Chronique De Khadija : L'Histoire D'une Vie

Partie XIII

D'abord, je tiens à m'excuser pour cette longue absence. Mais c'est que ces temps ci je ne suis pas trop disponible. L'école vient d'ouvrir et la classe dans laquelle je suis requiert beaucoup de travail et d'exercices. Donc, les parties se feront peut être rares ces temps ci.
Désolée, franchement. J'espère que vous comprendrez.
Bonne lecture
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Il commença à me faire des guilis, je rigolais tellement. Je me retenais de crier. Lui, il était en train de se marrer.
Soudain, on entendit Madame Gómez rentrer dans le salon.

Madame Gómez : Bonsoir !
Nous : Bonsoir!
J'étais tellement gênée.
Madame Gómez : Vous allez biens?
Nous : Ça va.
Madame Gómez : Hamza, il semblerait que tu sois guéri maintenant.
Hamza : Hey, non! Je me divertissais juste pour oublier ma maladie.
Madame Gómez : Hmm, Khadija, Mariama t'as bien montré le travail?
Moi : Oui Oui.
Madame Gómez : J'espère que ce n'était pas trop dur.
Moi : Non non. Ça va.
Madame Gómez : Ah d'accord. C'est bien alors.
Après, un enfant qui semblait avoir 5 ou 6 ans rentra dans le salon. Il a direct sauté sur Hamza.
Hamza : Wsh,tu veux me tuer ou c'est comment.
Le petit : Non je ne veux pas te tuer.
Ensuite, le petit s'est retourné puis m'a regardée.
Lui : C'est qui elle?
Madame Gómez : Rachid, parle bien. Bon, moi je vais monter. Ah, j'allais oublier, Khadija, il se fait tard là. Il vaut mieux que tu dorme ici.
Moi : D'accord. Je vais prévenir Fatou.
Madame Gómez : D'accord. Je monte. A tout à l'heure.
Puis, elle sortit du salon.
Hamza : Rachid, elle c'est Khadija. Khadija, voilà lui c'est Rachid le bg.
Moi : Ça va Rachid?
Lui : Tu fais quoi ici?
Hamza : Réponds au moins. Elle t'a dit si tu vas bien.
Rachid : Ouais Je vais bien. Tu fais quoi ici ?

Wow, lui quand il veut savoir quelque chose il y va à fond.

Moi : Je travaille ici.
Rachid : Comme quoi ?
Moi : Domestique.
Rachid :An d'accord. Hamza, viens on monte je te montre quelque chose dans mon sac.
Hamza : Flemme de monter. Tu peux pas me le montrer ici.
Rachid : Non, maman a amené mon sac en haut.
Hamza : Vas-y, j'arrive.
Rachid : Promis ?
Hamza : Si je te dis j'arrive, j'arrive.
Rachid : D'accord.

Ensuite, il sortit du salon.

Hamza : Désolé pour mon frère. Il peut être pénible des fois.
Moi : T'inquiète pas. Ce n'est pas grave. C'est un enfant.
Lui : Je vais monter.
Moi : D'accord. Mais après je prends ma revanche.
Lui : Oui au pays des rêves.
Moi : Oui c'est ça ouais. C'est toi qui rêve frère.
Lui : Anh, On verra. A tout à l'heure.
Moi : D'accord .
Puis, il est monté.
J'allais me diriger vers la chambre quand je me suis rappelée que je devais appeler Fatou pour la prévenir que je dormirai ici aujourd'hui. Mais, le problème c'est que je n'ai pas de portable. J'avais oublié de le dire à madame Gómez quand elle m'a demandé de l'appeler tellement que j'étais gênée.
Je suis rentrée dans la chambre puis je me suis assise sur le lit. Mais je me demandais si je devais aller emprunter le portable de madame Gómez ou pas car je ne sais pas mais j'ai honte d'elle.
A un moment, j'entendais des pas qui se dirigeaient vers la chambre. Je lève la tête puis je vois madame Gomez devant la porte.
Madame Gómez : Tu as déjà appelé Fatou pour la prévenir ?
Moi : Non pas encore. Je n'ai pas de portable.
Madame Gómez : Ah mais fallait me le dire. Prends mon portable.
Dit-elle en me passant son portable.
Moi : Merci. Dis-je en me levant du lit pour le prendre.
Je compose le numéro de Fatou. Après quelques sonneries, elle répondit.
// Conversation téléphonique //
Fatou : Allô.
Moi : Allô Fatou. C'est moi Khadija.
Fatou : Khadija, pourquoi tu dures autant ? Quand est-ce que tu rentres?
Moi : Au fait Madame Gómez m'avait demandé de l'attendre mais comme qu'elle est revenue tard. Elle m'a demandé de dormir ici parce que ce n'est pas sûr.
Fatou : Ah d'accord. Donc c'est bon.
Moi : D'accord
Fatou : Le travail aujourd'hui, ce n'etait pas trop dur?
Moi : Non non. Euh, j'appelle avec le portable de madame Gómez et je ne veux pas gaspiller son crédit. On se voit demain IN SHA ALLAH.
Fatou : D'accord. Bye.

// Fin de la conversation téléphonique //