Chronique De Khadija : L'Histoire D'une Vie

Partie X

Salam Anleykoum

Moi : Euh...merci mais, ce n'est pas la peine.
Mohamed : Tu en es sûre ?
Moi : Oui, ne vous inquiétez pas. Ça ira.
Lui : Ok.
Moi : Merci quand même.

Ensuite, je me suis levée et je suis partie dans ma chambre.
Je regardais juste le plafond. Et en même temps je me demandais pourquoi Mohamed était-il si gentil avec moi...Peut être qu'il m'aime bien.
Cheuuuuu mais qu'est-ce que je raconte je crois que je deviens folle moi...
Ensuite, j'ai commencé à penser à ma famille. On dirait qu'ils s'en moquent que je me sois enfuie.
Bref, j'étais à fond dans mes pensées quand j'entends la porte s'ouvrir. C'était Fatou. Elle vient et s'assoit à côté de moi.
Fatou : Qu'est-ce qu'il y'a?
Moi : rien rien
Fatou : Pourquoi tu n'as pas accepté l'offre de Mohamed ?
Moi : C'est que, si un jour je réussis, je veux que ça soit grâce à mes propres moyens...même si ça sera dur.
Fatou : C'est que, même moi je n'ai pas envie que tu travailles comme domestique. Tu n'es qu'une enfant et ça sera peut être difficile. * En disant ça, elle avait les larmes aux yeux *
Moi : T'inquiète, pleure pas * Dis-je en lui essuyant ses larmes qui avaient déjà commencé à couler *. Tu sais, c'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin.
Fatou :Wow quelle inspiration. Tu sors ça d'où toi.
Moi : Bah c'est moi qui l'ai créé.
Nous nous sommes fixées pendant quelques secondes puis nous avons éclaté de rire.
Moi : Mdrr non, je déconne. C'est de Soren Kierkegaard.
Fatou : Je m'en doutais un peu. En tout cas, je suis fière de toi car même si c'est dur, tu ne réclames l'aide de personne. Tu es très mature pour ton âge.
Moi : Ouais ouais je sais.*Dis je en me marrant*
Fatou : Sens toi un peu non?
Moi, je lui ai juste tiré la langue. Fatou : Abon, ça tire la langue maintenant ? Attends, tu vas voir.
Je me suis levée, j'ai commencé à courir et elle me poursuivait.

[...]

Après avoir fait la cuisine,Nous nous sommes installées dans le salon pour regarder la télé.
On rigolait et tout. C'était vraiment bien. Fatou c'est comme une soeur pour moi. Elle est toujours là pour me soutenir. Je crois que jamais je ne pourrais la remercier assez.

Bref, vers 20h, son mari, Tonton Moussa rentra. Il vient nous saluer puis il entre dans sa chambre. Ensuite, Fatou et moi nous avons servi le repas.
Pendant, le repas on a bien rigolé aussi. Tonton Moussa nous racontait sa journée.
Tonton : Ah aujourd'hui j'étais aussi parti à l'atelier.

Tonton Moussa est entrepreneur mais il a aussi un atelier de menuiserie métallique où il forme les jeunes.

Fatou : Ah bon, mais là bas c'est loin dh. Toi, tu commences à vieillir, il faut que t'arrêtes de parcourir de longues distances.

Il doit être dans la quarantaine. Il n'est pas vieux. Mais Fatou aime trop l'embêter mdr.

Tonton : Moi, je suis toujours jeune hein. Un vrai beau gosse.
Fatou : Moooooh toi t'es vieux comme ça là et tu dis que tu es jeune. Hun, ici la vraie belle gosse c'est moi hein. Je suis une jeune toute fraîche.
Tonton : Héhé, toi, jeune toute fraîche ? Moooh, restes tranquille.
Fatou : Je suis une belle gosse moi.
Moi : Fatou, ça va les chevilles ?
Fatou : Bien sûr. Toi même tu sais que je suis trop belle.

Elle plaisantait juste.

Moi : Ici, les jeunes tout frais, c'est Tonton Moussa et moi. Toi, t'es vieille.
Fatou : An, tu te ranges de son coté. Bahna ( C'est bon )
Moi : Ouais ouais

Tonton Moussa ne faisait que rigoler. Il est très gentil lui aussi et ce que j'apprécie le plus en lui c'est qu'il est très ouvert. Je le considère comme mon père.
Bon, après avoir fini de mangé, tonton Moussa m'a bien complimenté sur le repas. Oui, moi seulement parce que selon lui, Fatou ne peut pas faire un repas aussi bon. Il ne faisait que plaisanter. C'est un tueur celui là. Fatou l'a tellement mal regardé mdrr.
Bref, ensuite, il est parti dans sa chambre. Fatou et moi, nous avons débarrassé puis on s'est posé dans le salon pour regarder la télé.
Fatou : Tu ne vas pas dire à Moussa ce dont on a parler cet aprem?
Elle parlait du travail de domestique.
Moi : Oui mais pas aujourd'hui. Je veux attendre d'abord que Mohamed me trouve là où travailler.
Fatou : D'accord.

Ensuite, nous avons continué à regarder la télévision.

//...............…….…..............//
Je vous passe quelques semaines.
Fatou et moi étions dans la cuisine quand son portable sonna.
//Conversation téléphonique//
Fatou : Allô, Mohamed ?

Je ne sais pas pourquoi mais mon coeur battait la chamade.
Mohamed :......
Fatou : Ah bon, ALHAMDOULILAH. Où ça ?
Mohamed :.........
Fatou : D'accord merci.
Mohamed:.....
Fatou : Oui, elle est avec moi,attends je te la passe.
Mohamed :........
Puis, elle me tendit le téléphone.
Je le pris.
Moi : Allô. *petite voix*
Mohamed : Allô Khadija?
Moi : Oui.
Mohamed : Comment tu vas ?
Moi : Ça va ALHAMDOULILAH et toi?
Lui : Aussi ALHAMDOULILAH. Bon, je t'ai trouvé quelque part où travailler. C'est aux Almadies.
Moi : D'accord merci.
Lui : Je ne suis pas au Sénégal pour l'instant pour vous y amener mais je passerai l'adresse à Fatou. Vous devrez partir là bas demain
Moi : OK IN SHA ALLAH.
Lui : Si tu ne sens pas bien là bas, tu peux dire à Fatou de m'appeler ou alors toi tu m'appelles. T'as un portable non?
Moi : Euh...non non.
[ Effectivement, j'en n'ai pas ]
Mohamed : Ah d'accord. J'espère que ça ira.
Moi : Merci, c'est gentil.
Lui : passe moi Fatou s'il te plait.
Moi : D'accord.
Je lui ai en ensuite passé Fatou. Ils ont parlé un peu puis elle a raccroché.
//Fin de la conversation téléphonique//
Fatou : *en essayant de m'imiter avec une petite voix* Oui, OK,merci c'est gentil.
Moi : Je ne parle même pas comme ça.
Fatou : Mdrr, tu as l'air gênée quand tu lui parles.
Moi : N'importe quoi.
Fatou : Ouais ouais. Je te connais. Moi : Bof, il est juste intimidant.
Fatou : Ouais ouais c'est ça dis juste qu'il est beau.

( C'est vrai qu'il est beau lui. Il est matte de peaux et musclé. Il a de grands yeux noirs ténébreux en plus il a un beau sourire, je l'avais remarqué quand j'étais chez mon grand frère. Il a aussi une barbe bien taillée. Mais, le problème c'est qu'il est trop intimidant. Je n'arrive pas à soutenir son regard.)
Moi : Bof.
Après, nous avons continué à rigoler et tout.
[...]
Je vous passe jusqu'au lendemain, le jour ou j'allais partir aux Almadies pour mon travail...

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               IN SHA ALLAH💗