Dangereux secrets. [Tome1]

2

Je me réveille vers midi, hier j'ai pas pu dormir à cause de Ximena donc je me redresse et je vois Ximena sortir de MA  salle de bain pourtant elle sait très bien que j'aime pas la partager et en plus elle est habillée,  je me souviens qu'elle s'est ramené en short et là je la trouve en pantalon , elle a prit ses vêtement quand ?! J'ai pas dormi deux jours quand même !

- Tu sais très bien que j'aime pas que tu utilise MA salle de bain.
- Tu dormais .

Je soupire.

- Vas te changer  et fait vite parce que je vais t'accompagner chez le père de ton enfantm.
- Tu n'es pas obligée de venir .
- Et ça se discute pas.
- Mais je veut pas que tu m'accompagne.
- Je t'ai dit ça se discute pas Gabriella.

Quelques minutes plus tard...

                           
On arrive devant la maison d'Alexander et je stressais, ça me stresse et je ne veux même plus y aller.

- T'inquiète même pas, ça va bien se passer .
- Souhaite moi bonne chance . Dis-je en souriant.
- Ma meilleure amie n'a pas besoin de chance.

Je souris encore et je me décide enfin de me lancer, je descend et je vais devant la porte d'Alexander.
Je sonne et il m'ouvre quelques secondes plus tard.

- Salut Gabriella.
- Salut.

Il m'embrasse, et il fallait que je mette fin au baiser parce qu'il se faisait très insistant, mais je ne suis pas venue pour ça.

- Sois à l'aise . Me dit il en pénétrant dans son appartement.
- Je...j...je vais....au toi...toilette , j'ai une envie pressante.

Je me lève mais il me retient en me plaquant sur le fauteuil.

- Ne me fuis pas.

Il m'offre le plus doux des baisers et je succombe, je me laisse totalement faire, je suis tout à lui.
Après ce baiser il me retire ma robe avec tellement de facilité que ça me déconcerte.

- Alexander...s'il te plaît, je veux parler...c'est important.

Il soupire mais me laisse, il me caresse tendrement la joue et son regard me fait fondre, peut-être que ça se passera bien finalement.

- Je t'écoute bébé.
- Je suis enceinte.

Ne sachant pas comment il réagirai j'ai préféré ne montrer aucunes émotions, je reste impassible et il me regarde, choqué par cette nouvelle.

- De moi ?
- Oui, tu m'as deviergé et on s'était pas protégés .
- Sors de chez moi .
- Je te demande pardon ?
- Je t'ai demandé de sortir, ça ne fait pas longtemps qu'on se connaît et tu aurais très bien pu baiser avec un autre.

Je laisse mes larmes couler sans retenue, il a raison, ça fait pas très longtemps qu'on se fréquente, mais je pensais qu'il était sincère.

- Ça fait pas longtemps que TU me connais, moi je t'ai toujours aimé mais tu ne me voyais pas. Tu préférais traîné avec Cynthia et Mary Jane. Pourquoi tu penses que quand t'es venu vers moi je t'ai laissé m'approcher ?! Je t'aime depuis toujours Alexander !
- Parce que tu m'aimes tu veux m'obliger à faire la même chose avec toi ?! T'es pathétique merde.
- Tu es le seul avec qui j'ai couché Alexander ! T'es vraiment le seul !

Il me prend par le bras et me traîne hors de sa maison, je le supplie d'arrêter vu que je suis en sous-vêtements mais il ne veut pas.

- Je ne t'aime pas Gabriella ! Comprends-le !

Dehors, j'ai aperçu Cynthia et Ximena, Ximena se précipite vers moi et me couvre avec ses bras.

- Pourquoi tu la brutalises !
- Cet enfant n'est pas de moi.
- Je t'assure que si Alexander... je ne l'avais pas prévu non plus mais il est là et on y peut rien.
- J'ai déjà une copine et toi, toi tu n'étais qu'un plan cul, un défi que je devais relever et je ne pensais pas que tu allais céder si facilement. Mais tu l'as fais. Je ne t'aime pas et je ne veux pas de toi. Barres-toi salope.

Il me jette ma robe et crache sur moi.

- Te donner un à homme aussi facilement, en même pas trois mois et tu espères que je te crois quand tu dis que tu étais vierge ? Non, pas de ça avec moi.
- Arrêtes de lui parler comme ça sinon je te nique ta putain de race salaud.
- Prends ta copine et barrez-vous. Je ne veux pas de toi chez moi.

Ximena m'aide à me relever et on vas dans sa voiture, durant tout le trajet je n'ai fais que pleurer, même si je savais que ça ne servais strictement à rien.
Nous arrivons à la maison après quelques minutes de trajet et je vois tout le monde au salon, que se passe-t-il encore ?

- Bonsoir.
- Bonsoir, où étais-tu Gabriella ? Demande Youness.

Je ne sais pas si je dois dire la vérité maintenant ou la taire pendant un moment encore.

- Ne répond pas, on le sait de toute façon.
- Tu es enceinte de combien de mois ? Demande ma mère calmement.
- Vous me suivez ?
- Réponds simplement à la question Gabriella.
- Je suis enceinte d'un mois.
- Et tu es enceinte d'un garçon qui te brutalise, qui te traite de menteuse et qui s'est servi de toi. Tu n'as pas honte ?
- Tu m'as poucave Xi ?
- Ximena n'a rien fais, ta vidéo circule sur internet et nous sommes les premiers à l'avoir reçu. Tu imagines quand ton père l'apprendra Gabi ?

J'explose et je vais me réfugier dans ses bras, Youness me regarde avec dédain mais ne fait rien.

- Je suis désolée maman... je suis tellement désolée...je l'aime ce garçon et j'ai fais une erreur.

Elle me retire de ses bras et pleure avec moi.

- Je ne veux plus te voir jusqu'à je sois calmée, vas là où tu veux mais hors de ma vue.

Je m'en vais en courant mais en montant je percute quelqu'un.

- Par...-

La personne me pousse violament  et je tombe.

- Ma fille va faire la pute dehors ! Crie mon père en voulant me frapper.

Youness arrive à temps et le retiens.

- Calme-toi papa, n'oublies pas qu'elle est enceinte et tu la brutalises.

Ximena m'aide à me redresser mais je reste d'abord par terre tellement la douleur est forte, j'ai très mal au dos.

- Pardon papa.
- Ton pardon il va changer quoi ?
- Je ne mérites pas d'être ta fille je le sais ! Je sais aussi que je vous ai sali mais c'est par amour que je l'ai fais.
- Tu mérites même pas de porter le nom de ta mère et encore moins le mien donc cherche toi un autre nom, sors de cette maison, tu vis plus ici ! Vas chez le père de ton enfant ! Tu l'aimes n'est-ce pas ?
- Malik arrêtes...
- Prend tes affaires et dégage petite pute.

Je vais dans ma chambre en courant.
Ma mère entre dans ma chambre en croisant les bras. Ce n'est que plus tard qu'elle se met sur mon lit et je me blottis dans ces bras , elle me carresse les cheveux .

- Ça va aller mon amour . Dit-elle.
- Tu n'es pas fâchée ?
- Je ne suis PLUS fâchée. Me dit-elle en souriant .
- Je suis enceinte du garçon qui m'a jeté comme un torchon.

Je vois dans ces yeux que ça lui fais mal elle a
versé une larme, j'aime pas voir ma mère pleurer.