue de Kelly ←

J'étais terrorisée. Il y avait du sang, beaucoup de sang. Ils étaient fort, et beaucoup plus nombreux que nous. Ils étaient une vingtaine, nous étions six.

Nous marchions tous lentement, sur nos gardes. Le moindre petit bruit nous alertait. Nous ne savions pas où aller, quoi faire. Les loups adverses avaient réussit à dissimuler leur odeur et leur hora. Puis d'un coup, je trébuchai sur une branche, Spencer se mit à grogner fortement quand un loup d'une noirceur intense sauta sur Mira et lui saisit la gorge. Jack bondit alors sur lui et de nombreux loups sortirent à leurs tours de l'obscurité. Nous étions encerclés. C'était une embuscade.

Jack était blessé très gravement. En voulant sauvée son âme sœur, c'est son cou qui se retrouva dans la gueule du loup. Il saignait énormément et cicatrisait lentement. Malgré notre faible effectif, nous nous débrouillons bien en faisant cinq victimes. C'était peux pour le nombre qu'ils étaient, mais c'était un début.

Le combat durait, nous commencions à faiblir. Sans prévenir, un loup me sauta dessus, prêt à m'arracher la tête, mais rien ne se passa, le poids avait disparut. Je me redressai pour découvrir Anna, le cou du jeune loup broyer entre ses mâchoires. Elle lâcha la bête dans un grognement roque. Elle se tourna vers moi, toujours en grognant, les babines retrousser, laissant voir ses dents ensanglanter. Ses pupilles étaient d'une largeur surhumaine. Son loup avait prit le dessus. Je m'inclinai fasse à elle et comprenant que je n'étais pas une menace, elle partit chasser une autre proie. Elle ne nous reconnaissait plus. Je devais prévenir les autres.

*Anna vient d'arriver ! Ecartez vous d'elle, elle a perdue le contrôle !

A ces mots, mes amies s'écartèrent et admirèrent la violence de la louve. Nous continuons le combat, loin d'elle. Nous gagnions. La rage d'Anna les exterminaient tous. Anna se battait avec le dernier survivant et nous observions la scène avec crainte. Anna ou devrais-je plutôt dire Laïka, sauta sur son adversaire lui saisit la colonne vertébrale et la brisa, arrachant un cri aigue au loup gris. Il ne pouvait plus bouger et était devenue une proie facile. La louve se mis a jouer avec, lui saisit le cou et le secoua dans tout les sens avant d'arracher littéralement la tête de son corps. La tête roula jusqu'à mes pates. Laïka hurla. C'était un hurlement tellement sombre que sa noirceur en était palpable. Un hurlement de haine et de meurtre. Elle se tourna vers nous en grognant. Nous nous figeâmes. Elle comptait nous tuer à la fin de son carnage.


Hunted. [Réécriture en suspend]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant