Dangereux secrets. [Tome1]

8

Patricia.

- Entrez !

Grâce entre en trombe et me montre le journal.

- C'est un journal et alors ?
- Lis le !

Je le prends et analyse le contenue.

- Ce n'est pas possible bordel de merde ! Trouves-moi qui a fait ça merde !

Je balance ce journal et mets ma tête entre mes mains. C'est pas possible, Mary-Jane a sorti les griffes et elle n'y est pas allée de mains mortes.
Grâce me fixe, je ne l'ai jamais vu me regarder comme ça.

- Me dis pas que tu crois c'est imbécilités !
- Mais elle dit pas ça pour rien.
- Je ne suis pas Gabriella Sandoval putain ! Cette femme est morte et...-
- Dans un incendie, on a pas retrouvé son corps.
- C'est pas possible. Dis-je en riant nerveusement. Je pense que je vais devoir régler ça seule.
- Patricia... Soupire-t-elle.
- Je n'ai pas besoin de ton aide, c'est bon.

Je prends ma pochette et sors de mon bureau, je connais le journal et j'irai me plaindre.
J'y arrive après quelques minutes de trajet et débarques en trombe dans le bureau de la directrice, sans prendre en compte les contestations de la sécurité.

- Si vous me touchez encore je vous colle un procès au cul batard. Dis-je en fixant Célia.
- Laissez-la, c'est bon je m'en occupe.

Ils sortent et je brandis le journal à Célia.

- C'est quoi cette merde Célia ?
- Quoi donc ?

Je lui donne son journal et quand elle le lit elle est choquée.

- Tu vas me dire que tu n'étais au courant ?
- Je t'assure que non Patricia.
- T'es la directrice de ce journal alors expliques-moi comment ça se fait que tu ne sois pas au courant ?!
- Je ne contrôle pas tous les articles.
- Tu devrais. Je te demande, s'il te plaît d'annuler la publication.
- Je le fais tout de suite Patricia, tu es mon amie et je ne vais pas te faire du mal volontairement.

Elle se saisi de son téléphone fixe, sûrement pour contacter un de ses employés.
Célia est une amie que j'ai rencontré lors d'une interview et c'est elle qui s'occupe de mon image, son journal est très lu et connu, j'avais vraiment besoin d'elle comme allié.

- Bonjour Brigitte.

Je n'avais même pas remarqué que nous n'étions plus seules.

- Qui est la personne qui a rédigé cet article ?
- C'est...c'est...moi.
- Et je peux savoir pourquoi ?
- Madame vous voyez bien que j'ai des preuves et ils ont été très bien vendus !
- C'est moi qui contrôle ! Pas toi ! Et j'ai l'impression que tu as oublié ça alors on va remettre les pendules à l'heure : tu n'as aucun droit de faire ça et encore moins derrière mon dos.
- Mais madame...-
- Je ne veux rien entendre. Demmerdes-toi, vends ton corps si tu veux mais annule cette parution et fais tout ton possible pour faire disparaître toutes les copies sinon j'aide Patricia à te coller un procès.
- D'accord madame.
- Barres-toi maintenant.

Elle s'en va mais me jette un coups d'œil avant.

- Je suis vraiment désolée Patricia, j'espère que ça te va ?
- Licencies-la aussi.
- C'est d'accord.
- Devant tout tes employés.
- C'est un peu fort non ?
- Excuse-moi ?
- C'est d'accord Patricia.