Dangereux secrets. [Tome1]

19

Aaron.

- Oh c'est bon Aaron, t'as pas besoin de jouer les dominants, okay on ira pas au mariage ensemble mais je te laisse jusqu'à samedi, réfléchis, je veux que tu viennes avec moi au Texas.
- Au quoi? T'es malade ma gueule.
- Réfléchis bien Aaron.

Et elle s'en va sans me donner l'occasion de placer un mot, je voulais avoir le dernier mot mais au final c'est elle qui l'a eu, ça me saoule. Elle me saoule.
Cette meuf me tape sur les nerfs .
Je rentre dans la cafétéria.

- Monsieur est enfin de retour ! Tu vas bien?
- Jason arrête.
- T'as l'air vraiment bien là.
- Tu trouves ?
- C'est du sarcasme idiot.
- Imbécile.
- Racontes-moi ce qui c'est passé et dis-moi la vérité sinon je te castre bâtard.
- Tu peux éviter de me rappeler que je n'étais pas désiré s'il te plaît ?

Oui, je n'étais pas désiré, ma mère est l'une des nombreuses maîtresses que papa a eu.
Alexander et moi nous avons le même père mais nos mères ne se sont jamais entendues; quand ma mère a appris qu'elle m'attendait elle a annoncé à notre père qu'elle voulait me garder mais lui ne voulait pas, sinon il se serait séparé de sa femme donc maman a décidé de m'élever seule et je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle a fait pour moi.

- J'ai couché avec Perla.
- T'as foutu quoi ? Mais t'es un un idiot en vrai.
- Ta gueule.
- Non non,  tu es un connard Aaron, comment ça se fait que t'aies fait ça à Grace ? Mec tu sais comment les meufs noires traitent leur mari infidèle ? Elle est capable de te couper tes cheveux de blancs pendant ton sommeil.
- Tu as tenu deux propos racistes dans une seule phrase.
- Je te dis ce que je sais. Plus sérieusement t'as déconné Aaron. T'avais pas à la tromper et surtout avec Perla, d'accord vous êtes en froids mais c'est pas pour autant que tu dois lui faire du mal.
- Je ne me suis mas contrôlé...je...je sais pas.
- C'est vraiment ça ? Ou c'est autre chose ? Je sais que tu es capable de faire preuve d'abstinence sinon t'aurais pas continué ta relation avec Eunice quand t'étais parti.
- S'il te plaît ne lui dit pas.
- Je ne lui dirai rien. C'est toi qui le fera.
- Arrêtes.
- Maintenant que tu sais que t'es en tord arrêtes de faire la meuf et vas demander pardon à Eunice et marier vous c'est tout putain.
- Ton raisonnement de merde.
- La ferme.

Patricia.

- Elle me va ?
- Ximena c'est moi qui suis censée mettre du noir.
- Tu t'attribues des couleurs maintenant ?
- Pathi prépare un truc, je n'ai même pas envie d'imaginer ce qu'elle va faire parce que ta pote est tordue.
- Crache le morceau Gabi.
- Surprise.
- Même pour nous ?
- Oui Grâce, même pour vous.

Je souris en pensant à ça et elles se regardent bizarrement.

- Tu parles de quoi? Demande Eunice.
- Déjà je te jure que si tu veux faire des conneries je te casse les dents et je te fracasse le crâne.
- Ximena calmes-toi. Dis-je en riant . Je ne changerai pas d'avis, que tu le veuilles ou non !
- Tu vas faire quoi? Demande Eunice.
-D'abord Eunice tu te souviens du gars de la boîte ?
- Le gars à cause de qui je suis en froid avec Aaron ?
- M'en parle pas, je préfère franchement pas parler de lui Patricia.
- Le pire c'est que la police n'a jamais rien fait.
- Ils ont besoin de preuve Ximena.
- Toi aussi tu voles ?
- Me poses pas une question à laquelle tu as la réponse.

Grâce pouffe de rire et je fais de même.
Le milieu dans lequel nous évoluons est un milieu vicieux, on pense d'abord (toujours) à soi même puis on verra le reste.
Mais à la différence de Simon je ne ruine personne, je ne fais de mal à personne.
On la regarde bizarrement.
Je dépose la robe que j'avais et Ximena se lève.