Chronique De Khadija : L'Histoire D'une Vie

Partie XXIII

Mohamed : Pendant le passé, j'ai fait beaucoup d'erreurs. Ma famille était dans la pauvreté. Et moi, ça me faisait mal de voir ma mère qui se mettait à quatre pour pouvoir satisfaire nos besoins malgré qu'elle nous a élevé toute seule. Du coup, je suis rentrée dans des choses pas très licites. Et grâce à ça, j'ai pu m'occuper de ma famille, payer mes études supérieures et c'est là bas que j'ai rencontré Bab's. Nous sommes devenus amis.
Moi , je ne priais pas avant mais c'est quand je l'ai rencontré que j'ai commencé à prier. Il était pieux et il me conseillait toujours d'arrêter ce que je faisais. Mais, je ne pouvais pas pour l'instant. Déjà, quand tu rentres dans ces choses-là, c'est difficile d'en sortir. En plus, j'avais encore besoin d'argent.
Du coup, après je continuais toujours.
Mais alhamdoulIlah, maintenant j'ai arrêté. Je voulais que tu saches tout ça car je ne veux pas qu'il ait de secrets entre toi et moi vu que tu vas bientôt devenir ma femme In Sha Allah.

Pendant tout son discours, je l'écoutais attentivement. Je ne savais pas ce qu'il voulait dire par "choses pas très licites " mais ça me fait plaisir qu'il ait eu assez confiance en moi pour me dire tout cela.

Moi : Merci de m'en avoir parler. Et, ne t'inquiète pas. Tout le monde fait des erreurs.

Il m'a fait un de ses beaux sourires qui fait craquer.
Je le lui rendis.

Moi : Je peux te poser une question ?

Mohamed : Oui bien sûr.

Moi : Comment as-tu fait pour sortir de ces choses là ?

Mohamed : J'ai renconté une fille à l'université. Elle était en première année et moi j'etais en licence 3.Elle était très gentille avec moi. Son père était le dirigeant d'une grande entreprise et quand j'ai eu ma licence, elle l'a demandé à son père de m'embaucher. Et il a accepté. Je gagnais beaucoup d'argent et la moitié, je la donnais à ma famille, l'autre moitié je la gardais car j'avais un projet que je voulais réaliser. Je n'étais pas toujours sorti de ces choses haram . Je faisais tout pour en sortir mais c'était très difficile. Bab's m'aidait toujours, surtout moralement.

Un an après, avec l'argent que je gardais j'ai pu réaliser mon projet. J'ai construit un restaurant. Au début, c'était un peu dur mais AlhamdoulIlah, Dieu m'a beaucoup aidé.
Après, j'ai réussi à sortir des choses pas licites et j'entretenais les gens de ma famille avec l'argent du restaurant et mon salaire à l'entreprise.
Mon grand frère m'aidait beaucoup car lui aussi a fini par trouver un travail. Il était dans la télécommunication.
Voilà comment j'ai pu m'en sortir.

Wow, il a du vécu. En entendant tout ce qu'il disait, j'étais fière de lui et fière de voir qu'il s'est accroché à son projet et ne la pas laissé.

Moi : Je suis contente que tu aies pu réaliser tout cela.

Mohamed : Je ne l'ai pas fait tout seul. Des gens m'ont aidé. Des gens comme ton frère et cette fille là dont je te parle.

Moi : Tu as toujours des nouvelles de cette fille ?

Mohamed : Oui.

Moi : D'accord.

Mohamed : Mais t'inquiète, ce n'est qu'une amie.

Moi : Non, je ne m'inquiète pas.

Ce jour là, je ne pourrai jamais l'oublier.
Nous avons parlé de beaucoup de choses. Certains, je ne peux pas en parler mais grâce à cette discussion, j'ai pu voir une autre façade de lui différente de l'homme froid que je voyais en lui. C'est juste que la vie ne lui a pas toujours fait des cadeaux.

Ce chapitre me tenait vraiment à coeur car si on lit bien, on se rend compte qu'on peut tirer des leçons sur ce que Mohamed à vécu.
Déjà, il ne faut jamais baisser les bras, peut importe ce qui se passe.

En plus, toujours se dire que Dieu ne nous abandonne jamais.

Enfin, ne jamais se morfondre et tout le temps rester triste car, c'est de ces moment là que Sheytan profite pour tromper le Croyant.

Pas de suspens aujourd'hui 😀

Suite prochainement
In Sha ALLAH💓