Quelques phrases s'enchaînent et les mots prennent vie
Sur ma feuille vierge dont la blanche couleur
Inspire à mon âme mes peines et mes douleurs.
Je crève tous les maux ; je suis heureux, je fuis.
C'est un autre monde qui s'ouvre au vagabond
Que je suis devenu. J'observe, furibond,
Le sang qui coule ailleurs, telle l'encre noircie.
Peut-on y remédier ? Je ne sais pas, je fuis.
Traitez-moi de lâche si vous le souhaitez !
Le poète est silence, comme les maux fêtés.
Je suis plus loin, ailleurs : là-bas, à l'horizon.
Je suis l'invisible qui donne des frissons.
Pourtant, je suis ici ; je suis sans vraiment être.
C'est être poète ; transcender le paraître.
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Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...