Dangereux secrets. [Tome1]

11

Patricia.

C'est avec surprise que je sens des bras autour de ma taille en me réveillant. Je me retourne et je me rends compte que c'est Alexander, je nage en plein cauchemar là. Je me dégages de son emprise et j'embrasse ma fille.

- Arrêtes maman tu vas m'étouffer. Dit t-elle en riant.
- Tu te souviens de moi ?
- Papa m'a dit que tu es ma maman alors je le croit.
- Papa?

Elle pointe Alexander du doigt.

- Maman je t'ai préparé un truc.
- Quoi ?
- Ne bouge pas. Dit-elle en sortant de sa chambre.

Je me redresse et Alexander me sourit.

- Vous...-
- Peut-être qu'il faudrait commencer à se tutoyer vu le mensonge que vous avez inventé en même pas une journée.
- C'était pour votre bien, je croyais bien faire.
- Vous mentez très mal.
- Tu...-
- Tu fermes ta gueule, c'est déjà trop pour moi.
- Je ne suis pas responsable de tes malheurs.
- Il ne fallait pas entrer dans son jeu. Pourquoi tu l'as fais ? Et c'est quand que t'es arrivé ?!
- Parce que je voulais t'aider, si je n'étais pas là tu n'allais pas la retrouver. Et je suis arrivé hier soir.
- Tu n'es qu'un connard.
- Tu es ingrate.
- Tu sais quoi ? J'arrête cette comédie. J'ai élevé ma fille sans père et ce n'est pas toi qui va changer alors dégage ! Tu ne travailles même plus pour moi.
- Doucement, n'oublie pas que ta fille a perdu la mémoire et tu vas lui enlever son père, elle et moi on a passé une très bonne journée hier, j'ai toujours rêvé d'avoir une fille en plus.
- C'est l'hôpital qui se fou de la charité là. Dis-je en riant nerveusement. J'ai enquêté sur toi Alexander et j'ai appris que tu étais un irresponsable au lycée, Ximena m'a dit que tu n'assumais pas tes responsabilités de père en plus alors ne te sers pas de ma fille pour avoir bonne conscience.
- Certes j'ai fais des conneries quand j'étais jeune, mais aujourd'hui je suis un gars responsable et jusqu'à que ta fille retrouve la mémoire je serai son père.
- Et si elle ne la retrouve pas ?
- On prend le risque mais j'ai besoin de ton accord. Dit-il en se rapprochant de moi. Tu sais très bien que ce n'est pas à l'avantage d'Amel si tu refuses.
- Éclairciçons les choses, une fois qu'elle aura retrouver la mémoire tu occuperas ton ancienne place c'est à dire tu redeviendras mon chauffeur.
- Mais pour l'instant ?
- Je suis sa mère, tu es son père.
- C'est d'accord. Dit-il en souriant.
- Bien.

En remarquant notre proximité je tente de m'éloigner mais il me retient par le bras et me rapproche de lui.

- Tu fous quoi là ?

Il approche ses lèvres des miennes puis il m'embrasse finalement.
Ça fait des années que je n'ai pas embrassé Alexander, que je n'ai pas embrassé de garçon carrément et j'avais oublié ce que ça faisait.
Je sais que ce n'est pas bien mais je n'ai pas envie d'arrêter, mes sentiments refont surface et ce sont eux qui me contrôlent.
Il se détache de moi et recule. Déjà ?

- Pourquoi t'as fait ça ?
- Amel nous regardait.

J'ai kiffé ce moment, j'ai adoré même.

- Tu te fous de ma gueule Alexander ? Je ne la vois nul part.

Il s'approche de moi mais j'ai pas la force de le repousser, ça fait tellement longtemps. Il avait fait la même chose pour me séduire. Dieu merci la porte s'ouvre et laisse apparaître le docteur et Amel justement, il disait la vérité.

- Bonjour mademoiselle Elliot.
- Bonjour docteur. Dis-je en me retournant.
- Amel tu nous laisses discuter deux minutes s'il te plaît ?
- D'accord maman!

Elle s'en va toute souriante.

- Une remarque sur ma fille ? Demande-t-il en me regardant.
- Je vais te niquer ta race.
- Du calme Patricia, on ne va pas se disputer devant le médecin quand même.
-  Des nouvelles?
- Oui, votre fille évolue, malgrés le fait à ce qu'elle ait perdu la mémoire elle est pleine de vie et elle vous appele déjà maman c'est un bon pas. Il faut juste améliorer vos relations et ne pas la brusquer. Continuer à évoluer dans le monde dans lequel elle s'est construit et petit à petit on réformera ses souvenirs correctement. Et elle se souviendra peut être de tout.
- Merci docteur.
- Elle a une surprise pour vous .
- Pour moi ?
- Pour vous, monsieur Smith et vous.
- Ah...