Fin prête pour aller travailler, je me prépare un café dans une thermos et attrape mon sac où je glisse les lettres. Je compte poster toute ces enveloppes avant d'aller travailler.
Je sors de chez moi plutôt surprise de ne pas avoir croisé Lili avant de partir. Elle est souvent en train de déjeuner lorsque je pars. J'espère que son réveil a bien sonné. J'aurais du vérifier avant de partir, je m'en veux pour ça.
Arrivée au travail, je commence tranquillement par m'assurer que tout est bien rangé, puis je m'occupe des nouvelles réceptions en les inscrivant sur notre base de données.
Je dois dire que mon esprit est vite attiré par la soirée de la veille, mais aussi par mon rêve. Un rêve assez étrange et réaliste, puisque que tout était comme hier soir, sauf qu'Aaron m'avait vue et que sa réaction n'était pas celle espérée. Il avait grimacé puis il était parti comme si de rien n'était, comme si nous n'étions que des étrangers. En réalité, nous le sommes. Mais en même temps, je n'arrive pas à m'enlever cette impression de lien qui nous unissait ce soir là. Je me fais surement des idées, conséquence d'une fille qui n'a pas eu de copain depuis trop longtemps et encore moins des comme Aaron. Ou encore conséquence de l'hypnose. Mais peut-être que si je lui parlais, si je savais ce qu'il pense de cette soirée, je dis bien peut-être, il pourrait se passer quelque chose. Je crois que j'aimerais essayer de retourner au Blue Corner. Peut-être pas ce soir, mais vendredi, il y a plus de chance de le croiser. Je devrais en parler à Lili et en même temps j'ai envie de faire ça toute seule. Si je lui dis que j'ai envie d'y retourner, je ne serai pas libre de dire et de faire ce que je veux de peur qu'elle me juge. Si j'y vais seule, je n'ai pas à m'inquiéter de la laisser à table pendant que je fais connaissance ou pas d'ailleurs.
Plus j'y pense, plus je suis déterminée à retourner au bar vendredi au point où j'en souris bêtement. Espérant que cette fois, ça se passera comme j'aimerais, c'est-à-dire qu'on prenne le temps de discuter et de pouvoir voir sur son visage cette même lueur briller dans ses yeux verts.
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cela fait six fois que je change de tenue, mais je pense que cette fois c'est la bonne. Je porte une jupe haute blanche et un crop top noir à bretelles avec des fleures blanches et des touches de rouge. Mes cheveux sont légèrement ondulés et viennent couvrir mes seins lorsque je les porte devant. Mon maquillage consiste en un simple trait d'eye-liner et de mascara avec une petite touche rosée sur les lèvres. Je regarde mes pieds où j'ai enfilé mes converses blanches. Je sais que ce n'est pas très sexy mais je ne suis pas une fille sexy. Je suis une fille qui pense tout d'abord à pouvoir marcher et ensuite à ne pas se ridiculiser.
Lili n'est pas là ce soir, elle a un rendez-vous avec Garret, ce qui me laisse le champ libre pour ne pas devoir lui donner des explications concernant ma tenue et mon désir de sortir seule un vendredi soir. J'attrape ma sacoche noire et sors de chez moi. J'en ai pour un petit moment à marcher jusqu'au Blue Corner, c'est pourquoi j'enfile mes écouteurs et commence à écouter mon groupe favori, One Republic.
Plus j'approche, plus je sens mon cœur battre à tout rompre et plus je me dis « mais qu'est ce que tu fais là Laken ? ». Toutefois il est trop tard pour faire demi-tour, je vois déjà l'enseigne lumineuse bleue du Blue Corner au bout de la rue.
Lorsque j'entre, le bar est beaucoup plus animé et rempli que la dernière fois, au point que je dois presque bousculer des personnes pour atteindre le comptoir en forme de demi-cercle. Je repère une place vide et je m'y installe, puis commence à chercher Aaron, le cœur battant. Je repère beaucoup de groupes de jeunes, de filles peu vêtues, déjà bien dans le mal alors qu'il n'est pas plus tard que vingt-deux heures.
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A hypnotic love
RomanceLaken attend ce jour depuis plusieurs mois. C'est une grande amatrice d'hypnose. Elle regarde des émissions, des vidéos et rêve d'assister à l'un des spectacles du grand fascinateur Paolo Garritz depuis que cet homme fait la une des médias et qu'il...