Jardin

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Quand je vois la lumière au fin-fond du jardin,
Je ne peux m'empêcher de rêver d'un ailleurs.
Un parterre de roses, au milieu des sapins,
Me montre la route vers un monde meilleur.

Entre les pétales, je m'en vais, admirant,
Rêveur, farceur, coquin, ces lieux venus de loin.
À ma longue marche, j'apporte quelques soins.
Grande Babylone, j'aime y passer mon temps.

À quelques reprises, j'y croise un grand ruisseau,
Fuyant, ici et là, au milieu des cyprès.
J'entends le chant léger des plumes colorées.

Mon jardin est sans fin, infini comme l'eau
S'écoulant doucement sous le pont de mes rêves,
Fragiles souvenirs dans la nuit qui s'élève.

Maux d'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant