Enchaînée à ce monde si noir,
Je regardais ce reflet dans le miroir,
Je m'imaginais libérée,
Je me pensais livrée
Au bonheur incertain
A la fin de mon terrible destin.
Tragique déformation irréelle,
Si tu savais à quel point je déteste mon image !
C'est trop pour moi, ce vrai mirage,
Qui peint ma peine éternelle.
Ma robe blanche n'est pas tâchée de sang,
Tout du moins, je ne pense, pas encore.
Mais je sais la neige épurée comme la mort,
Et je sais comment elle fauchera mon temps.
Société amère, vois-tu mon regard ?
Société, enfer, observe mes pleurs !
Je te dénonce, société, parce qu'il est trop tard,
Pour réparer toutes tes erreurs.
Allez, société, offre moi une dernière danse,
Avant que la mort ne comble la distance
Entre moi et elle, et n'emporte mon innocence.
Enrobée du voile blanc, se meurent mes espérances.¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
NDA : poème écrit le 27 octobre 2014, rien n'a été retouché, à part une faute.
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Maux d'or
PoésieParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...