Chapitre 18

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Je pensais qu'il m'écrirait après notre soirée de mercredi. Il m'avait dit « on se revoit vite » en plus de cela. Pourtant c'est loin d'être le cas. Il m'a bien envoyé un message vendredi pour la course, mais on aurait dit qu'il souhaitait se débarrasser d'une tâche avant de faire ce qui l'intéressait véritablement.

De : Alliciant
La course s'est bien passée.


A : Alliciant
Tu as gagné ?


De : Alliciant
Oui. Je dois te laisser Laken. Bonne soirée.


A : Alliciant
Oh, ok, bonne soirée.

A ce moment là, j'ai eu un pincement au cœur qui ne m'a alors plus quitté. J'avais compris qu'il avait pris sur lui pour m'envoyer un message. Et je le regrettais.

Samedi, dimanche et lundi j'ai été en déprime totale. J'avais raconté tout ce qui s'était passé  à Lili qui m'avait dit que je devais simplement lui laisser du temps. Que notre baiser avait du le perturber. Cela l'a peut être chamboulé, lui qui ne veut pas de copine, il n'empêche que moi aussi je fais partie de l'équation et cela fait mal.

Est-ce que je devrais garder espoir ou le contraire ? Je n'arrête pas d'y penser, sans compter que sans Aaron, ma vie n'est plus aussi excitante. J'ai tellement aimé nos petits rendez-vous que je me rends compte que je prie quiconque veut m'entendre de me le ramener.

Je lui ai envoyé un « salut » mardi, que j'ai renouvelé avec un « tu vas bien ? »  mercredi car je n'arrivais pas à penser à autre chose. Je m'étais même abandonnée à verser quelques larmes en m'imaginant ne plus jamais avoir de nouvelles. Je ne pouvais pas abandonner ainsi.

Il m'a répondu seulement vendredi en m'envoyant un « toujours en vie » auquel j'ai répondu que j'aimerais lui parler. Il n'a pas donné de suite.

Aujourd'hui nous sommes samedi et toujours aucune nouvelle. J'ai essayé de le joindre ce matin mais il n'a pas répondu. Je lui ai envoyé un autre message « Aaron qu'est-ce qui se passe ? » mais il est dix-sept heures maintenant et toujours le néant niveau réponse.

Alors que mon téléphone sonne, je décroche sans réfléchir, me voyant déjà parler avec Aaron. 

-Aaron ?

-Ah, non ma chérie, c'est Mary, la grand-mère d'Aaron.

-Oh, bonjour Mary, Aaron va bien ? Demandé-je inquiète

-Non cet abruti ne va pas bien et ça fait plus d'une semaine que ça dure ! Je t'explique brièvement la situation. Ce soir l'association dont je fais partie a organisé un bal pour récolter des fonds. Le garage où travaille Aaron est un sponsor. Le patron a envoyé Aaron pour le représenter à ce bal pour son plus grand désespoir. Je lui ai demandé s'il t'avait invité pour être sa cavalière et il m'a dit que «non » avant de me fermer sa porte au nez. Qu'est ce que je peux détester quand il fait ça ! Je peux te dire qu'il l'a regretté lorsque je lui ai préparé un sandwich au pâté pour chat !

Je ne peux m'empêcher de glousser. J'adore cette femme.

-Je me doute bien que cela vient de toi, afin je ne dis pas que c'est de ta faute s'il est grincheux mais je pense que c'est par rapport à votre histoire. Comme cet abruti ne fera rien pour que ça s'arrange, j'aimerais savoir si tu voudrais bien venir ce soir ?

-Aaron est au courant ?

-Non, ce serait une surprise.

-Et s'il n'était pas heureux de me voir ?

A hypnotic loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant