Le vent finira par emporter
L'intégralité de nos sentiments.
Qu'ils soient solitaires ou partagés,
Le vent finira par les faire s'envoler.La brise fraîche qui caresse nos cœurs
Tourbillonne au-dessus des océans,
Et nos émotions comme des pas de géants
Résonneront à toute heure.Nous ne devons pas avoir peur,
Du ciel et de ses myriades d'étoiles
Qui dansent comme le pinceau sur sa toile,
Blanchissant notre douleur.Et le vent, oui, ce vent, si impérial,
Emprisonnera nos terreurs dans l'infini
Et nos gémissements à peine finis,
Nous repartirons d'un pas royal.Au-dessus des longs flots cotonneux
Qui serpentent dans les bras d'Azur,
Nous ne donnons pas dans la demi-mesure,
Pour élever nos âmes dans ce paradis moutonneux.La haine se perd dans la céleste laine
Qui nous faut effleurer sans attendre ;
Nos mains n'ont plus qu'à se tendre
Pour rendre à l'horizon toutes nos peines.Et le vent, oui, ce vent d'été si magnifique,
Balayera nos cauchemards comme la poussière,
Qui, tapie dans l'ombre disparaîtra à la lumière,
Pour nous donner cette force magique.
VOUS LISEZ
Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...