Partie XIX

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On continuait à s'embrouiller quand j'aperçus mon père se diriger vers nous, très furieux.

Il arriva là où nous étions et commença à parler

Mon père : Mais vous là, qu'est-ce qui vous arrive ? Pourquoi vous vous disputez?

Suite à ces mots, Fadima commença à verser ses larmes de crocodile.

Fadima : Baba ( pleure ) C'est ( pleure ) C'est Khadija ( pleure ) Je lui demandais pourquoi elle ( pleure ) ne vivait pas avec nous avant et ( pleure ) et elle a commencé à nous crier dessus ( pleure ) à moi et à Oumou alors que nous sommes ses grandes soeurs.

Mon père : Khadija, c'est vrai?

Moi : Non c'est faux.

Je lui raconta tout ce qui s'était passé mais bien évidemment, Fadima et Oumou ont tout démenti.

Mon père : Écoutez bien ce que je vais vous dire. Nous formons tous une famille. Vous êtes toutes des soeurs. Il n'y a ni cousine ni demi-soeur. Je ne veux plus voir cela. En plus, vous auriez pu régler vos différends de façon plus civilisée. Moi je ne connais pas ces choses là. Ce que je connais c'est la tolérance qui doit régner entre les membres de la famille. Que chacune demande pardon à son prochain.
On fit ce qu'il nous dît. J'ai demandé pardon à Fadima même si je savais que je n'avais pas tord. Mais, j'ai juste fait ça pour mon père. Je ne veux qu'il m'en veuille à cause de certaines personnes qui n'en valent pas la peine.

Mon père : Voilà! Maintenant je voudrais savoir qu'est-ce que vous faites ici ?

Saada : On nous a envoyé pour chercher de l'eau.

Mon père : Ah donc allez-y. Faites vite, je vous attend.

Nous : D'accord.

Après, nous sommes rentrées à la maison. Nous avons cuisiné et nous avons passé la journée à nous amuser mes cousins , mes cousines, mes demi-frères et demi-soeurs. Fadima et Oumou me provoquaient mais je ne repondais pas. Pas parce que j'ai peur d'elles mais parce que je n'ai pas de temps à perdre avec des gamineries.

La nuit tombée, nous étions tous couchés sur le sol de la véranda en train d'observer les étoiles et de discuter en même temps.

Seydou ( mon demi-frère ) : Mais, qui est ce qui ronflait hier dans la nuit?

Mounirou ( mon cousin ) : C'était Coumba.

Coumba : Eh toi le blanc là ( On appelle souvent Mounirou comme ça pour le taquiner car il est de teint trop clair ) Tu m'as vu entrain de ronfler?

Mounirou : Arrêtez de m'appeler le blanc! Vous aussi vous êtes clairs comme moi.

Moi : Ah non non. Toi tu es pire que nous.

Mounirou : Et toi tu t'es vu Khadija, on dirait une tomate tellement tu es rouge.

Moi : ( rire ) Ici personne ne ressemble plus à une tomate que toi.

Mounirou :  Eh Eh respecte moi, je porte le même prénom que ton père ( il ne disait pas cela méchamment. Lui il est très gentil. D'ailleurs ils le sont tous. C'est seulement avec Fadima et Oumou que je ne m'entends pas.)

Moi : ( rire ) Et c'est quoi le rapport s'il te plaît ?

Mounirou : Eh bah tu dois me respecter. Et puis Coumba je sais que c'est toi car tes ronflements m'ont réveillé.

Coumba : Et comment ça se fait que tu ne l'aies jamais remarqué auparavant donc ?

Mounirou : Parce qu'avant ta chambre n'était pas près de la nôtre. Bref, Khadija, tu habitais à Dakar non ?

Moi : Oui.

Mounirou : C'était bien là bas ?

Moi : Oui oui. Mais je préfère ici

Seydou : La bas tu parlais le wolof seulement ?

Moi : Oui et le français des fois.

Seydou : Donc comment ça se fait que tu arrives à parler pulaar ?

Moi : Parce que mon père adoptif et moi parlions souvent le pulaar et...

Je n'ai pas eu le temps de terminer ma phrase que j'entends mon père m'appeler

Mon père :  KHADIJA VIENS!

Moi : J'ARRIVE !
 
Ils étaient dans leur chambre donc je vais les rejoindre. Je frappe d'abord à la porte.

Mon père : BismIlah!

Je rentre puis referme la porte derrière moi.

Mon père : Assis toi.

Je m'assois puis mon père commença à parler.

Baba : Khadija, ta mère et moi sommes très contents que tu sois revenue. Mais, nous voudrions savoir pourquoi tu n'es pas venu avec ton père ( adoptif ) et ta mère ( adoptive ) ?

Au début, j'hésitais car je me demandais si je devais réellement leur parler de tout ce qui s'était passé. Mais bon, ce sont mes parents, ils ont le droit de savoir.

Donc, je leur ai tout raconté. Absolument tout même quand j'avais quitté la maison et que je travaillais comme domestique.
Ils étaient tellement choqués. Ma mère a commençait à pleurer même mon père. Je me sentais mal de faire pleurer mes parents. Il sont toute ma vie.

Je suis partie les prendre dans mes bras.

Moi : Nééné, baba, ne pleurez pas. C'est passé maintenant je suis heureuse. Je suis avec vous et c'est l'essentiel. Et puis mon père ( adoptif ) s'il se comportait comme cela c'était parce que ma mère ( adoptif ) l'influençait.

Ma mère : Ce n'est pas une raison.

Mon père : Comment ont -ils pu penser ça de toi?

Ma mère : J'aurais tellement voulu être à tes côtés pendant ces moments là.

Moi : Tout ça s'est passé en plus avec tout ce qui s'est passé j' ai appris à m'endurcir donc AlhamdoulIlah.

J'ai continué à les réconforter puis après ils se sont calmés.
Nous sommes ensuite tous sorties. Nous étions devant la porte de la maison et on commença à discuter. Il y'avait vraiment une bonne ambiance.

Après nous sommes partis nous coucher. Je suis partie me coucher dans ma chambre que je partage avec Saada et Madina. J'ai pris mon smartphone et j'ai appelé Bab's  et Fatou.
Fatou, elle, m'a dit que demain elle viendra me rendre visite In Sha Allah.
J'ai rangé mon portable puis je me suis couchée. Et, je me laissais tomber dans les bras de Morphée...

         Suite prochainement
                   In Sha Allah







Chronique De Khadija : L'Histoire D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant