Quand je vois la lumière au fin-fond du jardin,
Je ne peux m'empêcher de rêver d'un ailleurs.
Un parterre de roses, au milieu des sapins,
Me montre la route vers un monde meilleur.Entre les pétales, je m'en vais, admirant,
Rêveur, farceur, coquin, ces lieux venus de loin.
À ma longue marche, j'apporte quelques soins.
Grande Babylone, j'aime y passer mon temps.À quelques reprises, j'y croise un grand ruisseau,
Fuyant, ici et là, au milieu des cyprès.
J'entends le chant léger des plumes colorées.Mon jardin est sans fin, infini comme l'eau
S'écoulant doucement sous le pont de mes rêves,
Fragiles souvenirs dans la nuit qui s'élève.
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Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...