Salam Anleykoum
Il devait être environ 16h, et Mohamed rentra.
Il était tout bien habillé.Mohamed : Tu ne dors pas ?
Moi : Non, tu étais où ?
Mohamed : J'étais parti pour tes papiers. Je veux que dès demain, on quitte le pays.
Moi : Quoi ?
Mohamed : Je veux qu'on quitte le pays dès demain.
Moi : Mais pourquoi ? Il y a toute ma famille là en plus ils ont besoin de moi dans ces moments difficiles.
Il déposa les papiers sur la commode et vint s'asseoir à côté de moi.
Mohamed : Écoute Khadija, ils vont bien mais toi non. Tu as besoin de change d'air, de te calmer et d'être moins angoissée.
Moi : Mais non, j'ai...
Mohamed : Khadija, pense un peu à toi et au bébé. Ça te fera du bien.
Moi : Non, je n'ai pas envie de partir et je ne partirai nulle part. Je reste ici. Pour qui tu te prends pour prendre des décisions comme ça à ma place ?
WAllah j'étais tellement sur les nerfs, pour qui il se prend lui pour vouloir d'abord, ne pas me donner des nouvelles de ma famille puis m'éloigner d'eux.
Il m'a regardé pendant longtemps. Ça se voyait qu'il était énervé mais il essayait de se contrôler.
Il s'est levé et il est parti dans la salle de bain.Moi, j'étais énervée mais, je ne sais pas... Je me sentais un peu mal de lui avoir parlé comme ça mais il l'a mérité quand même...
Il est sorti et s'est dirigé vers le dressing il a pris des valises.
Non mais, il croit vraiment que je vais partir ?Moi : Je ne partirai nulle part.
Mohamed : .......
En plus il me vent ? OK.
Moi : Mohamed, je te parle.
Mohamed : .......
Moi : Mohamed ?
Mohamed : .......
OK...Moi : OK, c'est bon. De toute façon, tu peux faire ce que tu veux mais je ne te suivrai pas.
Je me suis recouchée.
Personne ne parlait pendant plusieurs minutes qui me semblaient interminables. Je me sens un peu mal quand même car je sais qu'il essayait vraiment de se contrôler. En plus, c'est mon mari. Je me dois de lui obéir et je sais qu'il ne veut que mon Bien.Je me suis un peu redressée.
Moi : Mohamed ?
Mohamed : ........
J'essayais de me lever.
Mohamed : Ne te lèves pas, tu vas te faire mal.
Je me suis quand même levée.
Il est venu vers moi pour me tenir car j'allais tombée tellement je me sens lourde et à chaque fois que je me lève on dirait que mes maux de tête s'intensifient.Mohamed : Je t'ai dit de ne pas te lever.
Il me fit m'asseoir sur le lit.
Il allait repartir quand je lui rattrape la main.Moi : Pardon pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû te parler comme ça.
Mohamed : C'est pas grave, oublie ça.
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Chronique De Khadija : L'Histoire D'une Vie
Non-FictionJe tiens à préciser que ce n'est pas moi qui est vécue cette histoire. Présentation Je m'appelle Khadija. Je vais remonter à quand j'avais 13 ans. J'etais en classe de cinquième au lycée "Les Pédagogues", au Sénégal. Je vivais avec mon "père" , ma...