Dangereux secrets. [Tome1]

7

Ximena.

- Ximena ! Ça fait tellement longtemps !

Elle me sert très fort dans ses bras et ça me fait plaisir. Cette femme donne de l'amour à tout le monde malgré ce qu'elle a subit.
La supposée mort de Gabriella lui a fait beaucoup de peine, tellement qu'elle n'arrivait plus a vivre normalement, mais grâce à son mari et ses enfants elle va mieux.

- Ça ne fait que trois jours voyons. Dis-je en riant.
- Je suis contente de te voir Xi. Mais je suppose que tu cherches Youness. Dit-elle en riant. Il est dans sa chambre.
- Merci beaucoup madame. Dis-je en m'en allant.

Il était à fond dans sa musique, je décide de ne pas le déranger et je me pose sur son lit, en attendant qu'il me remarque.

- T'es pas un peu grande pour jouer à cache cache ?
- Mdr je joues à cache cache avec mes enfants. Mais je crois vraiment que tu dois être chanteur. Dis-je en prenant son casque. Ton don est impressionnant.
- Je le suis déjà.
- Fais-moi une démonstration alors.
- Hum... plus tard, je dois d'abord t'accueillir comme il se doit, je vois que ça ne va pas.
- Tu me connais tellement bien...
- Je lis en toi comme dans un livre ouvert Ximena. Viens. Dit-il en m'ouvrant ses bras.

Je m'y réfugie et ça fait tellement de bien, j'avais vraiment besoin de ça, je me sépare un peu de lui mais il refuse de me laisser partir.
Il rapproche son visage du mien et me fixe; j'aime pas quand il me fixe.

- Je vous dérange pas ?
- Si, tu nous dérange. Qu'est-ce qu'il y'a ?
- Pas du tout...

Je me sépare définitivement de Youness mais quand je remarque que c'est Farah j'ai comme envie de rentrer dans ses bras et de l'ignorer complètement.

- Encore toi ? Tu fous quoi ici merde ?
- Je ne vais pas me disputer avec toi, j'ai mieux à faire. On se parle tout à l'heure Youness.
- Attends-moi, je te suis.

On se dirige vers la sortie tout les deux mais Farah le retient. Ça va pas dans sa tête ou quoi ?

- Laisses-la, je dois te parler d'un truc important.
- Si tu t'étais pas cassée tu saurais que Ximena est très importante pour moi.
- Elle va sûrement te parler de ces batards.
- Je ne te permet pas, gamine. Tu laisses mes enfants tranquilles.
- Elle a raison, arrête de chercher la petite bête à tout le monde et laisses-nous un peu Farah.

Il me prend par la main et m'emmène dans le jardin.

- Racontes-moi ce qui te tracasse.
- Pas grand chose. Elle est rentrée Farah ?
- Oui, comme tu l'as vu.
- Pour de bon cette fois ?
- Je ne sais pas, apparement.

Farah est une fille que le couple Sandoval a décidé d'adopter, j'ignore pourquoi. Mais sûrement parce que Mélina est une femme avec un grand cœur et elle veut remplacer le vide qu'a crée Gabriella.
Elle vivait avec eux puis a décidé d'aller séjourner dans son université, je ne la connaissais pas personnellement et j'avais même oublié son visage mais c'est Gabriella qui m'a demandé de la contacter et je l'ai fais.

- Elle ne m'aime pas.
- Ça se voit bébé, sûrement elle veut que toute l'attention soit sur elle. Ne la calcule pas.
- Si tu le dis.
- J'ai réfléchi à ton rendez-vous avec ton amie, je vais dire à mon père et ne t'en fais pas, on la verra.

J'avais complètement oublié ça.

- J'ai un problème avec Patricia .
- C'est quoi le problème cette fois?
- Je me suis disputée avec elle à cause d'une fille avec qui elle avait fait un marché mais Pathi ne l'a pas respecté et quand j'ai essayé de lui parler c'est parti en couilles.
- Et tu comptes t'excuser comme à chaque fois ?
- Euh...oui, je dois m'excuser pour que...-
- Non Ximena tu dois pas t'excuser à chaque fois, c'est la faute à cette salope qui te sert d'amie

Si tu savais que la salope c'est ta soeur.

- Ne t'excuse pas, si elle tient vraiment à toi elle mettra son orgueil de côté sinon tu fais r Ximena.
- Tu as raison.
- Elle est vraiment chelou ta pote. Sinon j'attends que tu me dises quand ça sera bon, je ne la verrai qu'avec ton approbation.
- D'accord.
- Xi...Dit-il en se rapprochant de moi. Si Farah n'était pas arrivée, qu'est-ce que tu allais faire ?

Il me fixe ou plutôt mes lèvres, il fixe intensément mes lèvres et ça me déstabilise.

- J'allais t'embrasser.
- Je le fais alors...

Il s'approche de moi mais je le retient.

- Youness, c'est toi qui a voulut en finir avec notre relation, pas moi.
- Je...Tu as raison, désolé.

Il a décidé de mettre fin à notre relation il y a un moment mais pour le bien des jumeaux nous avons décidé de rester en bon termes et être bons amis.

- Je ne comprends toujours pas pourquoi tu m'as demandé de tuer mes bébés....tu les aimes pas ?
- Bien sûr que si, mais même moi je ne t'ai jamais touché et que lui il t'ait non seulement toucher mais fais des enfants me fou la rage bébé et...et j'aurai pas supporter...
- Je comprends...On se voit tout à l'heure alors...
- Au revoir Xi.

Je m'en vais.
Peut-être qu'il ne tient pas à moi comme moi je tiens à lui, Youness il aime les jumeaux et il se comporte vraiment comme un père avec eux, mais ça a mit de la distance entre nous et je ne sais pas si nous deux ça pourra s'arranger un jour.

Mary-Jane.

Cette salope a mit mon frère en prison, ma raison de vivre avant ma fille. Mais qu'est-ce que je vais faire si je ne le vois pas tout les jours ? C'est ma raison de vivre, je ne peux rien faire sans lui.
Alors j'ai prévu un truc pour cette peste, elle n'a pas respecter notre accord et elle va pas s'en sortir comme ça, je vais la tuer, je vais la détruire et elle n'aura plus rien comme quand elle était Gabriella Sandoval et pas Patricia Elliot.

- Tu vas bien ? Demandais-je en me mettant.

Il me regarde et dit rien.

- Je t'ai apporté une phot...-
- C'est ta faute.
- Pardon ?
- C'est ta faute Jane.
- Mais...Mais...Kenneth c'est pas moi! Dis-je en versant des larmes.
- C'est ta faute, tu étais mauvaise au lycée et là tu te comportes comme une gentille fille ! Si je suis coincé dans cette putain de cellule c'est ta faute bordel ! Crie-t-il en frappant sur la table.
- Si tu ne voulais pas être ici tu n'aurais pas du te faire chopper !
- Prends ta photo et barres-toi connasse ! Je ne veux plus te voir !

Je laisse le cadre et il se casse. Je m'en vais, il m'a vraiment fais mal, je n'aime pas que mon frère me parle comme ça c'est ma vie et là il me dis ça, ça me fait vraiment mal et tout ça c'est à cause de Sandoval, je vais détruire sa réputation de femme parfaite.

...

- Brigitte, t'as publié le journal ?
- Oui! Et je te jure c'est le scandale de chez scandale! Putain Mary Jane on a de la chance de t'avoir !
- Mdr, merci. Dis-je en raccrochant.